(Découverte) Jelly Bean, les dandies au coeur grenadine
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Auteur·ice : Chloé Pasqualino
04/02/2019

(Découverte) Jelly Bean, les dandies au coeur grenadine

Connaissez-vous le lien qui unit le coeur grenadine de Laurent Voulzy, les brillantes pop songs de Tahiti 80 et les choeurs chaleureux des Beatles ? Ce lien s’appelle Jelly Bean. Et Jelly Bean est à la fois le nom d’un véritable cute & nice groupe lillois et l’intitulé de leur premier album qui nous a donné envie de tomber amoureux.

Après les naïfs premiers EPs Brothers et Empty Space, les garçons lumineux de Jelly Bean nous dévoilent en 2016 le maxi Never Enough que l’on a pu entendre dans toutes les bonnes fêtes d’anniversaire. Deux morceaux seulement qui suffiront à confirmer que Jeremy, Rémi, Steeve et Robin ont mûri. S’en suivront deux intenses années de travail, qui permettront à ces éternels teenagers de libérer leur premier vrai bijou pop de son écrin. Ainsi naquit Jelly Bean.

Ce premier album tant attendu a été dévoilé le 26 octobre dernier. Les garçons nous ont correctement fait patienter en révélant deux singles plus tôt dans l’année. En juin est paru l’aquatique Practice Makes Better, qui évoque tout en métaphore les aventures périlleuses de tout un chacun. Puis c’est en revenant des vacances d’été que l’on a eu le plaisir de découvrir Holiday, morceau sautillant accompagné d’un clip réalisé par le très fort Pierre Ponchant.

Les quatre lillois font de la « glam pop ». Parés de leurs plus belles lunettes de soleil et de chemises à motif, les garçons de Jelly Bean ont illuminé la scène régionale durant toute la saison froide. C’est avec au moins autant d’élégance que les 9 titres de l’album ont été arrangés. Ainsi, en plus des habituelles guitares – basse – batterie, violon et piano habillent le morceau Winner’s Blues. On retrouve aussi du saxophone sur Cancer (dont le riff de guitare vous rappellera sûrement Bleu comme toi d’Etienne Daho), la chanson la plus longue et la plus douce de l’album. On osera le dire : a masterpiece. Notre morceau préféré se nomme Astronaut, qui vous évoquera sans doute par son titre vos rêves d’enfant les plus fous.

Jelly Bean, c’est un album qu’on imagine entendre dans les booms où les garçons et les filles se regardent l’air gêné sans oser faire un pas en avant. Mais Jelly Bean, c’est avant tout un album sur le désir, ce besoin obsédant qui régit et définit toutes les actions de notre vie. Car quand un désir est accompli, le schéma se répète.

Le groupe sera de retour au printemps avec de nouvelles dates. On pourra notamment redécouvrir les garçons le 27 avril en première partie d’Art Brut à la Ferme d’en Haut de Villeneuve d’Ascq !

@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@