Il réussit toujours à se faire (presque) oublier et pourtant, Devendra Banhart n’est plus à présenter aux amateurs de folk. Le bobo hipster a signé son retour la semaine dernière avec Ape in Pink Marble. Un 9e album remplit de mélancolie et de tendresse.
Devendra Banhart s’est fait relativement discret depuis son précédent et très bon opus Mala (2013) mais il rempile cette année avec la même formule et les mêmes producteurs. Toujours réalisé avec Noah Georgeson et Josiah Steinbrick, ce nouvel album propose treize titres dans la même lignée que son prédécesseur. La musique du chanteur, peintre, poète nous fait toujours le même effet: il nous embarque dans une petite boule d’ouate où la douceur et la délicatesse sont reines.
Depuis son premier The Charles C Leary, sorti en 2002, l’artiste nous balade dans un style musical gracieux où la simplicité est toujours au rendez-vous.
Ape in Pink Marble est un album cohérent, mais n’est en rien surprenant. Et avouons-le, il est un brin déprimant. On apprécie une première écoute mais l’ambiance morose pourrait en rebuter plus d’un.
Métalleuse sarcastique d’un mètre 56 et demi. Pour toi, je chronique des berceuses indie ( et plein d’autres choses encore)
