Le meilleur du Ronquières Festival 2014
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Auteur·ice : Fanny Ruwet
07/08/2014

Le meilleur du Ronquières Festival 2014

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était impossible de s’ennuyer le premier week-end d’août. Entre Esperanzah, le Micro Festival (de JauneOrange) et Ronquières, on avait le choix. Et le nôtre s’est porté sur le festival de Ronquières. On vous raconte le meilleur de cette troisième édition.

Jour 1 – Samedi 02 août

Le festival s’ouvre avec Robbing Millions. On connaissait leur côté un peu fou mais on ne s’attendait quand même pas à ça.  Entre un t-shirt Vache Kiri, une simulation d’attaque de banane, des sauts assez étranges, on a pas mal ri. Leur set se termine avec Dinosaur (accompagné d’une Danse des Dinos, évidemment), et Ages & Sun. Ils sont bizarres, ont un petit côté bisounours (Vous connaissez beaucoup de groupes qui disent “Gros bisous” à la fin de leur concert ?) : on adore.

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On passe ensuite voir Yodelice en s’attendant à de la folk assez entrainante dans le style de Sunday With a Flu : eh bien pas du tout. Maxim Nucci sort sa grosse voix, son chapeau de cowboy, et un air de lover. Et ça plait. Quelques minutes à peine après le début du show, la foule chante déjà avec lui avant que Sunday With a Flu ne la réveille complètement. Tout le reste du concert restera dans une veine rock, avec de bons gros coups de basse. Le public se ravit du single Fade Away et du très bon Sugar Ray, morceau pendant lequel Maxim fait monter deux personnes déguisés sur scène pour danser avec lui.

Après ça, passage par BirdPen, side projet du chanteur d’Archive. Un concert agréable, une voix qui rappelle un peu Arcade Fire, parfois quelques notes de synthés qui donnent une touche un peu plus électronique aux morceaux. En attendant le nouvel album qui sortira en octobre (et dont le premier single, Alive, est dispo ICI), on vous conseille Only the Names Change, qui a clôturé le set.

C’est ensuite au tour de Julien Doré de monter sur scène. Une bonne partie de son (excellent) dernier album y passe : Paris-Seychelle pour commencer, Hôtel Thérèse, le nouveau single Chou Wasabi, Heaven, On Attendra l’Hiver, Corbeau Blanc,.. Julien fait chanter des milliers de personnes sur Les Limites et surtout, arrive à  faire danser tout Ronquières sur Kiss me Forever. Il se permet même un petit bain de foule, escalade les pylônes de la sono pour enfin revenir sur scène, porté sur les épaules d’une personne du public. Tranquille. Posey, sur un festivaliey.

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Admiral Freebee prend la relève et marque le deuxième concert un peu what the fuck de la journée. Il semble assez dingue,  s’amuse avec ses 6 musiciens et plaisante pas mal (on n’a pas tout compris, mais c’était drôle) et nous charme encore plus dès les premières notes de Nothing Else to Do.

Puggy ensuite. Puggy encore. Puggy toujours. Puggy c’est un peu comme de la glace à la vanille. C’est vu et revu mais on ne s’en lasse jamais vraiment parce que c’est chouette. Et surtout, ça met une ambiance dingue. Les groupies sont au rendez-vous, campant devant la scène depuis un petit bout de temps, hurlent et sautent dès l’entrée en scène de Matt, Ziggy et Romain. Les succès s’enchainent : Gladys,  To Win the World, How I Needed You, une version longue de When you Know, Last Day on Earth,.. le public est conquis.

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On patiente ensuite pour voir les Dandy Warhols : attente agrémentée, évidemment, de quelques “Waar is da feestje ?”. Les premiers rangs s’éclatent mais pour notre part, ce n’est pas spécialement le coup de coeur. les Dandys ne sont plus tous jeunes, et ça se sent. Mais bon, un petit We Used To Be Friends, ça fait toujours plaisir.

Apothéose de ce premier jour : Woodkid. On imaginait le bonhomme timide, vraiment réservé et on se plantait bien. Il se donne, joue avec le public, le fait chanter avec lui.  Merveille sur album, meilleur sur scène, Yoann Lemoine et ses musiciens ne déçoivent pas. Les parfaits Golden Age, I Love You, Iron,.. se succèdent tandis qu’un nouveau morceau plus électro fait danser la foule. Le fameux Run Boy Run en guise de rappel vend pas mal de rêve. Alors que le band s’arrête et s’apprête à partir, des dizaines de milliers de festivaliers continuent à chanter. Les musiciens reprennent, finissent par partir pour de bon, et Ronquières chante toujours. On entendra ces fameux “Oh ooooh oooh” jusque dans le camping, une bonne heure plus tard.

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Jour 2 – Dimanche 03 août

On commence l’après-midi avec Ron Pope, groupe pop/rock, un peu folk par moment, venu tout droit de New York. La voix rappelle un peu Gavin de Graw (oui oui, “celui qui chante le générique de One Tree Hill” ) et en une demi heure, nous donne envie de danser sur Sometimes et I’m Yours, et de pleurer absolument toutes les larmes qu’on a dans le corps quand il se met au piano pour A Drop in the Ocean. Superbe.

Après une petite frayeur et 20 minutes de retard dûes à des intempéries pré-apocalyptiques, les concerts peuvent reprendre. Les festivaliers, qui avaient du s’éloigner de la main stage le temps que le vent se calme se ruent sur la plaine dès que le staff de la sécurité le leur permet. Moment dingue ensuite avec les Belges complètement fous de School is Cool. Le chanteur, aux lacets orange fluo enroulés autour des mollets, au t-shirt lacéré et au pantalon troué, saute d’un côté à l’autre de la scène, fait balancer sa longue tresse, tandis que les musiciens (qui ont l’air tout aussi dingues que lui) se donnent à fond.   Rien à faire, la pop baroque, ça envoie grave.
Nous avons eu l’occasion de leur poser quelques questions après leur concert, l’interview arrive très vite ! En attendant, on vous conseille leur très chouette nouvel album Nature Fear.

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Interview oblige, on a manqué la plupart du concert d’Intergalactic Lovers, mais le peu qu’on en a vu était aussi chouette que leur prestation à Dour et à l’AB il y a quelques mois : ils sont définitivement à voir sur scène au plus vite. Le groupe est également passés devant les micros de La Vague Parallèle, on publie ça au plus vite !

Moment de perfection ensuite avec Hooverphonic. Froide, terriblement belle et incroyablement classe, Noémie Wolfs mène Ronquières à la baguette. Le groupe enchaine parfaitement des morceaux plus anciens (2 wicky, Jackie Cane, The World is Mine, Mad About You, la superbe Eden,..), pas mal de titres de leur précédent album (The Night Before, Anger Never Dies, Heartbroken, George’s Cafe, 1 2 3 4…) et quelques nouveaux (Devil Kind of Girl, Happiness, Amalfi,..). On regrette un peu quand même la froideur extrême de Noémie et la distance qu’elle laisse entre elle et le public mais Alex Callier est là pour rattraper ça : le bassiste plaisante, fait remarquer que le mot français “cartonner” est vachement chouette et introduit quelques-uns des morceaux. Après une courte présentation du groupe, Hooverphonic entame Amalfi et quitte la scène. Magistral.

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On continue dans les merveilles bien de chez nous avec MLCD (qui remplaçait Gaetan Roussel, blessé). Les Liégeois ont une fois de plus prouvé qu’il était un des meilleurs (si pas le meilleur..) groupes belges du moment. Une ambiance dingue, des morceaux sublimes issus de leurs deux superbes dernier albums, le charisme habituel de Redboy et sa bande : parfait, comme toujours.

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Quelques minutes plus tard, c’est le très attendu James Blunt qui monte sur la scène principale.Tantôt larmoyant avec les vieux Goodbye My Lover, Same Mistake,.. Tantôt nettement plus enjoué avec les  récents Stay the Night, et autres Bonfire Heart, James se donne, livre un bon show et clôture avec bio cette troisième édition du Ronquières Festival.

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