On est allé voir la Boiler Room de Boys Noize
"
Auteur·ice : Arthur Deplechin
10/04/2018

On est allé voir la Boiler Room de Boys Noize

Il y a quelques jours, on a envoyé deux équipes à une Boiler Room à Liège pour aller taper du pied avec Sterac, Nastia et Boys Noize en sirotant des Eristoff. On vous raconte.

Team 1 : Départ de Bruxelles pour arriver à Liège en fin d’après-midi. On arrive sur les lieux aux alentours de 18h. Des centaines de personnes sont déjà là rangées deux par deux dans la file. On avance doucement sous la pluie et la grêle pour finalement se glisser à l’intérieur au bout d’une petite heure. On passe dans de longs couloirs qui mène à un grand hangar entièrement aménagé pour l’occasion. Pas mal.

Sterac débute la soirée calmement avec un titre d’ambient, le temps que tout le monde soit bien présent dans la salle quand il commence à passer sa techno toute en retenue. Le producteur néerlandais ajoute un peu de house vers le milieu de son set et alterne avec quelques touches disco mais revient toujours à son style de prédilection : la techno sombre, puissante et profonde.

Team 2 : Départ de Lille arrivée sur Liège à 20h30. Le temps d’engloutir un durum de gare et on file dans un bus qui nous amène au fameux hangar. La queue a été remplacée par quelques fans de la première heure de Boys Noize qui cherchent à repérer son entrée en fumant des clopes. On entre pour retrouver le premier groupe et voir la fin de Sterac.

Le son résonne un peu par endroits mais Nastia débarque le bob vissé sur la tête et le regard fixé sur ses platines pour livrer un set qui restera certainement dans les annales de Boiler Room. L’ukrainienne oscille entre des sonorités industrielles et acid et finit par lâcher quelques sourires à un public sous le charme. On passe rarement sous la barre des 130 BPM, belle première Boiler Room.

On décide d’aller prendre l’air quelques minutes et on finit par croiser Boys Noize au détour d’un couloir qui tape discute tranquillement avec des gens entre deux demandes de selfies. Ambiance détente propre à Boiler Room. On se faufile près du booth pour la fin de Nastia qui décide de frapper fort et de finir en beauté avant de céder sa place au maître de la soirée.

À peine arrivé derrière les decks, on voit que Boys Noize est là pour s’amuser. Les basses tremblent quand il entame ses premiers titres; on est au climax de la soirée. Alexander Ridha est là pour présenter son prochain album et ça se sent : environ la moitié de son set est composé de ses propres titres et remixes plus ou moins récents.

On passe de l’acid house à la techno d’un morceau à un autre c’est brutal, animal, du Boys Noize pur et dur. Une heure et demie plus tard, le son se coupe (trop tôt ?) après avoir un dernier titre de Killer (jeu de mot pourri possible). Un des meilleurs sets Boiler Room de l’année à en croire certains experts, on repart conquis.

Merci à Fifty PR et Boiler Room !

Photo : Maxime Dechamps

@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@