[Pias] Nites : l’énergie folle de Pendentif et The Wombats emporte La Maroquinerie
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Auteur·ice : Charles Gallet
11/03/2018

[Pias] Nites : l’énergie folle de Pendentif et The Wombats emporte La Maroquinerie

Les [Pias] Nites… lorsqu’on est provincial et amoureux de la musique, ce nom résonne un peu étrangement à nos oreilles. La promesse de concerts intimistes et à la programmation toujours de qualité. Alors quand l’auteur de ces lignes a fini, un peu à contrecœur, par débarquer à Paris, il a forcément mis ces soirées particulières dans sa to-do list.

L’occasion s’est présentée ce jeudi 8 mars avec la première [Pias] Nites de l’année à l’affiche plus qu’alléchante puisqu’elle réunissait Wildes, Pendentif et The Wombats à la Maroquinerie.

Bien sûr, on n’est pas encore totalement habitué aux horaires des salles parisiennes, ni au prix assez prohibitif de la bière (imaginez une pinte de Jupiler à 6€50, non vous ne rêvez pas… ici c’est Paris) et on arrive donc un poil à la bourre pour avoir juste le temps de capter les trois derniers morceaux de la Londonienne Wildes. Elle semble développer de sa voix cristalline une pop à la fois aérienne et émotionnelle, qu’elle joue de la guitare ou soit accompagnée au piano. Le moment semblait beau et intime pour la première date de la demoiselle dans la capitale française. Affaire à suivre donc.

Pour toute personne qui connait la Maroquinerie, on sait que la salle a tendance à facilement se transformer en sauna. Le concert affichant sold out, on a donc chaud, très chaud. Et la température va encore monter d’un cran avec l’arrivée sur scène des Bordelais de Pendentif, venus présenter ce soir-là leur second album Vertige Exhaussé qui marque un changement de style pour le groupe, désormais incarné vocalement par la Parisienne Julia Jean Baptiste.
Ce jeudi soir, le groupe nous a confirmé sa réputation méritée de performers hors pair capable de retourner une salle en une chanson et nous a conquis par son énergie à toute épreuve. Ravi d’être là, échangeant avec humour avec son public, Pendentif transforme une musique parfois froide et atmosphérique sur album en véritable bombe sismique et sensuelle une fois transposée en live. Un vrai groupe de scène quoi, qui fait du bien et qui nous emporte avec lui avec une facilité presque déconcertante. Ils en profiteront d’ailleurs pour nous rappeler qu’ils repasseront le 16 octobre à la Maroquinerie pour un concert en tête d’affiche “d’approximativement 14 heures“.  On a déjà prévu notre pack de RedBull.

Un coup de vieux, c’est ce qui nous frappe quand on voit débarquer The Wombats sur scène. On se rappelle alors que la dernière fois qu’on les a vus sur scène, c’était pour leur premier album en… 2008. Et dix ans plus tard, les choses n’ont pas changé, si ce n’est que les bonhommes sont passés de jeunes pousses à vieux briscards d’un rock indé anglais assez réjouissant et toujours dirigé par deux idées assez simples : le plaisir et l’énergie. En une note, ils auront retourné une salle toute acquise à leur cause. Venus présenter leur nouvel album Beautiful People Will Ruin Your Life, ils sont aussi surpris que nous de voir le public reprendre si facilement en choeur les paroles d’un album sorti à peine deux semaines plus tôt. Pendant une heure, les trois larrons venus de Liverpool ont enchaîné les pépites pop et les tubes présents sur leurs quatre opus. Pour notre part, l’effet nostalgie bat son plein  sur des titres comme Moving To New York, Kill The Director ou encore Tokyo. Mais c’est bien sûr l’inévitable Let’s Dance To Joy Division qui finira par nous achever et nous coller un gros sourire aux lèvres. On avait à nouveau 20 ans, et on n’en demandait pas tant.

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