(Report) Foster The People illumine l’Elysée Montmartre
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Auteur·ice : Charles Gallet
15/07/2017

(Report) Foster The People illumine l’Elysée Montmartre

C’est une chose étrange que de faire des concerts pour “présenter” un album. C’est à double tranchant, à la fois un défi et un pari. Tout peut bien se passer comme se casser la gueule. On se souvient de triste mémoire du concert assez catastrophique de La Femme au Grand Mix de Tourcoing qui avait vraiment mis à mal tout l’amour qu’on avait pour le groupe (bon depuis ils se sont rattrapés hein…).
Concernant Foster The People, les choses sont un peu différentes. L’auteur de ces lignes n’aura aucun mal à avouer sa totale partialité concernant un groupe qu’il porte dans son cœur pour des raisons musicales mais pas que.
On était donc assez impatient de retrouver le groupe californien, trois ans après un concert mémorable à Werchter et 10 jours avant la sortie de son troisième album Sacred Hearts Club. Et comme d’habitude, FTP n’a pas déçu, bien au contraire. Résumé.

C’est dans un Elysée Montmartre chauffé à blanc, qu’on pénètre ce soir là. Le concert était sold out mais vu le public, essentiellement jeune et féminin, on avait de la place pour respirer ce qui n’est pas toujours le cas dans les salles parisiennes.
C’est avec une de leurs nouvelle chansons, la surprenante Loyal Like Sid & Nancy, que le groupe débarque sur scène sur les coups de 20h30. Elle nous frappe directement de par sa puissance et son volume sonore et marque le début d’un concert qui sera fidèle à cette image: massif et dansant.
Durant plus d’1h30, le groupe enchainera les morceaux issus de ses deux premiers albums Torches et Supermodel tout en insérant des chansons de leur futur album. On retrouvera donc avec bonheur des titres tels que Are You What You Want To Be ou le très psychédélique Pseudologia Fantastica.
Foster The People ne se contente pas de rejouer ses succès mais les retravaille clairement pour la scène, les modifie, les manipule pour les rendre à la fois plus imposants et plus dansants. On sent une réelle énergie communicative provenant de la scène et un véritable bonheur d’être là et de jouer pour un public qu’il n’avait pas vu depuis un long moment. Mark Foster parcourt la scène de long en large poussant le public à se lâcher, à danser et plus que tout, à communier.
Au niveau des nouvelles chansons, on remarquera que SHC et Doing It For The Money sont clairement faites pour la scène tandis que Sit Next To Me offre une petite réspiration bienvenue dans cette enchainement de chansons dansantes. Au niveau des découvertes Lotus Eater se révèle une excellente surprise au potentiel tubesque assez évident. Petite déception tout de même : l’absence dans la setlist de l’excellente Best Friend mais qui fut tout de même compenser par l’apparition de la trop méconnue Broken Jaw.

Concernant la mise en scène, on notera avec plaisir le retour aux lumières de Zachary Matusow, qui avait participé à la première tournée du band. On sent qu’il connait le groupe par coeur et il nous offre des lumières qui collent parfaitement aux chansons, entre les teintes rouges, bleutées, et parfois très années 80, les lumières participent pleinement au show et nous permettent de nous imprégner mieux encore des chansons.

On est donc ressorti de ce concert le cœur réchauffé et l’âme pleine d’envie de positivité. Les Californiens nous ont offert une prestation solide, dansante, parfois surprenante, et les six chansons inédites dévoilées ce soir n’augurent que du bon pour ce Sacred Hearts Club qu’on attend désormais de pied ferme. Vivement, donc.

@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@