À Bourges, Voyou a enjolivé le Printemps
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Auteur·ice : Coralie Lacôte
31/05/2023

À Bourges, Voyou a enjolivé le Printemps

Depuis son premier passage remarqué en 2017, l’eau a coulé sur les rives de l’Auron. Après le triomphe des Bruits de la ville, un EP, un disque instrumental et quelques collaborations, Voyou était de retour au Printemps de Bourges Crédit Mutuel pour nous présenter Les Royaumes Minuscules, sa nouvelle odyssée pop et ensoleillée.

Enregistré entre le Brésil et la France, ce disque est un monde que le musicien a pris le temps d’explorer, d’éprouver et de développer. Laissant de côté ses amours électroniques pour celui des instruments organiques tels que les percussions, les cuivres ou les violons, Voyou s’est livré à un travail minutieux voire pointilliste pour laisser apparaître les largesses de ce nouveau territoire sonore. Comme un jeu vidéo, l’album nous ouvre les portes de royaumes que l’on peut visiter comme bon nous semble. Sur la map étendue de son univers pop, on se déplace, rencontre des insectes, des trajectoires et des histoires qui émeuvent autant qu’elles réconfortent. Sans doute réside ici l’un des secrets de cet opus : loin des postures, le musicien enjolive le quotidien sans pour autant tomber dans les lieux communs de la banalité. Une introspection qui prend les couleurs de l’universel et nous frappe en plein cœur. Compagnon des jours heureux comme des instants nébuleux, ce disque s’inscrit dans la collection de ceux qui nous consolent, nous rassurent, ceux que l’on garde précieusement enregistrés dans nos téléphones pour pouvoir aisément s’y replonger.

« Bienvenue·s dans les Royaumes Minuscules »

© Jean-Adrien Morandeau

La Vague Parallèle : Salut Voyou ! La dernière fois que nous t’avons rencontré c’était pour la sortie de ton EP Des confettis en désordre. Comment vas-tu depuis ?

Voyou : Ça va très bien. Il s’est passé pas mal de choses depuis. J’ai passé beaucoup de temps à travailler. Et là enfin, après toutes ces années à ne faire que de la musique seul dans mon coin, arrive cet aboutissement magnifique que sont les concerts et les festivals.

© Jean-Adrien Morandeau

LVP : On se retrouve aujourd’hui au Printemps de Bourges. Ce n’est pas la première fois que tu y joues. Tu as notamment été repéré ici en 2017. Que représente ce festival pour toi ?

Voyou : Ça a été un des premiers festivals qui m’a donné accès aux professionnels de la musique. C’est au Printemps de Bourges que sont venues me voir les personnes du label Entreprise avec lequel je travaille encore aujourd’hui, 6 ans plus tard. C’est assez fou. Une des personnes du label m’a vu en première partie de mon amie Mai Lan aux Étoiles et a dit à son associé qu’il fallait qu’ils assistent à mon concert au Printemps de Bourges qui était le lendemain ou deux jours après, pour les iNOUïS. Ils sont donc venus de Paris et ont fait l’aller-retour. On ne se rend pas compte à quel point d’un coup ça propulse des artistes devant un paquet de professionnels. Quand tu n’habites pas à Paris, que tu n’es pas de toutes les soirées parisiennes, c’est hyper dur d’avoir accès à ces gens-là. Grâce aux iNOUïS, j’ai fait un concert devant pas mal de labels, de professionnels de la musique, de programmateurs, etc. Ça s’était très bien passé. C’était l’année où Eddy de Pretto a gagné. Je n’étais pas très loin derrière lui. Je crois que c’était voué à ce que lui gagne, qu’il ait la carrière qu’il a eue et que moi je ne gagne pas forcément mais que j’aie la carrière qui est la mienne aujourd’hui. Je trouve que c’est très aligné et j’en suis heureux. Donc ça me fait très plaisir de revenir ici pour présenter le deuxième album, sachant qu’en plus on y a aussi joué le premier en 2019.

LVP : Tu as commencé ta nouvelle tournée avec des dates à Nancy, Lille, Brest, Nantes et Rennes. Comment s’est passée la reprise ? 

Voyou : La reprise s’est très bien passée, même si je ne peux pas vraiment parler de reprise puisqu’on défend un show qui est différent de tous les concerts que j’ai faits auparavant. J’ai eu plein de formules différentes avec Voyou. Là, c’est la première fois que je me passe complètement de machines, de séquences et de clics. On joue des morceaux tout·es seul·es, c’est très agréable. Je découvre ça : le fait d’être sur scène sans machine, sans séquence, avec un maximum de liberté. J’ai des musiciennes et des musiciens qui sont pour la plupart des personnes avec qui je n’ai pas joué, à part Laura qui était avec moi sur la première tournée. Donc tout est redécouverte, c’est génial ! Je suis content du concert qu’on a mis en place. L’accueil est super. Pour l’instant, on a été complet dans toutes les salles dans lesquelles on a joué, ce qui est ultra agréable. La dernière tournée que j’ai faite était en solo après le live show qu’on avait monté à plusieurs, pour le besoin des salles pendant la pandémie. Et avant ça, c’était une tournée où c’était à la fois très réjouissant et un peu compliqué puisqu’on n’avait pas toujours du monde sur les dates. On sentait qu’on peinait un peu à faire venir du public. Là, ça se passe très bien pour l’instant donc je suis heureux.

LVP : On se souvient des différentes formules que tu as évoquées. On t’a connu seul puis accompagné, sans et avec un superbe décor sur la tournée des Bruits de la Ville. Les Royaumes Minuscules sur scène, ça donne quoi ? 

Voyou : J’ai dessiné une nouvelle scénographie que j’aime beaucoup et qui va dans le sens de la direction artistique de l’album, c’est-à-dire très colorée et pleine de nature. C’est une toute nouvelle scénographie mais qui reste dans l’idée de la précédente, avec tout ce qu’on a appris aussi de compliqué puisque celle d’avant prenait beaucoup de place et un temps monstrueux à monter et démonter. Là, on est sur un décor qui est beaucoup plus simple à installer mais qui prend exactement la même place visuellement. On n’a pas d’écrans LED, de semi-remorques pour le déplacer. On ne peut pas avoir ces choses-là. Et en même temps, j’adore l’idée d’avoir un décor, qui va vivre aussi grâce à mes techniciennes. Ma lighteuse va mettre de la couleur sur un élément qui est figé à la base et le faire vivre. Ça ressemble finalement beaucoup à un décor de théâtre, avec plusieurs plans et un fond. Je suis très heureux de ce décor et j’adore comment ma lighteuse le fait vivre.

© Jean-Adrien Morandeau

LVP : Avant de te produire sur scène, il y a évidemment la création de l’album. Or, c’est une partie que tu sembles pleinement investir. On perçoit une véritable attention portée à l’orchestration, au travail des textures, des harmonies, etc. Est-ce que tu avais des envies particulières pour cet album ? 

Voyou : J’avais très envie de faire exactement ce que je voulais, de ne pas me poser de questions sur la manière dont j’arrangeais le disque par exemple, ou sur les instruments que j’utilisais. J’ai eu la chance de faire avant un disque instrumental, ce qui m’a donné des espaces de liberté et de recherche sur les arrangements et sur les manières de créer de nouvelles textures. J’ai appris des nouveaux instruments aussi pour pouvoir les enregistrer et avoir plus de liberté dans ma manière de les arranger. Pour cet album, l’idée était d’être très libre et de faire quelque chose qui se passe au maximum de la matière électronique, c’est-à-dire de revenir aux vrais instruments. Sur le disque, il n’y a quasiment aucune matière électronique. Il y a deux synthés, et des orgues de temps en temps mais c’est aussi un instrument organique. C’est très axé sur le piano, la guitare, les cuivres, les cordes et les voix. Il y en a beaucoup, notamment des chœurs féminins. En fait, ma volonté était de me permettre de faire tout ce que je voulais. Ce que j’ai toujours eu la chance de pouvoir faire avec mon label. J’ai aussi eu pour cet album la volonté d’enregistrer toute la partie rythmique du disque en live.

LVP : Tu es parti au Brésil pour ça, non ? 

Voyou : Oui ! On y a refait tout le disque en percussions, batterie et basse, en une journée. On a tout joué en live sans rien retoucher. On a tout laissé tel quel. C’était génial à faire. D’ailleurs, c’était une vraie volonté d’aller chercher le groove et le son de ces personnes et des studios dans lesquels on travaillait. Et aussi d’avoir ce truc très live où on ne se pose pas de question, où ça avance, où tu as confiance en l’humain. J’adore la musique électronique mais pour ce disque-là, j’avais besoin de revenir à quelque chose d’assez organique. Je pense en plus que c’était cohérent avec le thème de l’album.

LVP : En écoutant ce disque, on a l’impression d’entrer dans un monde. Il y a une vraie cohérence d’un point de vue sonore mais aussi narratif. Ce qui est renforcé par l’Intro et la chanson-conclusion Les Royaumes Minuscules. C’était volontaire ? 

Voyou : J’ai toujours des paysages et du son dans la tête, des choses qui tournent en boucle. Je pense que je me perds un peu là-dedans et que j’en extirpe beaucoup de choses pour faire des chansons. Je ne me pose jamais la question de ce à quoi ça doit ressembler esthétiquement. Quand je fais un morceau, je ne me pose pas de questions sur la cohérence, mais je crois que je suis habité par des choses qui font que c’est une continuité. C’est aussi l’avantage de tout faire moi-même, je n’ai pas besoin de trouver des personnes avec qui il y aura cette cohérence. Vu que j’écris les textes, que je fais les musiques et que j’arrange, ça se fait naturellement. Je pense d’ailleurs que cet album s’inscrit dans la lignée de ce que j’ai fait avant. Mais il y a une évolution lente qui se fait, peut-être sur les manières de faire. Après, une fois que tout est prêt, je rentre en studio pour l’enregistrement.

LVP : À ce moment-là, tu t’interroges sur l’objet final ?

Voyou : J’ai un ingé son qui le fait pour moi. On détermine ensemble les directions mais il sait exactement ce que j’aime, ce que je fais, ce que j’écoute, ce qui m’inspire, puis il est là pour me faire entendre ce que j’entends. Donc j’enregistre tous les instruments et lui les fait sonner comme j’aime. Après comme le temps en studio est compté, j’arrive avec des morceaux qui sont déjà arrangés à 90 %.

© Jean-Adrien Morandeau

LVP : Quatre années séparent cet album du premier. Entretemps, tu as sorti deux EP, dont un instrumental. C’était important pour toi de prendre un peu de temps avant de sortir ce deuxième album ? 

Voyou : Oui. L’exploration sonore est importante. Je ne pouvais pas sortir un album avant. Je ne peux pas publier des morceaux si je ne suis pas allé au bout de la réflexion, des paroles, etc. Il y a des chansons pour lesquelles les textes m’ont pris 2 ou 3 ans à écrire. Donc très longtemps, parce qu’avant de les comprendre, il fallait que je vive avec ces questionnements, que je les observe chez les autres et que je saisisse ce dont j’étais en train d’essayer de parler. Par exemple, je n’aurais jamais pu écrire un morceau comme L’hiver si je n’avais pas pris des années à savoir ce que j’allais dire de ça. Il fallait que je sois connecté à cette chose-là en permanence. Je ne peux pas écrire un album tous les ans. D’abord parce que je fais tout tout seul, donc ça me prend beaucoup de temps, mais aussi parce que les textes me demandent de vivre beaucoup de choses pour pouvoir les raconter. Sinon, je ne me sens pas aligné avec ce que je chante et surtout, j’ai l’impression de parler de choses sans être en pleine possession des sujets. Je ne trouve pas ça intéressant d’écrire des choses sans savoir exactement ce qu’on raconte.

 

LVP : Ton rapport à l’écriture se déploie donc dans le temps. Est-ce qu’il t’arrive malgré tout de te poser à une table et d’écrire parce qu’il te faut un texte, ou de partir en résidence d’écriture ? 

Voyou : Je fais des résidences d’écriture mais la plupart du temps quand j’y vais, je ne fais rien. Pour moi, le but d’une résidence d’écriture c’est de me déplacer à un autre endroit où je vais avoir l’esprit libre pour pouvoir penser à des choses. Si un texte naît de ce moment, c’est génial mais sinon, ce n’est pas grave. Je laisse ma tête réfléchir, ne se poser aucune question et être dans un environnement différent. Vu que je passe beaucoup de temps chez moi à Paris, avec des ami•es, dans un environnement qui bouillonne, le fait de me retrouver en résidence d’écriture à la campagne pendant quelques jours par exemple, ça veut juste dire être à un endroit où tout ce que je vis et que je n’ai pas le temps de digérer peut me revenir et être pensé avec un peu de clarté puisque je ne suis pas au milieu de ça. C’est dur de penser à une chose quand tu es en son cœur.

LVP : L’écriture est importante pour toi ? 

Voyou : Oui, c’est très important. Je me suis rendu compte que mine de rien écrire m’apporte un certain équilibre psychologique. C’est un peu ma thérapie. Je suis très conscient des choses qui m’arrivent, qui peuvent être un peu perturbantes, qui font du mal, questionnent, qu’on n’a pas le temps de comprendre mais qui pourtant nécessitent des thérapies. Finalement, je passe beaucoup de temps avec ces sujets-là. L’écriture le permet. Quand j’écris un morceau sur la dépression, je prends du temps avec ce sujet parce qu’il m’importe, parce que je l’ai vu chez des ami·es ou dans ma famille. Passer du temps avec ces thématiques permet aussi de les penser. C’est avoir du temps pour pouvoir mettre de la pommade dessus, les comprendre et avancer avec sereinement. C’est assez pratique. D’ailleurs, je pense que ce n’est pas obligé que le résultat soit bien. Ce n’est pas une question de don. Tout le monde devrait s’octroyer des temps de réflexion sur ce qui lui arrive. On n’a plus le temps de le faire. On est tellement stimulé en permanence par des choses inutiles, qu’on ne prend même plus le temps de penser ce qui est vraiment primordial : notre santé mentale, nos traumas, les choses qui nous arrivent, qui nous font du mal, etc. Pouvoir passer du temps dessus, les raconter, se les raconter à soi-même, les décrire, essayer de les comprendre et d’aller au fond, même si le résultat n’est pas excellent, ça fait du bien.

 

LVP : On note ce précieux conseil. Comme on le disait précédemment, on perçoit à travers ce disque un vrai travail de composition avec des couches qu’on peut explorer ou non. On décèle de nombreux détails, à l’image de ta pochette. Pourtant, on peut également l’écouter avec beaucoup de légèreté. Est-ce que c’était un équilibre recherché ? 

Voyou : Je conscientise le fait que je le fais mais parce que moi-même, j’ai une certaine pudeur avec ce que j’écris. Il y a des sujets que j’aborde dans mon disque qui sont liés à certains de mes traumas. Je passe beaucoup de temps avec ces chansons. Je les chante sur scène. Si jamais je ne mets pas de distance ou un certain niveau de lecture, si je n’insuffle pas quelque chose de plus joyeux et plus tendre, et bien finalement même pour moi c’est compliqué. Donc l’équilibre se fait en premier lieu pour moi et ensuite pour les autres. Je me rends compte aussi que pour des sujets extrêmement lourds, au-delà de le faire pour moi, ce ne serait rendre service à personne que d’essayer d’en parler en mettant une musique grave et en utilisant des mots très durs. Il y a des sujets qui nécessitent ça, mais je trouve que c’est important de réussir à regarder un peu de travers pour envisager d’autres manières de voir les choses, d’être capable de se réjouir de ce qu’on vit, de se dire que les choses sont comme ça à un moment donné mais qu’elles peuvent être autrement, que parfois ce n’est qu’une question de temps ou de point de vue. Les choses changent et tout ça nous construit. Si jamais on ne se dit pas que ça peut nous structurer dans le bon sens et de la bonne manière, on ne supporte plus les trucs durs qu’on vit et on est en dépression constante.

© Jean-Adrien Morandeau

LVP : Tu abordes des sujets très intimes dans ton album. Est-ce pour cette raison que tu t’es entouré pour sa création d’ami·es ou de personnes avec lesquelles tu avais déjà collaboré ? C’est important pour toi de continuer à travailler avec les mêmes personnes ?

Voyou : Tout d’abord, je le fais parce que j’adore travailler avec mes ami·es. Ce sont des gens que j’aime et que j’estime artistiquement. Quand je travaille avec Laura Etchegoyhen, November Ultra, Pi Ja Ma, Samuel Fraga, Mauricio Badé, Diogo Strausz ou Grégoire Letouvet, je le fais en premier lieu parce qu’elles·ils sont excellent·es dans ce qu’elles·ils font. Je me sens extrêmement chanceux de pouvoir travailler avec elles·eux, d’avoir par exemple ces filles qui chantent sur mon disque. Ce sont des chanteuses incroyables, qui ont une vraie notion de la mélodie, du placement des voix et qui ont des connaissances que je n’ai pas. Là où elles et ils interviennent, c’est toujours sur des choses pour lesquelles je n’ai pas eu une vie entière pour travailler dessus. Il y a des parties que je maîtrise comme l’arrangement, la composition, l’écriture ou les cuivres. Mais quand Laura Etchegoyhen prend la direction des chœurs, c’est qu’en réalité elle a fait ça toute sa vie et qu’elle sait exactement où se placent les voix qu’elle a avec elle, ce qu’elle peut en faire, qui doit chanter quoi et de quelle manière. Elle vient apporter un vrai savoir-faire que je n’ai pas complètement. Pareil avec Grégoire sur les arrangements de cordes. Je lui livre de la musique et un arrangement de cordes mais lui sait comment s’écrivent les partitions pour les cordes et comment le timbre de chaque instrument répond à celui d’à côté. Donc je lui donne un brouillon qu’il va mettre au propre, rendre beau et cohérent. De la même manière, quand Guillaume Ferrand vient jouer du piano, ce sont des parties que j’ai déjà jouées et qu’il refait pour certaines parce qu’il a une sensibilité et une vraie connaissance de son instrument. Le piano étant mon cinquième ou sixième instrument, je ne peux pas le jouer comme lui. Je me sens très chanceux d’avoir ces personnes, qui sont devenues mes ami·es parce qu’on s’est rencontrés à travers la musique, qu’on a été amené·es à travailler ensemble et qu’on a une sensibilité et des envies communes. Toutes les personnes que j’ai citées ont très envie qu’on fasse de belles choses en France et qu’on ne se limite pas à faire de mauvaises chansons destinées à la radio.

 

LVP : Pour finir, quels sont tes artistes coups de cœur dans la programmation du Printemps de Bourges cette année ? 

Voyou : J’aurais adoré voir Zaho de Sagazan que je n’ai toujours pas réussi à voir. Je pense qu’il y a aussi plein de concerts chouettes dans les iNOUïSMarguerite Thiam par exemple. J’ai été sélectionneur pour Le Chantier des Francos et je voulais la choisir mais ce n’était pas possible. Donc j’aurais bien voulu la voir sur le festival. Et sinon, hors des iNOUïS, je dirais Agar Agar.

LVP : On finit sur une belle sélection. Merci Voyou !

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