| Photo : Emma Wallbanks
Prévu pour le 25 mars prochain, Warm Chris est le quatrième album d’Aldous Harding, produit avec son collaborateur de toujours John Parish (à l’œuvre pour Tracy Chapman, Eels ou PJ Harvey). En guise d’introduction, on découvre le lumineux Lawn sur lequel la Néo-Zélandaise dépoussière sa folk légère et voluptueuse, qui n’a cependant rien perdu de son mordant.
Car il ne faut pas s’y méprendre : la légèreté d’Aldous Harding n’a rien à voir avec une quelconque naïveté. Ses textes brillent d’une poésie romantique au sein de laquelle la logique ne s’invite que très rarement. Les mots et les images qu’ils portent fluctuent sans véritable fonction, comme des bagatelles de pensées partagées gratuitement, sans rien attendre en retour. Et tout naturellement, ça fait des merveilles. En témoigne son dernier album Designer et les mystiques The Barrel ou Zoo Eyes qui tournent toujours en boucle chez nous.
Le premier single de cette nouvelle ère se veut aérien, porté par une voix délicieusement aiguë et voilée qui se pose sur des boucles de piano et une suite frénétique de percussions propres à l’univers de la chanteuse. Le clip qui l’accompagne est – comme toujours avec elle – extrêmement léché, incontestablement cryptique et délicieusement chelou. Pour avoir eu la chance d’entendre ce qui arrive après, on peut vous assurer que Warm Chris va marquer cette année 2022 déjà pleine de promesses.
Une tournée européenne débutera au Cirque Royal de Bruxelles le 03 mars avant de s’aventurer dans les salles françaises de Paris (Le Trianon, 9 mars), de Nantes (Le Lieu Unique, 11 mars) et de Lyon (Epicerie Moderne, 12 mars). C’est utile de vous préciser que c’est un immanquable ?
Caméléon musical aux allures de mafieux sicilien.
