| Photos : Lucinde Wahlen
Dans moins d’un mois, le premier album plus que prometteur de JAKOMO atteindra nos oreilles impatientes. En service depuis 2017, l’heure est quasiment venue pour le groupe d’indie rock bruxellois de nous emmener avec lui dans son univers où s’entremêlent les sonorités les plus chaudes à cette plume tourmentée. En guise de dernier préambule : Atlas, petit bijou aux riffs de guitare lancinants.
Le nom de JAKOMO ne doit semble-t-il plus vous être inconnu en ce début d’année tant Lobby, premier album à paraitre chez On The Level pour le trio bruxellois, met en ébullition toute la scène indie rock du pays. Et si à l’inverse, JAKOMO ne vous dit rien, surtout ne partez pas. On adore vous faire découvrir nos coups de cœur à la rédaction. Née avec l’envie folle de raconter les aléas turbulents de jeunes adultes en pleine vingtaine, JAKOMO se lance sans prétention dans un rock aussi suave que léché en débarquant tranquillement dès 2017 avec 20 Shades of You.
Une arrivée remarquée qui rapidement ne quittera plus nos playlists. En frôlant le podium du mythique Humo’s Rock Rally trois ans plus tard, la machine est lancée, rendant nos trois compères peut-être même encore plus motivés qu’avant. Les années passent et les morceaux s’enchainent jusqu’à la sortie d’un premier EP attirant toujours plus notre attention. Un premier album est alors annoncé deux ans plus tard. Et quelle excellente nouvelle.
Après nous avoir incité·es au déhanchement sur Call Me Out, après avoir réveillé notre sensualité sur Sexdroom, le groupe signe cette fois-ci un troisième single plus qu’éclatant. Une dernière étape avant l’arrivée de Lobby le 17 février prochain, qui ne fait qu’attiser notre curiosité sortie après sortie. Avec son esthétique très brute, son sens du détail et ses sonorités aussi colorées qu’un film de Paul Thomas Anderson, JAKOMO fait indéniablement partie de ces groupes belges résolus à donner un nouveau coup de souffle à notre singulière et alléchante scène belge d’indie rock.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.