Le Grand Chien de Barbagallo : entre beauté et voyages.
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Auteur·ice : Charles Gallet
15/11/2016

Le Grand Chien de Barbagallo : entre beauté et voyages.

Il serait injuste de résumer Julien Barbagallo à son rôle de batteur chez les Australiens de Tame Impala. Bien que la carte de visite soit prestigieuse et offre une exposition assez bienvenue à la ondeusique du Toulousain, Barbagallo est bien plus que cela. Multi-instrumentaliste de génie au CV long comme le bras, le bonhomme vient à nouveau nous chatouiller gentiment les oreilles avec un second album d’une beauté sidérante, Grand Chien, nom donné en hommage à son surnom “Big Dog”.

Soyez prévenus: l’écoute du nouvel album de Barbagallo est une drogue dure. Se plonger dans le sillon du vinyle de cet artiste iconoclaste sur la scène français, vous donnera envie d’y retourner encore et encore afin de se délecter de tous les petits détails et autres merveilles qui font la musique de ce grand chien fou et qui la rende à la fois brillante et addictive. L’hiver est autour de nous, le froid est revenu, mais l’album du français réchauffera vos âmes et vos cœurs aussi facilement qu’un bon bol de soupe préparé avec amour par votre maman.

Dès l’écoute de Nouveau Sidobre, on est happé et halluciné par tant de beauté et de facilité. Tout semble couler de source dans la musique de Barbagallo, une musique du monde, sans frontières, qui passe par la France, l’Australie, le Tchad ou l’Italie: une musique qui nous transporte aux quatre coins du globe en 10 chansons sublimes, qui puisent leur influence absolument partout pour les digérer et nous offrir ainsi un son unique qui ne ressemble qu’à lui et se nourrit de lui même.
Parce que, le bonhomme n’a certes pas de frontières mais il a clairement des influences. Tour à tour psychédéliques, pop, 70’s, influencées par les comparses de Tame Impala ou par Michel Polnareff, les chansons qui composent Grand Chien sont celles d’un équilibriste musical, qui parvient avec une facilité déconcertante à jongler entre les exigences d’un son indé frais et novateur, et l’universalité d’une pop mélodieuse en français.

On tombe donc en amour avec les mélodies de Barbagallo, de la joliment rythmée Moitié de Moi à la merveilleuse Pas Grand monde, il n’y a pas grand chose à jeter dans les mélodies classieuses et travaillées de l’artiste toulousain qui a lui même écrit, composé et joué de tous les instruments de son album.

Julien Barbagallo nous offre donc une véritable invitation au voyage, déclaration d’amour au monde et à toutes ses facettes musicales , les chansons qui composent Grand Chien se dégustent à l’infini. On y revient encore et encore pour y trouver des nouvelles textures, des choses qui sautent aux oreilles et qui nous donneront envie d’y revenir. On vous aura prévenu, mais le voyage en vaut la peine, pas pour l’arrivée, mais pour toutes les péripéties qui le font. Alors n’hésitez pas et plongez-vous dans le fleuve musical du Grand Chien. On y est bien.

Julien Barbagallo Grand Chien

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