Elles se préparent, elles arrivent enfin, et elles sont belles.. Les Nuits Botanique reviennent pour une 23ème édition. Et le moins qu’on puisse dire c’est que la team Vague Parallèle est fin prête à camper au Bota non stop du 12 au 22 mai, histoire de voir et découvrir la crème de l’indé.
Focus sur ce programme Ô combien alléchant.
Folkeux d’amour
Côté folkeux d’amour, on a couru acheté nos places pour Benjamin Francis Leftwich le 17 mai, avec qui on est tombés en amour grâce à l’incroyable premier album Last Smoke Before the Snowstorm, paru en 2011. Le même soir (daaaaaamn), Jamie Lawson jouera dans la salle voisine. Inconnu au bataillon ? Plus pour longtemps puisqu’il est la première signature de Gingerbread, le label d’Ed Sheeran. Il présentera son premier album éponyme sur lequel on retrouve la très belle (et certes un peu cheesy) Wasn’t Expecting That. Et tandis qu’on ira découvrir le premier LP de l’incroyable Ry X le 18 mai à l’Orangerie, notre coup de coeur ultime trainera du côté du Grand Salon le 22 mai : please applause Julien Baker. A peine 20 ans au compteur et déjà un premier album magnifique ayant charmé les plus grandes rédactions musicales indé grâce à la maturité du songwriting et la beauté de ses arrangements minimalistes.
Merveilles de chez nous
Cette année encore, les talents belges seront largement représentés, et pas seulement lors de la Nuit belge du 16 mai (Robbing Millions, Baloji, Stereo Grand, Victoria + Jean,..). Durant les 10 jours de festival, on pourra revoir les déjà confirmés Kennedy’s Bridge qui viendront présenter leur tout nouvel EP Contact, Alaska Gold Rush dont le premier album est sur le point de sortir, Noémie Wolfs (ancienne chanteuse d’Hooverphonic, désormais en solo), le très bon trio électro/rock Ulysse, les Liégeois de Dan San, l’excellent Konoba, les Sunday Charmers déjà présents lors de l’édition précédente des Nuits Bota (et c’était leur premier concert. Tranquillou.) ou encore Nicolas Michaux, auparavant leader d’Eté 67, qui viendra montrer les merveilles dont il est capable en solitaire.
On pourra également y découvrir les groupes plus émergeants : Faon Faon, véritable OVNI de la scène belge, mais aussi Jérémy Walch, échappé de Paon et Lucy Lucy pour un projet solo, les jeunes Beffroi qui, grâce à deux morceaux seulement se sont déjà payé quelques fort belles scènes (Botanique, Reflektor, bientôt celle des Ardentes,..) et Blondy Brownie, duo féminin signé chez Luik Records et enchainant les collaborations (Antoine Wielemans de Girls in Hawaii, Tim Clijsters de BRNS, Tortoise,..).
Nouvelle vague française
Les Nuits Botanique seront aussi l’occasion pour la nouvelle vague française de s’exporter à Bruxelles. On y retrouvera la folie de La Femme, des bizarreries transcendantes de Flavien Berger et les jeunes cool de Feu! Chatterton, Bagarre et Radio Elvis.
Et les autres
Les fans d’indé pur ne pourront évidemment pas rater les génies de Mogwai, le set oppressant (mais tellement jouissif) de Suuns, et Luh, le nouveau projet d’Ellery James Robert (ex-Wu Lyf) en duo avec Ebony Horn. Niveau électro, les immanquables sont évidemment Acid Arab et Fakear.
Puis en vrac, on ira aussi faire un tour du côté des concerts de Vanessa Carlton (ne serait-ce que pour faire CECI), du duo indie folk israélien Lola Marsh, des Français complètement dingues de Naive New Beavers, de la délicieuse collaboration Roméo Elvis x Le Motel ou encore du Canadien Kaytranada, sur le point de sortir son nouvel album 99.9% (pour nous l’un des meilleurs disques de ce début d’année).
Infos et tickets sur Botanique.be
Et histoire de déjà bien vous mettre dans le bain, voici la playlist du festival.
J’aime bien les disques et la phrase “ils sont allés au dancing”. Je fais des podcasts (Cuistax, checke sur iTunes) et des pâtes aux lardons.