“CORPS explore les tréfonds de l’être humain, carnivore, romantique, destroy et consommateur. À la fois dandy, punk et rappeur raté, CORPS, tout de rouge vêtu, dévoile un premier album hybride, animal et subversif. Qui n’a jamais songé à se laisser aller dans les bas-fonds ? On y dessinerait un paysage idyllique, métal et plastique sur fond de post-apocalypse rouge sang.”
Dès sa manière de se décrire, CORPS intrigue autant qu’il mystifie. Et dès les premières mesures d’INGÉNUE, le sentiment étrange est amplifié. Cheveux plaqués en arrière, long manteau de cuir et voix si grave qu’elle en fait trembler les subwoofers, ce personnage vient tout droit d’un film de Tarantino. CORPS, c’est un cocktail saturé de rouge et de noir pour les assoiffés, une chanson hard qui séduit.
À la fois drôle et terrifiant, l’artiste se dévoile en clair-obscur en maniant l’art de la dualité comme personne. Dualité toujours, le premier et le second degré se confondent pour ne former plus qu’un CORPS. Alors que ce n’est que le premier extrait de l’album CARNIVORE à venir, ce clip de Ludovic Verwaerde promet en tout cas une certitude au milieu des questions : nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Petit, je pensais que Daniel Balavoine était une femme. C’était d’ailleurs ma chanteuse préférée.