Dans les nuages avec Slow Down Babe de Freak Slug & Dwyer
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Auteur·ice : Capucine Renaud
25/06/2021

Dans les nuages avec Slow Down Babe de Freak Slug & Dwyer

Si vous aussi vous en avez marre d’attendre le grand retour de Men I Trust, on a l’en-cas qu’il vous faut ! Le 4 juin dernier, Freakslug sortait son nouvel album Slow Down Babe. Un disque planant, à l’image de sa cover, qui a toutes les chances de donner vie à une nouvelle queen de la bedroom pop (terme disruptif)/dreampop raised in Manchester.

Retour en arrière

Freak Slug a déjà sorti de jolies petites choses avant Slow Down Babe. Tout commence en 2015 sur Bandcamp avec Who stole my bike qui donne une sensation de vertige tant les sonorités sont distordues et hors du temps. Il faudra attendre 2018 pour que le succès arrive avec Supermarket dans une ambiance relativement plus terre à terre et présentant un quotidien redondant et mélancolique. On pourrait les comparer à Cults ou encore Fazerdaze. Pour le moment, le groupe est surtout présent en Angleterre et se produit donc là-bas. Sans surprise, quand on regarde de plus près la playlist de Freakslug sur Spotify du nom de “Sunshine Baby *emoji tomate*”, on s’aperçoit des influences marquées du groupe ; Pixies, Princess Nokia, Juan Wauters, ou encore HOMESHAKE.

Slow Down Babe

Revenons en 2021, Freakslug se tient au côté de Dwyer, expert en lo-fi/hip-hop et Brad Stank pour le côté jazz/soul dont on a déjà parlé sur La Vague Parallèle. C’est le coup de foudre musical qu’on attendait : Slow Down Babe arrête complètement le temps durant 7 titres. La limace anormale commence avec Cerulean Blue qui sonne telle une comptine dans la tête. On a presque envie de se peindre en bleu pour se fondre dans le son. Sur Lilo, Nostalgia et Here I Am on sent clairement la prod Lo-Fi/hip-hop de Dwyer. Les deux voix sont en parfaite symbiose et nous laissent sur des vibes bien 90s.

Ensuite, Number rappellera à beaucoup les ami·es de Men I Trust et leur génial Oncle Jazz (2018) tandis que le titre éponyme nous laisse planer et ralentit la cadence avec des sonorités loin de la réalité. On finit sur Easy Peazy qui reprend parfaitement les codes utilisés dans tous les titres réunis, c’est-à-dire, l’effet comptine, 90s, lo-fi/hip-hop.

Bref, cet album de Freak Slug c’est du miel pour les oreilles ! On retiendra donc surtout Number pour notre part. Il est disponible sur toutes les plateformes de streaming musical. On t’invite à écouter pour en juger par toi-même :