Découvrez FANTOM, porte-drapeau de la glitch pop belge
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Auteur·ice : Flavio Sillitti
04/03/2022

Découvrez FANTOM, porte-drapeau de la glitch pop belge

Avertissement : le son qui suit va vous rester en tête pour le reste de la journée. Le nouveau visage de la scène pop belge porte le nom de FANTOM et s’apprête à délivrer toutes les paillettes et l’extravagance qu’il nous manquait. Avec son premier single Illuminati, il s’inscrit dans une veine glitchpop encore trop rare en Belgique. Fraîcheur, efficacité et charisme : FANTOM a déjà toutes les cartes en main. On a eu la chance d’échanger avec lui pour mieux cerner ce mystérieux spectre qui plane sur la nouvelle scène pop. 

 

Dans le jargon, le terme bop est un dérivé du genre bebop, un style de jazz qui se caractérisait dans les années 40 ou 50 par une efficacité mélodique à toute épreuve qui, même si le texte manquait de consistance, parvenait à séduire les foules. Aujourd’hui réutilisé pour définir les tubes d’Ariana Grande ou de Charli XCX, les bops sont tout simplement ces morceaux qu’il serait difficile de détester, ou sur lesquels nos bassins auront du mal à ne pas se dandiner. Illuminati est un de ceux là, et FANTOM sait de quoi il parle quand il s’agit de bop et de pop :

Plus jeune, j’étais fasciné par Lady Gaga. Aujourd’hui, c’est un peu moins le cas, je suis plutôt un fan de Caroline Polachek, Charli XCX ou A.G. Cook qui représentent bien la pop music que j’aime. Pour moi, « pop » se réfère à cette musique que tout le monde aime, qui utilise des éléments que les gens assimilent et aiment facilement. Du coup, un titre rock ou électro peut être qualifié de pop. Ca englobe beaucoup de choses.

Plus précisément, FANTOM situe son premier single dans une mouvance glitch pop, proche des expérimentations hyperpop du label PC Music (Danny L Harle, Namasenda, Hannah Diamond), mais avec “un travail plus poussé sur les textures de voix, sur l’énergie et l’esprit électro”. Ses textes, il les écrit lui-même et les imprègne de son propre vécu, tout en cultivant soigneusement un certain mystère autour de son personnage.

Ma musique est éclectique car je baigne dans plusieurs univers différents. Mais tous les morceaux se rejoignent par des sujets personnels et intimes.

Au niveau de l’esthétique et de l’image, FANTOM n’a rien à envier à personne et propose déjà des visuels aboutis qui donnent à voir l’étendue de sa créativité et de sa curiosité. Un résultat qu’il a pensé et réalisé en équipe avec toute une série de professionnel·les du milieu rencontré·es grâce à sa double casquette de rédacteur/journaliste pour le magazine flamand Enfnts Terribles.

Via cette expérience, lors de shootings ou d’autres événements, j’ai eu la chance de rencontrer des gens créatifs et très talentueux qui ont accepté de m’épauler pour mon projet et qui m’aident à confectionner mes premiers visuels et cette première version de mon personnage. C’est un vrai travail d’équipe collaboratif où la créativité passe en premier. 

Une chose est sûre : avec un démarrage en force comme celui-là, FANTOM est fin prêt pour dévoiler toutes les cartes de son jeu pop et étincelant. À suivre de près !


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