Jeudi
Ca fait un bail qu’on l’attendait : le Dour Festival est enfin là. On prend nos (trop nombreux) sacs, on monte dans le train, on galère un bon million d’années pour récupérer nos accès au festival et on débarque enfin sur la plaine de la Machine à Feu. Assoiffés, desséchés, déjà à moitiés épuisés mais heureux. On file à la Petite Maison Dans La Prairie pour voir les Belges de Recorders. Le festival était l’occasion pour le groupe de défendre son premier album Above The Tide, sorti en septembre 2014, mais aussi de présenter quelques nouveaux morceaux. On doit dire qu’on est plutôt convaincus par leur indie pop surénergique qui correspond exactement à ce dont on a besoin pour entamer ce nouveau cru dourien.
On se laissera séduire quelques minutes plus tard par les jolies voix des Français d’Isaac Delusion tandis qu’Unknown Mortal Orchestra éveillera ensuite doucement la part de psychédélisme qui sommeille en nous avec un set hors norme et éthéré, dans la lignée de leur dernière plaque Multi-Love, sortie en mai dernier. Pas de doute, Jagjaguwar (Black Mountain, Vietcong, Sharon Van Etten,..) a encore frappé. Habitués à se jouer des règles et des genres en place, le virtuose Ruban Nielson et ses deux potes nous ont scotchés au plafond le temps d’un show des plus hauts en couleur, naturellement et sans paillettes. La poudre aux yeux de toute façon, c’est pour les wannabes.
On passera aussi par la Boombox devant la fin d’un Starflam “de retour” suite à la sortie d’un best of comprenant deux inédits, histoire de dire. Enfin, en attendant, ils envoient toujours bien le pâté, et l’air de rien le public est quand même bien chaud comme la braise. Puis quoi qu’il arrive, on ne crachera jamais sur une petite ‘La Sonora’ à l’ancienne, comme ils disent.
La suite du programme nous emmènera jusqu’à la Last Arena où SiriusModeselektor nous rappelle à coup de grosses basses la belle époque de notre jeunesse biberonnée à l’EDM des années 2000. Rejoints par Siriusmo pour l’occasion, les berlinois de Modeselektor nous concoctent leur meilleur cocktail maison de beats made in Germany avant d’attaquer leur deuxième round à eux seuls plus tard dans la soirée.
Leur succédera sur scène le tant attendu Mark Ronson, qui, en grosse feignasse des plages d’Ibiza, n’a rien pu nous sortir de mieux qu’un dj set plat et sans saveur, servi par deux MCs de seconde zone en playback. Youhou. De passage à Dour pour passer chercher sa prime de l’été et tourner en rond autour des ses 2 tubes planétaires ‘Uptown Funk’ et ‘Feel Right’, le fils à papa britannique du moment nous aura décidément déçu.
Le héros de la soirée s’appelle Cashmere Cat. Le Norvégien nous a livré un live puissant mêlant une électro douce et élégante à des instrus à la limite de la trap. Magnifique.
On achève notre soirée avec le concert de Flume et son hexagone lumineux. On est assénés par des basses puissantes et des rythmes aériens. Juste parfait.
Vendredi
On retrouve It It Anita au Labo. Interview oblige, on est à nouveau à la bourre et on ne voit que la fin de leur set. Il n’y a pas grand monde devant la scène (gueule de bois à soigner ?) et c’est bien dommage puisque les quelques minutes de live qu’on a pu voir nous ont pas mal donné envie de retourner les voir. Une bonne tonne d’énergie (malgré la jambre cassée du chanteur, obligé de joué assis), 4 gars visiblement très heureux de se produire à Dour et une outro qui nous plonge dans une transe de plusieurs minutes.
On profite d’une petite demi-heure de libre pour inaugurer le bar d’à côté (bah oué, ’fais chaud hein, ho). Mais pas question de s’éloigner, car c’est déjà au tour d’Alaska Gold Rush d’entrer en piste.
On les avait découverts au Botanique pour la finale du Concours Circuit, c’est désormais sous une tente qui commence à chauffer sérieusement que l’on retrouve notre duo de folk-rock belge préféré. La légèreté des mélodies nous rafraîchit le visage comme une douce brise du Midwest. Entre arpèges délicats et envolées frénétiques au gré des frappes précipitées du batteur, le groupe nous balade d’un bout à l’autre des USA, comme si l’on faisait le voyage en deltaplane au gré du vent. De Dirty Road à Rich, on décollera avec eux le temps d’une heure, avant de revenir sur terre pour faire coucou à Damon Albarn qui joue les rastaman avec Tony Allen & Oxmo Puccino sur la Last Arena.
Les festivités semblent avoir déjà commencé lorsque nous parviennent les premières notes des baffles au loin, mais très vite se fait entendre cette bonne vieille voix à l’accent british à couper au couteau de notre pote Damon. Dans un flow sembable à ses premières heures avec Gorillaz, il nous susurre sa chansonnette de derrière son piano dans un coin de la scène. Car oui, le chanteur de Blur n’est pas forcément la star aujourd’hui, mais un plutôt un simple musicien/invité, même s’il semble bien se plaire là où il est (“Can I stay for one more song tho?”). Le reste du concert se passera d’ailleurs sans ses élucubrations cockney au profit d’un show à l’ambiance très positive vibrations. Avec un Tony Allen qui nous déclame sa prose entre rap et slam (mais le côté chiant en moins) sur un mélange afro beats qui groove, pendant que le public chille dans l’herbe séchée par le soleil, nous on se dit qu’on a bien fait de passer.
On passera rapidement devant Kaaris et son rap de boloss, qui nous aura quand même fait marrer quelques minutes avec ses punchlines d’un raffinement sans pareil (Dans la chambre y’a de la place pour plusieurs chiennes / Sur mon torse y’a de la place pour plusieurs chaînes”). Popopooooooo.
C’est Roscoe nous donnera ensuite rendez-vous au Labo pour un show intimiste et détendu. Un passage à Dour qui fait suite à la sortie du très bon Mont-Royal sorti il y a quelques mois, mais que l’on préférera tout de même écouter chez soi qu’en live, où le show reste quand même un peu pantouflard dans l’ensemble.
L’adolescent rebelle qui sommeille en chacun de nous était ensuite obligé de passer par la Cannibal Stage pour le concert d’Anti-Flag. Pas de pogos pour nous (pas évident quand on fait 1m30 les bras levés, même si en soi, à Dour même les pogos semblent faits avec amour), mais on jumpe intérieurement quand le groupe joue ses fameux The Press Corpse, et autres Die For The Government.
La suite du programme nous emballait au plus au point. Fans inconditionnels des Wombats, il était grand temps qu’on les revoie sur scène, et il faut dire qu’on n’a pas été déçus. Livrant un excellent mélange de ses trois albums, le trio anglais a de loin conquis la foule dont les premiers rangs dansaient au rythme de leur teenage pop.
“Cha-cha! D’you hear that sound?” De retour au Labo, c’est au tour de Great Mountain Fire de secouer les planches. Avec Sundogs, leur (excellent) dernier disque en date, sorti en mai dernier, et leur tube 5-Step Fever qui mélange fuzz lo-fi, guitares funky et psychédélisme flower-power à la mode tropicale, les cinq gaillards n’ont pas mis longtemps avant de faire grimper le thermomètre et faire sautiller la foule à leur guise. Un set pétillant et bourré d’ingéniosité sur toute la ligne. Rien à dire, ces gars-là nous ont conquis. Découvrez ce qu’ils ont nous à dire lors notre interview sur place avant leur passage sur scène (en ligne très bientôt) !
C’est parti pour jeter un oeil à côté. On arrive sur Cocorosie pleins d’espoir, avant de malheureusement très vite repartir, un peu déçu par un (gros) manque d’ambiance et un groupe qui s’ennuie. Danny Brown nous remonte par contre vite le moral du côté de la Boombox. Le rappeur est survolté et enchaîne ses meilleurs titres entrecoupés par son rire contagieux.
C2C inaugurera ensuite la progra électro de nuit sur la Last Arena avec un DJ set/battle de scratch des mieux ficelés, même si très axé showtime spectaculaire et peu être un peu trop préparé. Big up quand même à l’homme de l’ombre qui a réalisé un visuel à tomber par terre finalement autour des simples quatres formes géométriques des touches de ta manette Playstation, et aux quatres DJ’s qui ont réussi à nous faire danser pendant le set complet.
La fin de soirée se concluera pour nous sur un SubFocus (en DJ set) très en forme et fidèle à lui même (de la bonne drum des caves londoniennes comme on l’aime) suivi par DJ Fresh en digestif sans prétention mais qui aura fait son boulot.
Samedi
On en arrive déjà au 3ème jour du festival. La fatigue commence à se faire sentir et nos pieds nous rappellent douloureusement leur existence. Ça ne nous empêche pas d’être au taquet pour le concert de Kennedy’s Bridge ! Les Liégeois ont proposé, comme à leur habitude, un set énergique qui nous rend d’autant plus impatients de découvrir leur prochain EP (dont ils nous parlent dans cette interview)
Back to the lab ensuite pour une ambiance un peu plus obscure avec le garage psych des Scrap Dealers. Importé directement des hauts fourneaux liégeois couverts de suie, le son des Scraps transpire le shoe-gaze, la rage, et la frustration d’une vie urbaine en galère, et nous retourne comme un crêpe en quelques instants. En même temps, avec trois guitares dans ta face, pas étonnant que ça décoiffe ta mise en pli. Quoi qu’il en soit, les mecs envoient la sauce Dallas, et on a la pêche du weekend en sortant de la tente.
Mais à peine avons-nous le temps de passer boire le petit rosé de 16h que démarre déjà The K. Noisy et révolté comme à son habitude, le trio crache sa haine et sa folie avec violence (voir le clip d’I’m not right sur Youtube). Le groupe manque cependant quand même un peu d’audace pour l’heure, et on les avait déjà vu franchement plus dingues. Le chanteur s’était pour une fois habillé, curieux pour une habitué du boxer sur scène et pas vraiment d’excentricité scénique à noter durant tout le show, alors qu’il faut se l’avouer, on les connaît aussi pour leurs craquages d’usage. On repassera.
Chouette concert de ces chers BRNS également, même si on fond, tout étant toujours si millimètré chez ces quatres gars-là, tous les concerts sonnent un peu pareil. Enfin, si normalité = qualité pour eux, dans le fond, on ne se plaindra pas ; d’autant qu’on aura quand même eu droit à de nouvelles tracks lives bonnes comme le pain telles que Any House ou le récent Many Chances, issues de leur dernier album Patine. No Mexico pour nous par contre, même si le public le réclame. Mais qu’importe quand la musique est bo-o-onne, comme dirait l’autre.
On reste dans les parages en attendant une découverte du jour, les canadiens de Timber Timbre. Entre freak-folk et blues des marais, le quatuor guidé par Taylor Kirk, un moustachu qui semble directement issu d’un de ces vieux juke-joints moisis d’amérique du Nord, nous embarque le temps d’une heure dans un monde parallèle et intriguant. Imaginez Leonard Cohen avec le vibrato de Devendra Banhart dans une série B de Tarantino, et vous n’êtes pas loin du résultat. Un délice.
Chapeau de dandy et veston noir, Carl Barat débarque sur scène quelques minutes plus tard accompagné de ses Jackals. Naviguant entre les morceaux de leur nouvel album et quelques reprises des Libertines, ils ravissent la Petite Maison Dans La Prairie.
Populaire depuis la sortie de Lean On avec Major Lazer, la jeune danoise Mø débarque sur la scène Jupiler avec une énergie incroyable. Les morceaux sont retravaillés pour donner une dimension plus épique et sont accompagnés par des visuels psychés et répétitifs, on repart avec une bonne petite claque.
On s’accordera une petite pause le temps d’avaler un traditionnel pain mexicanos avec un petit Goose en fond sonore. Ça ne fait jamais de tord.
Comme tout bon fan d’indie qui se respecte, on attendait le concert des Drums comme un enfant décompte les jours avant d’aller à Disney. Et.. comme on s’en doutait un peu, on est tombés à moitié amoureux du chanteur Jonathan Pierce pour son charisme incroyable, sa voix toujours impeccablement en place et la grâce légendaire de ses mouvements. Pour en revenir à la métaphore, on est sortis du chapiteau avec probablement autant d’étoiles dans les yeux que ce fameux gosse qui rencontre Mickey, en fait. The Drums en live, c’est la vie. Vraiment.
Un peu plus tard dans la soirée, on se dépêche d’aller jusqu’à la scène de la Petite Maison dans la Prairie pour ne rien rater du prodige électronique français.. On parle évidemment de Rone. Les créatures d’Erwan Castex ont envahi la plaine de la Machine à Feu sur des titres comme Bye Bye Macadam et Ouija.
Mais alors que toutes les autres scènes balancent déjà leur programmation EDM de nuit, on décide de faire un petit tour devant le dernier groupe de la soirée, Moon Duo. Particulièrement bien assorti à la consommation de cigarettes qui font rire, ce groupe de psyché de San Francisco alllie rythmes répétitifs et guitares saturées à la Black Angels à des synthés liquides et envoûtants (à moins que cela ne soit les pas de danse de la clavériste), pour un résultat franchement étourdissant. Un pur trip complet.
Mais l’on devra vite redescendra sur terre. Une grosse averse est en effet arrivée sans prévenir. Plein d’espoir, on essaiera de se caser dans un chapi ou l’autre histoire de voir ces bons vieux Crookers ou le mec des Bloody Beetroots, mais sans succès, les tentes sont bien trop bourrées. On terminera donc notre soirée au QG du jour, le labo, à écouter Jonathan Toubin (le mec qui n’a pas trouvé meilleur pseudo que le nom de ton ancien voisin du bureau en classe de géo) passer des vieux disques de la Motown et des Stones.
Dimanche
Effort ultime pour trouver la force de se lever. Une douche et un petite dej’ plus tard, on est en route pour cette dernière journée de festival.
Premier concert du jour. On va faire un tour voir ces bons vieux Spagghetta Orgasmmond, ovni carolo-italien complètement WTF, découverts en mai dernier au Botanique pour la soirée 62TV. Fidèles à leur réputation, on aura entre autres eu droit cette fois, dans l’ordre, à des bières balancées dans la gueule du public (pour rire, hein), à une partie de golf sur scène avec les têtes de l’audience comme cible, à une bonne reprise de Beat On The Brat des Ramones, à la visite surprise du chanteur de Romano Nervoso, et, bien entendu, à leur traditionnel tube de l’été, Faire l’Amour à Charleroi, le tout sur fond d’images d’archives en VHS dégueulasses. Allez, et on oubliait un magnifique ‘Qui s’est branlé dans le camping aujourd’hui?‘ Ah, rien de tel qu’un bon bal musette à l’italienne pour commencer la journée.
Ne sachant ensuite pas trop quoi aller voir en début d’après-midi, on s’est finalement laissés tenter par Gogo Penguin. Juste à cause du nom. On est assez dubitatifs dans un premier temps. De la musique jazzy assez calme (malgré de jolies montées en intensité par moment) si tôt dans la journée, ça semble un peu étrange.. Jusqu’au moment où on s’est laissé prendre par les improvisations du groupe qui se sont vite révélées parfaites pour se détendre après 3 grosses journées à Dour. Le trio piano/contrebasse/batterie anglais est donc finalement l’une de nos plus belles découvertes du festival.
Pendant ce temps, Tiken Jah Fakoly et Jah9 parle de raaaastafari, comme d’hab’. Du coup on zone un peu, et on se rend compte bien trop tard que les Eagulls sont déjà au 3/4 de leur set. Damn it. L’indie rock a besoin de nous ! On court comme on peu jusque là, où l’on n’aura finalement l’occasion que d’entendre le dernier morceau, beaucoup trop bon que pour en avoir raté autant. A charge de revanche, on le notera dans BandsInTown pour leur prochain passage dans le coin.
On avait déjà pu voir à l’Ancienne Belgique ainsi qu’à Rock Werchter que les Anglais de Circa Waves sont une petite bombe d’énergie capables de retourner les foules à coups d’indie pop.. Et Dour n’a pas manqué à la tradition. Ça saute dans les premiers rangs de la Petite Maison Dans La Prairie pendant Stuck in My Teeth, ça crowdsurfe même pendant My Love et le groupe offre le coup de grâce avec son dernier single T-shirt Weather. Ils n’ont définitivement plus à défendre leur premier album Young Chasers devant nous : il est adopté.
On se devait ensuite d’aller faire un tour par la Last Arena pour voir The Strypes. On était plus que curieux de voir ce que donnaient ces jeunes Irlandais (qui avaient entre 17 et 19 ans lorsqu’ils ont lancé le groupe) puisque le presse internationale semble les considérer comme les nouveaux Rolling Stones. Et résultat des courses.. On est mitigés. La musique est loin d’être mauvaise (un côté Arctic Monkeys avec quelques touches de vieux Green Day par moment) même si elle n’a rien d’exceptionnel. Less musiciens sont plutôt doués (on était même assez bluffés par le bassiste et clairement charmés quand le chanteur sortait l’harmonica), mais l’attitude est à vomir. C’est sans doute l’image qu’ils tentent de donner mais l’arrogance qu’ils affichent nous donnent juste envie de foutre le camp. Pas le moindre sourire, des regards hautains vers le public, le chanteur qui fait mine de s’ennuyer et de regarder sa montre pendant un solo de guitariste.. Un gang de têtes à claque en plein.
Même leur look annonce leur prétention. En fait The Strypes, c’est un peu ta classe de secondaire. Il y a le chanteur en petite veston classe avec sa coupe à la Beatles, lui c’est le beau gosse adulé par toutes les filles. Il y a le guitariste avec un vieux t-shirt noir de Nirvana, celui que tout le monde considère comme le merdeux du fond de la classe. Et il y a le bassiste qui a la face et l’acoutrement d’une jeune Premier mais qui est en réalité celui qui va vendre de la drogue à la fin des cours et ne jamais avoir de problème parce que ses parents riches vont toujours sauver ses fesses (Oui, on a imaginé tout ça pendant le concert des Strypes). On ne reste donc que la moitié du set.
Après les 10 min de fin d’un Van Jets plutôt décevant, nous étions reparti pour un petit tour à la Petite Maison Dans La Prairie, pour se faire plaisir les oreilles avec Palma Violets. Le groupe, très inégal sur scène (entre un bassiste hyperactif physiquement bloqué dans sa phase teenager à écouter Iron Maiden, un chanteur au look et au phrasé très Pete Doherty, un clavériste au bord du suicide, et Animal à la batterie), a par contre su nous convaincre et foutre l’ambiance grâce à des chants scandés à la manière de toi et tes potes rentrant bourrés de soirée et une énergie sans fin. Et malgré le manque de monde, c’est finalement devant un public comblé que se termina le set du band.
On retourne du côté de la scène principale pour Santigold. Impossible de résumer ou classifier ce qu’on a vu tellement elle vacille entre différents styles tant musicalement qu’au niveau du show. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on a aimé. Et qu’elle a distribué des donuts au public. Et les donuts c’est chouette.
Petit regret pour notre concert de clotûre avec le non-concert de Snoop Dogg, bien trop vieux et trop pété que pour enchaîner deux couplets rappés, ou même un seul refrain sans backing de son MC. Ajoutez à cela un playback d’I Love Rock N’ Roll, de Katy Perry et de Bob Marley (il ne se passait tellement rien qu’on aurait mis une compil CD de tes 16ans, c’était pareil), et on avait finalement l’impression d’être davantage à une fête de village sous guinguette qu’autre chose. Snoop Doggy Dogg, qu’est ce que t’attends ?
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En toute subjectivité,
Nicolas Nollomont, Arthur Deplechin et Fanny Ruwet
J’aime bien les disques et la phrase “ils sont allés au dancing”. Je fais des podcasts (Cuistax, checke sur iTunes) et des pâtes aux lardons.