Elektricity XII
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Auteur·ice : Alexis Jama-Bieri
24/10/2014

Elektricity XII

Voilà, le XIIe festival Elektricity est déjà derrière nous. Une édition encore de haut vol du festival urbain de musiques du temps présent qui se joue à échelle humaine (17 000 spectateurs). Il serait difficile d’en faire une présentation exhaustive, mais je vais partager, en ces quelques lignes, diverses émotions festivalières  déjà impérissables. Parmi les riches heures vécues sur l’événement, quelques moments imprègnent ma mémoire, mon inconscient, et peut-être les vôtres : Le Sunday market au Boulingrin et la spectaculaire performance de batterie de Jason van Gulick, magnifiant l’acoustique particulière de la halle de béton conçue durant les années folles. Et de la folie, il y en eut lors de cette XIIe édition d’Elektricity : des émissions d’Ed Wreck radio de Pedro Winter, en passant par la soirée Reims A Delica du jeudi 2 octobre avec Superdiscount, Acid Arab, Andrew Weatherall & Daniel Avery dans une Cartonnerie des grands soirs, jusqu’à l’apothéose de l’after du festival made in Bromance le 5 octobre.

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Certains instants me viennent spécialement à l’esprit : ceux passés à l’espace lounge au Palais du Tau où l’on découvre le champagne White label de Lanson et où l’on fixe nos images pétillantes sur « pola » ; les instants d’’émotion du concert d’Alb sur le parvis de la Cathédrale de Reims (qui est peut-être le plus beau spot de concert en Europe) le vendredi 3 octobre, comme un au revoir ; la pluie battante qui s’invite avant l’entrée en scène de Brodinski sur le parvis de la Cathédrale le samedi 4 octobre, surprenant des troupes de jouvencelles vêtues de courtes robes d’été complètement mouillées, cherchant en vain un abri de fortune sous un arbre malingre… ; et puis, pour clôturer ces quelques soirées électriques,  les prestations de Brodinski, Louisahhh, Club Cheval en ordre dispersé…qui ont mué la grande salle de la Cartonnerie, l’espace d’une nuit, en club qu’on aurait pu croire échappé d’une grande capitale.

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La musique s’arrête, j’ai des frissons, je regarde ma montre, il est 5h00 : C’est déjà fini ? Pas vraiment…. Elektricity, c’est tout simplement un commencement, un instant en avance sur demain. Vivement l’Equinoxe de printemps !

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