marcel, c’est un peu la nouvelle formation à ne pas manquer quand on est friand·e de punk énervé, cru et un peu (beaucoup) barré. En d’autres termes, ce sont les derniers nés d’une longue tradition d’artistes que seules nos terres wallonnes post-industrielles peuvent engendrer. Cet héritage, le groupe arlonais en est bien conscient, et semble bien décidé à lui faire honneur à l’approche de son premier long format.
Jusqu’alors guidé par les standards linguistiques anglo-saxons, souvent associés à ce style, c’est pourtant en français que nous arrive ce second extrait intitulé Intimité. Ce choix, si il peut paraitre audacieux, se révèle pourtant payant puisqu’il permet à Amaury (au chant) de déployer toute la richesse de sa verve qui n’a rien à envier à celle d’un Jacques Dutronc, influence d’ailleurs revendiquée par le groupe. En effet, si la frénésie des précédentes productions et des clips dignes d’un générique des Monty Pythons ne vous avaient jusqu’alors pas convaincu·es de l’extravagante folie de nos amis ardennais, l’accessibilité linguistique acquise sur Intimité ne laissera plus la moindre place au doute.
Pour compléter ce beau tableau, le titre a été également l’occasion pour nous de faire la connaissance de BLANK\\, artiste venue tout droit de Caen et qui s’intègre ici parfaitement dans l’univers du titre avec un couplet qui ne devrait laisser personne indifférent.
Bref, loin de nous l’idée de vous donner des ordres, mais on vous conseille vivement de garder un œil attentif sur ces deux projets qui n’ont certainement pas fini de nous surprendre.
Biberonné au rock de Pink Floyd et Led Zeppelin puis reconverti au hip-hop, j’aime ma musique comme j’aime mon café : dès le réveil et sans édulcorant !
