On vous en parle depuis quelques années maintenant : la scène folk a encore quelques beaux jours devant elle en Belgique. Alors que le voile continue lentement à se lever face aux innombrables univers emplis de tendresses qui sommeillent au sein de notre créatif petit pays, Harry Descamps en profite pour nous ouvrir les portes du sien. Coup d’œil sur le nouveau venu d’un monde en perpétuel (r)évolution.
Quelques accords de guitare aussi simples qu’entêtants, une voix à la Elliot Smith et un éventail d’histoires désarmantes qui n’attendent qu’à être racontées…en voilà un joli mélange. Après plusieurs années passées à travailler son style et à côtoyer les planches aux côtés de plusieurs groupes, c’est en solo qu’Harry Descamps a décidé de s’envoler pour cette nouvelle aventure.
Accompagné pour l’occasion de plusieurs musicien·nes d’exception, Harry Descamps est résolument prêt à nous immerger dans son univers musical où certaines légendes du genre comme The Beatles, Elliot Smith ou encore John Frusciante règnent en maîtres. Preuve en images – et tout en émotion -, avec la sortie d’un premier single prometteur, Salad No More.
Le premier morceau d’une (très) longue série – on l’espère -, qui en quelques minutes, tire le portrait de ce nouveau phénomène folk qui ravira vos oreilles de folkeur·euses passionné·es. À travers une sincérité exacerbée comme toile de fond, Harry Descamps nous dépeint ses émotions avec tendresse et ce, tout en gardant cette certaine sobriété du genre qui nous réchauffe le cœur. Un peu de réconfort pour lutter contre la morosité quotidienne…On en a tous·tes bien besoin. Vous savez ce qu’il vous reste à faire donc. Sur ce, on retourne profiter des premiers rayons de soleil…et du fabuleux premier morceau d’Harry Descamps. Pourquoi pas d’ailleurs, faire les deux en même temps.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.
