Dans une société purement patriarcale, existe-il encore beaucoup de groupes féministes au 21e siècle ? Dans tous les cas, Deap Vally donne encore une lueur d’espoir au Grrrl Pwr. Avec Femejism, elles signent un retour fracassant !
Julie Edwards et Lindsey Troy forme un duo des plus classiques en combinant la recette batterie + guitare, utilisée moult fois, et pourtant parviennent à sortir du lot. Après Sistrionix (leur 1er album paru en 2013) et plusieurs tournées avec des artistes comme Queens of the Stone Age, Band of Skulls, Muse, Peaches et Marilyn Manson, elles arrivent encore à nous surprendre.
Deap Vally revoit la formule de son succès : des riffs de guitare davantage travaillés, un chant moins chaotique, un détachement à la vulgarité et un changement de vitesses est opéré. Quelques écarts qui réussissent plutôt bien ! Malgré quelques similitudes sonores à Whites Stripes ou The Kills, Deap Vally se forge au fur et à mesure de l’album une identité qui leur est propre.
Elles se sont également séparées (à l’amiable) de leur label. Le nouvel opus est donc produit par le groupe lui-même avec l’assistance de Nick Zinner, guitariste de Yeah Yeah Yeahs.
Tracks coup de cœur: Little Beauty Queen – Two Seat Bike et Turn It Off.
Métalleuse sarcastique d’un mètre 56 et demi. Pour toi, je chronique des berceuses indie ( et plein d’autres choses encore)
