Dans First Shot, la rédaction de La Vague Parallèle mise une pièce sur des artistes qui font tout juste leur entrée sous les projecteurs. Aujourd’hui, focus sur Meyy, qui s’annonce déjà comme l’espoir de la néo-pop belge.
À seulement 19 ans, la Bruxelloise Meyy vient de sortir en octobre un premier titre prometteur, Angelic Lies, et guess what, ça fait du bien ! Il est arrivé comme une cerise sur le gâteau de la scène musicale belge. Et c’est vrai qu’après Oscar and the Wolf, cela faisait un moment que l’on attendait la relance de la pop anglophone du Plat pays qui est le nôtre. Sans surprise, c’est du côté Nord de la Belgique que reposent nos espoirs, en la personne de Meyy. En effet, il est rare qu’un premier single soit aussi abouti, tant au niveau musical que visuel. Entre des influences vocales urban/soul qui font parfois penser à la Britannique Jorja Smith et une production plus sombre (par le producteur bruxellois L’Étreinte), dans la même veine que l’Américaine Billie Eilish, Meyy parle de l’ambiguïté d’un premier amour, entre passions et faux espoirs, euphories et illusions. Pour accompagner la plainte harmonieuse de sa déception amoureuse, Meyy s’est entourée des Belges Stig de Block et Heleen Declercq, pour réaliser un clip intimiste et fragile, qui confirme la cohérence de son projet musical et son talent prometteur.
Vous l’aurez compris, on a complètement été séduit par Meyy et sa voix qui prend aux tripes, telle un appel à l’aide face à sa détresse émotionnelle. Et si comme nous, vous avez envie d’en écouter et d’en voir plus, il faudra un petit mois de patience, puisqu’un premier EP est déjà prévu pour janvier 2020. On ne pense donc pas vous mentir si l’on vous dit que 2020 risque d’être l’année où l’on entendra beaucoup parler de l’interprète d’Angelic Lies. Bref, gardez un œil sur Meyy parce qu’on vous aura prévenus !
Adepte des lectures aléatoires qui accompagnent mes mood swings, entre Feist, Michel Berger et Solange.