First Shot : USEA, une musique introspective et intime
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Auteur·ice : Paul-Louis Godier
16/10/2020

First Shot : USEA, une musique introspective et intime

Dans First Shot, la rédaction de La Vague Parallèle mise une pièce sur des artistes qui font tout juste leur entrée sous les projecteurs. Aujourd’hui, on se penche sur USEA, jeune talent bruxellois qui dévoile son deuxième EP, You Will See. Une balade nocturne de sept titres qui nous dévoilent quelques facettes de sa personnalité.

 

Usea est un auteur, compositeur et interprète belgo-congolais de 22 ans. Après avoir sorti une première carte de visite sur Soundcloud, il nous dévoile son deuxième projet. Un projet sur lequel il travaille depuis plus d’un an. Dans You Will See, on remarque une certaine maturité dans la façon de construire le récit et une cohérence au niveau de la narration. Cet EP, que l’on peut décomposer en trois strophes, aborde des thèmes assez personnels comme la peur, l’anxiété, les sentiments amoureux ou encore la dépression. Des sujets plutôt sombres mais importants à aborder pour Usea.

Je me suis servi d’expériences personnelles et de ce qui m’a marqué dans ma vie comme une force. Pour créer cet EP, je me suis visualisé en train de rentrer chez moi après une soirée. Il fait froid, il pleut et je marche. Et en marchant je repense à ces trois strophes.

La manière de composer de Usea est particulière. Pour lui, il est impossible de se disperser dans des directions différentes. Il préfère se concentrer sur un morceau, le construire, sortir de chez lui pour l’écouter, le modifier et le faire tourner à ses amis. Tout un cheminement qu’il effectue pour chaque morceau, ce qui lui permet d’être plus critique et davantage efficace dans son processus créatif.

Je suis un producteur à projet et je veux prendre le temps nécessaire. J’ai besoin des gens autour de moi pour la création. J’envoie toujours l’avancement d’un son à mes potes pour avoir un regard extérieur.

Sur cet EP de sept titres, on retrouve deux collaborations. L’une avec Reinel Bakole sur Love and Sorrow et l’autre avec White Corbeau sur Can’t Usea. Deux sons aux allures de singles qui sortent du lot notamment grâce aux voix si délicieuses des deux interprètes belges. S’il est difficile de définir sa musique, le producteur bruxellois se voit avant tout comme un musicien qui fait de la musique électronique. En effet, on retrouve énormément de piano et de guitare sur ce projet, deux instruments qu’il maîtrise très bien. Tellement bien qu’il a accompagné Reinel Bakole sur scène, lors de son show pour la Fifty Session à l’Ancienne Belgique. Une première apparition remarquée et surement pas la dernière…

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