Focus : 5 artistes à ne pas rater au Lollapalooza Paris
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Auteur·ice : Charles Gallet
15/07/2019

Focus : 5 artistes à ne pas rater au Lollapalooza Paris

Festival international, Lollapalooza a débarqué en grande pompe à Paris en 2017. Pour sa troisième édition, le festival parisien qui se déroule à l’hippodrome de Longchamps revient avec une programmation éclectique, propre à ravir un public toujours plus nombreux pour un des festivals les plus importants de l’été. On vous a sélectionné nos cinq chouchous qu’on ne manquera pour aucun prétexte les 20 et 21 juillet.

 

OrelSan

2018 avait été son année, consécration légitime pour un artiste qu’on suit depuis son premier album et qu’on a vu grandir, évoluer et devenir un poids lourd de la scène française actuelle. Orelsan a décidé de calmer le jeu en 2019, on ne rate donc pour aucun prétexte son passage au Lollapalooza Paris, histoire de confirmer que la fête est vraiment loin d’être finie et que le garçon est définitivement l’un des plus gros performeurs du moment. En même temps, au vu de sa discographie cinq étoiles, il y a clairement de quoi faire de Courez Courez à Défait de Famille en passant par Raelsan, Bonne Meuf, Suicide Social ou Paradis, l’instant va être fou, c’est simple, basique. Cependant, on espère une chose : l’an passé, chaque concert où l’on a croisé la route du Caennais s’est fini sous la pluie (avec notamment deux orages monumentaux aux Nuits Secrètes et au Bruxelles Summer Festival) alors s’il te plaît Aurélien cette année on laisse La Pluie de côté OK ?

Jain

Une autre habituée de La Vague Parallèle. Il faut dire qu’on l’aime bien Jain et que sa musique nous donne toujours la grosse patate. Une musique inspirée de sa jeunesse, de ses voyages mais aussi de la pop culture qui crée une explosion des genres, des couleurs et des rythmes. Les albums de Jain sont un peu le Guide du Routard de la musique, on passe de l’Afrique aux États-Unis en faisant un détour par l’Inde et la France. Deux albums et des tubes à la pelle, impossible de résister à Dynabeat, Flash (Pointe Noire) ou l’implacable Makeba. Un concert de Jain c’est une heure de folie contagieuse, d’énergie débordante et de feel good assumée, seule sur scène la Toulousaine retourne tout à chaque date, emportant avec elle un public auquel elle transfère son sourire contagieux. Toujours un moment particulier et toujours un plaisir de voir Jain sur scène, on sera donc forcément au rendez-vous.

Shame

On l’a déjà dit, si la situation au Royaume-Uni a amené quelque chose de bon au bon c’est bien le renouveau d’une scène punk-rock qui ne demandait qu’à pouvoir rugir de nouveau. De Idles à Slaves en passant par Badbreedings et Life, le rock anglais ne s’est jamais aussi bien porté. Et au milieu de tout ça, il y a Shame. Les Londoniens ont la rage et ils le montrent bien. Songs of Praise est un album bouillant, un brûlot politique et impudique qui se permet tout. La bonne nouvelle, c’est que ces garçons sont nés pour la scène et transposent donc toute l’énergie et la violence que leur musique impose, dans des lives toujours puissants et dévastateurs. N’ayons pas honte de plier genoux devant Shame, ils sont clairement des héros en devenir et ce nouveau concert le prouvera à nouveau.

The Strokes

Allez on va être honnête : bien sûr que la grande raison de notre présence au Lollapalooza Paris est la présence de The Strokes en tête d’affiche. Dire le contraire serait un vilain mensonge et on a toujours plutôt opté pour la franchise. Parce qu’ils se font plutôt rares en France, parce que ça fait maintenant six ans qu’on attend un nouvel album (même si les très bons projets de Albert Hammond Jr et de Julian Casablancas avecThe Voidz nous font tranquillement patienter et qu’ils ont sorti un EP entre-temps), on trouvait impensable de rater les New-yorkais. Pour le trentenaire derrière cet article, The Strokes c’est une madeleine de Proust de l’adolescence, un des groupes qui a permis le renouveau du rock’n’roll et dont la musique tourne en boucle dans des oreilles avides de guitare depuis plus de 15 ans maintenant. Alors on va se parer de notre plus bel apparat de groupie (même si on essayera tant que faire se peut de ne pas avoir trop les yeux qui brillent) et on va aller danser joyeusement sur The End Has No End, Reptilia, NY City Cops ou Machu Pichu… On a hâte et on est sûr que vous aussi.

 

IAM

Puisqu’on parlait de héros d’adolescence, comment ne pas parler des marseillais de IAM ? L’un des meilleurs groupes français de tous les temps, 30 années d’activités au compteur, un concert devant les pyramides d’Égypte et surtout, pour nous, un album, un monument, une base à notre amour de la musique : L’école du Micro d’Argent. Un album qui plus de vingt ans après sa sortie résonne toujours de cette modernité intemporelle qui guide les classiques. Au-delà de cet album monstre, IAM reste ce groupe qui à chaque sortie aura marqué l’époque de son emprunte avec un hip hop gorgé d’humanité, toujours observateur des dérives sans jamais tomber trop facilement du côté des donneurs de leçons. Pour leur deuxième passage en trois éditions du Lollapalooza Paris, ils démontreront une nouvelle fois qu’ils sont plus que des héros du passé, mais bien un groupe toujours aussi intense et nécessaire.

 

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