Focus : Les cinq immanquables de Rock en Seine
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Auteur·ice : Charles Gallet
12/08/2019

Focus : Les cinq immanquables de Rock en Seine

Du 23 au 25 août 2019, Rock en seine est de retour au domaine de Saint-Cloud pour célébrer la musique et la fin de l’été. Après les belles promesses à découvrir, on vous sélectionne cinq groupes à ne surtout pas manquer pendant les trois jours du festival parisien.

 

The Cure (23 août – Grande Scène – 21h00)

La grosse annonce du festival parisien cette année est arrivée très tôt. La venue de The Cure est un événement qui attirera beaucoup de monde, de toutes les générations confondues. Groupe mythique de la new wave et une des plus grosses influences de beaucoup de groupes qu’on adore, la bande de Robert Smith débarquera au domaine de Saint-Cloud pour célébrer les quarante ans de son premier album Three Imaginary Boys. Et pour que la fête soit totale, on nous annonce un concert de plus de deux heures et on est quasiment sûr de retrouver tous les tubes du groupe sur la setlist. On ne va pas tous les nommer mais de Close To Me à Boys Don’t Cry en passant par Just Like Heaven, A Forest et Lullaby, il y aura de quoi contenter tous les mélomanes. Et on aura peut-être même la chance de découvrir des nouveautés, Smith ayant teasé à plusieurs reprises un possible nouvel album à venir…

 

Bagarre (23 août – Scène des 4 vents – 22h30)

Même si, nous concernant, nous ne verrons pas l’intégralité du concert de The Cure – on vous entend déjà crier au scandale, mais en même temps que le groupe de Crawley sévira un hydre à cinq têtes, une bête aussi brutale que remplie d’amour et qui retourne et fait sienne chaque scène qu’elle foule de ses pieds. On parle bien sûr de Bagarre, et on ne raterait pour rien au monde la tornade qui s’apprête à frapper Rock en Seine en ce vendredi soir. Parce qu’il y a un dicton qui dit “le meilleur concert de Bagarre, c’est toujours celui qui arrive“, on se plaît à les revoir encore et encore. Point d’ennui à l’horizon, chaque concert de ces cinq fous furieux est unique, un moment de liberté, de transcendance, de communion entre les êtres et d’amour total, pour toi, pour moi et pour tous ceux qui le veulent. Surtout, on le sait, ils sont en plein enregistrement de leur second album qu’ils ont commencé à dévoiler avec l’exceptionnelle Kabylifornie. On n’est donc pas à l’abri de quelques surprises là aussi, mais de toute façon on se satisfera pleinement de la flopée de tubes qui ponctue la discographie des parisiens : entre Le Gouffre, Mourir au Club ou Béton Armé, il y aura forcément de quoi faire. Bagarre ramène son club à Rock en Seine et ça va faire mal ! (Petite dédicace à notre Paul qui s’était fêlé une côte lors de leur passage au Pitchfork).

 

Jungle (24 août- Scène Cascade – 22h)

À la lumière des spotlights, Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland ont toujours préféré la discrétion. À l’aide de vidéos léchées, ils ont au début de leur carrière joué du mystère concernant leur identité, préférant se cacher pour mieux régner. Le temps a passé depuis 2013, et si on a désormais bien identifié les deux petits génies derrière Jungle, ils continuent d’exister à travers une identité visuelle forte, que ce soit à travers des pochettes d’albums épurées et classieuses que par des vidéos à l’esthétique toujours aussi travaillée et plaisante. Musicalement, alors qu’on doutait vraiment de la possibilité de réitérer la classe et la beauté de leur premier album éponyme, ils ont relevé avec aisance le défi, en nous présentant en 2018 un For Ever de toute beauté, bien que plus sombre dans ses thématiques, les deux garçons ayant entretemps eu le cœur brisé. Il n’empêche, la musique des Londoniens reste une parfaite machine à faire danser les foules. On ne doute pas qu’ils feront monter la température et qu’on assistera à un dancefloor à ciel ouvert. On a déjà préparé nos plus beaux pas de danse pour vibrer sur Time, Casio , Busy Earnin’ ou Heavy California, pour ne citer qu’elles, les deux albums de Jungle étant pleins à craquer de merveilles qui oscillent entre pop et funk.

 

Mini Mansions (25 août – Scène Cascade – 15h15)

Parmi les petits secrets bien gardés de la scène indé américaine, il y a Mini Mansions. Dix ans de carrière et trois albums à leur actif tout de même pour le groupe fondé par Zach Dawes, Tyler Parkford et Michael Shuman. Et si leur têtes vous semblent familières, c’est tout à fait normal puisque ces trois garçons ont collaboré entre autres avec Queens Of The Stone Age, Kimbra, The Last Shadow Puppets ou Sparks. Un CV plus que prestigieux, mais c’est clairement sous leur projet commun qu’on les préfère ; car depuis leur début, ces garçons-là ne cessent de se remettre en question, réévaluant leur musique et proposant à chaque nouvelle étape un style, un ton et une couleur musicale qui se veut aussi différente que complémentaire de la précédente. Ainsi on navigue au fil de leur musique entre psychédélisme, pop, rock et parfois même des notes électroniques. Guys Walk Into A Bar, leur dernier effort sorti récemment, donne la part belle à la séduction et à une musique mouvante et chatoyante qui tire donc plus du côté de la pop et des sonorités électroniques. Si on est presque certain de les voir jouer les morceaux de ce dernier, notamment Bad Things (That Make You Feel Good) ou I’m In Love, on espère aussi les voir jouer Freakout!, Death Is A Girl et l’imparable Majik Marker, qu’on adore plus que tout.

Foals (25 août –  Scène Cascade – 21h00)

On finit notre sélection comme là où on l’a commencée : en Angleterre. Cette fois-ci c’est du côté d’Oxford qu’on se dirige, pour retrouver l’un des meilleurs groupe anglais de ces dix dernières années. On les aime depuis Antidotes et ils nous le rendent bien. Il nous était impossible de ne pas mettre Foals parmi nos immanquables de ce Rock en Seine cru 2019. Là encore, on est quasiment sûr que la scène de la Cascade ne se remettra pas de la tornade qui s’apprête à frapper en ce dimanche soir. On gardera donc une bonne dose d’énergie pour Yannis Philippakis et sa bande. Et de l’énergie, il va nous en falloir. Le groupe a annoncé la sortie de son Everything Not Saved Will Be Lost – Part 2 récemment. Entre les nouvelles pépites que sont In Degrees ou Black Bull et le catalogue monumental qu’ils ont derrière eux (Inhaler, My Number, Olympic Airways, What Went Down, Two Steps, Twice…), on est certain que les bouillonnants Anglais vont nous mettre une bonne branlée. Ça tombe bien, on ne demande que ça. Le rendez-vous est pris.

 

Vous pourrez aussi retrouver Major Lazer, Deerhunter, Cannibale, Jorjia Smith, Clairo… Tout la programmation ici.

 

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