| Photos : Liz van den Akker
Le souci du détail, la délicatesse omnipotente des cordes et la chaleur des mots : un tout qui nous semble plus que jamais caractériser l’univers musical de néomí. Un univers sensible et brut qui nous revient en force avec la sortie de garden, dernier single en date pour l’auteure-compositrice hollandaise.
Si, dans la vie, beaucoup de nos actions ou de nos décisions se dévoilent dans l’impulsion d’un moment ou d’un déclic, peu de choses nous laissent présager quelles en seront les conséquences. Par exemple, qui aurait cru que la simple vidéo de Ben Howard jouant Old Pine en acoustique amènerait néomí à devenir la nouvelle sensation pop folk dont vous entendrez indéniablement parler ? On vous explique.
Forcée de suivre des leçons de piano dès son plus jeune âge, c’est le cœur lourd que la jeune auteure-compositrice se promet après cinq ans de calvaire qu’elle ne retomberait jamais dans la musique. C’est là que Ben Howard (évidemment) entre en jeu et fait ce qu’il sait faire de mieux : envoûter. Inspirée, c’est guitare à la main cette fois que néomí brise sa promesse et commence à composer. Merci Ben Howard donc.
Après quelques années passées dans la prestigieuse école de musique d’Amsterdam, c’est emplie d’envies et de poésie que néomí se lance. Entre une direction artistique homemade efficace, des textes qui résonnent et un éventail de sonorités éclatant, néomí attire les projecteurs et enchaine les premières parties de quelques un·es de nos artistes préféré·es.
Après la sortie l’été dernier d’un premier EP aussi déchirant qu’entrainant sur lequel des titres comme if i wasn’t made for love ou i’ll be there explosent les scores, plus rien ne semble l’arrêter. Et ça se confirme. Quelques semaines seulement après la sortie du fougueux Your Girl en octobre dernier, c’est garden qui vient nous mettre encore un peu plus l’eau à la bouche quant à ce que nous réserve la jeune auteure-compositrice.
Ode aux souvenirs sensible et personnelle, garden nous traverse le cœur et nous rappelle à quel point certaines choses de la vie peuvent être fragiles. Parfois, ça fait du bien de l’entendre. En attendant la suite de l’aventure, c’est le 12 décembre prochain entre les murs d’Amor (petite sœur du mythique De Roma à Anvers) que l’on pourra tant se déhancher que s’émouvoir sur les jolis morceaux de néomí. Affaire à suivre !
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.
