Halehan signe un nouveau bijou avec When the World’s turned around
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Auteur·ice : Hugo Payen
24/01/2020

Halehan signe un nouveau bijou avec When the World’s turned around

Qui dit vendredi dit nouvelles sorties et quel bonheur, après un long teasing, d’enfin pouvoir se mettre le nouveau titre de Halehan, When the world’s turned around, dans les oreilles. Si le nom de Halehan ne vous dit rien, c’est le moment d’être attentif car c’est l’éminente pépite belge de 2020 à suivre de très près (on vous aura prévenu). Halehan c’est le projet solo de Alexandre Lambrecht, jeune bruxellois aux allures de rêveur et à la voix remplie de sensibilité et d’émotions.

Sur son premier EP Temple of Maia, sorti en 2017, Halehan navigue entre une épatante folk mélancolique dont il a le secret et une prodigieuse élétro planante aux beats ondulant. S’il est parfois risqué de s’aventurer entre ces deux mondes si différents, lui arrive à les lier avec tant de subtilité et de beauté que l’on y succombe dès les premières notes. Après un retour aux sources folk qui lui sont chère, Halehan décide de revenir à ses premiers amours plus électroniques avec notamment la sortie de Kind of Blue et ses notes groovy, mais aussi avec la sortie de Humi fin 2019.

C’est ainsi vêtu d’un clip narrativement et esthétiquement prodigieux que Halehan nous propose sa nouvelle création, When the world’s turned around. Pour ce clip 100% made in Belgium, on retrouve aux commandes Marnik A. Boekaerts, jeune réalisateur anversois. Inconnu du grand public, c’est très précisément cette touche authentique qu’est parti recherché Halehan. Le clip, filmé à Blankenberge, commence avec une succession de plans fixes mettant en place le fil rouge de ces sublimes 4 minutes. Il y évoque la quête amoureuse de deux amants dont les relations passées ont laissé d’immuables marques. Cette quête de patience qu’ont ceux-ci de se retrouver, de retomber amoureux malgré le manque d’un être cher. Quête enfin aboutie lors de la rencontre de ces deux âmes autour d’une seule et même énergie lumineuse, seule source de chaleur parmi ces tons sombre et froid qui font la force des images.

Avec cette balade pop, Halehan signe une poétique combinaison musicale et visuelle qui arrive encore une fois à nous laisser sans voix. De par cette nouvelle vision créative, il ose changer, et on peut dire que c’est réussi.

Ce nouveau titre reflète ainsi une véritable tournure musicale qui semble être le ton de son prochain Selfless Dream, attendu pour ce printemps chez nos amis belges de PIAS. Allant d’arrangements plus électroniques en passant par les accords acoustiques qui font de lui son essence première, on ne peut que trépigner d’impatience pour sa Release party du 5 avril au Botanique.