| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle
Amateur·ices de folk aussi réconfortante qu’une soirée au coin du feu, on a votre nouveau coup de coeur. Une voix qui vous attrape et des sonorités irrésistibles, Augusta sait y faire. Vous verrez, impossible de ne pas s’abandonner dans toutes les histoires que l’auteure-compositrice a à nous raconter.
Avec les pointures du genre que sont Anna Leone, Billie Marten, Gregory Alan Isakov ou encore Laura Marling, Nathaniel Rateliff et Adrianne Lenker en guise de modèles artistiques et d’inspiration, pas étonnant que nos petits cœurs de mélancoliques endurcis se soient laissés charmer par l’univers d’Augusta.
Perchée sur le flan de sa colline avec vue plongeante sur l’immensité des Pyrénées, c’est sa guitare sous le bras qu’Augusta commence à écrire ses premiers textes avant son départ vers l’agitation parisienne. En grande observatrice, c’est à travers les relations en tous genres, les joies, les peines et les aléas de la vie qui l’entoure que l’auteure-compositrice puise ses mots.
Des mots venus se mêler à ses quelques accords acoustiques, créant un tout subtil et sans artifice. Aussi déchirant qu’apaisant, l’univers épuré et chaleureux d’Augusta nous envoûte en quelques secondes seulement. Vous l’avez compris, on est fan. Et on est pas les seul·es.
Entre ses premières parties aux côtés d’artistes de renoms comme Black Sea Dahu, Tom Rosenthal ou encore Novo Amor, c’est sur la tournée 7Layers qu’on a eu la chance d’écouter Augusta nous chanter ses belles histoires. Comme pour les centaines de personnes présentes dans toutes ces villes, l’espace et le temps se sont arrêtés.
Un univers qu’on (re)découvre alors sur I Don’t Think I Do, un second EP aussi intime et réconfortant que son prédécesseur, the beetles & the bugs. Un storytelling digne des plus grand·es et une poésie ensorcelante, ces quelques morceaux vont, on en est sûr·es, réchauffer vos cœurs en attendant l’été.
Encore une fois, la simplicité a du bon. Et ça, Augusta nous le prouve à travers chacune de ses histoires, chacun de ses accords. Un début prometteur qui fait déjà chavirer les cœurs et qui tapera sans aucun doute dans l’œil des plus folkeur·euses d’entre-vous.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.