“Il y a des choses à dire, et des mots à crier” : l’amour du contraste chez TERRIER
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Auteur·ice : Joséphine Petit
15/05/2021

“Il y a des choses à dire, et des mots à crier” : l’amour du contraste chez TERRIER

Il y a quelques mois, à l’occasion de la sortie de son titre Rue des Pervenches, nous vous parlions de lui comme d’un artiste à la voix, la plume et l’univers singuliers. Il manquait alors encore à TERRIER la sortie d’un premier disque. C’est aujourd’hui chose faite, et ce nouvel EP de sept titres a tout pour faire de lui un grand. Naissance est un véritable raz-de-marée renversant audacieusement préconceptions artistiques et codes stylistiques en tous genres.

Nous sommes allés à sa rencontre dans son studio, au plus près de la bulle qui a vu naître ces nouveaux titres. Un après-midi pluvieux, après nous avoir accueillis dans sa plus belle tenue du dimanche, TERRIER a su nous parler de Naissance en nous donnant l’envie d’enclencher le mode repeat pour les jours à venir.

La Vague Parallèle : Salut TERRIER, tu nous accueilles dans ton studio à quelques jours de la sortie de ton premier disque. Comment tu te sens aujourd’hui ?

TERRIER : C’est à la fois excitant et flippant. Ce sont des titres que j’ai composés quand j’ai créé TERRIER au tout début, en 2019. Ça fait un moment, on les a déjà joués plusieurs fois en live avec mon batteur, et là ils sortent enfin. C’est un soulagement, mais c’est aussi flippant. C’est plutôt une sensation en demi-teinte.

LVP : C’est ici que tu as enregistré les sept morceaux qui figurent sur Naissance ?

TERRIER : J’en ai enregistré une partie chez Robin Leduc qui a un studio à Gare de l’Est. On y a enregistré les batteries, quelques orgues, des basses et des bouts de percus. Puis, je suis venu produire les claviers, tout mixer, et faire les arrangements ici. Les compos, elles ont été faites dans un autre studio que j’avais avant, à Montreuil. C’était un parking complètement transformé en studio souterrain, d’où le nom de TERRIER. C’était un peu glauque, mais il se passait un truc là-bas. J’y ai composé dix titres, et je me suis dit qu’il fallait donner de la valeur au lieu. C’est comme ça que j’ai pris ce nom.

LVP : Et donc ce nouveau studio, c’est ton nouveau terrier ?

TERRIER : En fait, j’habite ici depuis cinq ans. Je me suis associé à quelqu’un qui s’appelle Tim, pour faire de la musique à l’image pour de la pub, du théâtre, et de la fiction. On a cherché un studio pendant longtemps lorsqu’on a perdu celui de Montreuil, et on a finalement eu l’opportunité d’avoir cette pièce à transformer en studio chez moi. C’était un peu par défaut, mais on s’y sent bien. Il y a une fenêtre, ça change du trou souterrain.

LVP : Tu as une écriture bien à toi, on sent que tu prends les mots comme ils te viennent, sans chercher à les ornementer particulièrement. Est-ce que c’est parce que tes textes s’inspirent de tes histoires personnelles ?

TERRIER : Oui, totalement ! En fait, je me suis posé la question quand j’ai commencé à écrire. Ça allait un peu dans toutes les directions, mais à la racine du projet, je voulais absolument raconter des choses vécues ou des sensations ressenties à mon adolescence, pendant mon enfance, ou même maintenant. Je pense qu’il y a beaucoup d’honnêteté, et quelque chose d’assez spontané dans la manière de faire. Après, la question était de savoir comment j’allais poser ces mots dans la forme de mon texte, si j’allais faire des rimes, ou respecter rythmiquement tous les codes par exemple. Finalement, j’y suis allé de manière plutôt libérée. Mon écriture est telle que je parle dans la vie. Je me laisse aller, et quand je trouve une phrase assez accrocheuse, je brode autour. Ça va plutôt vite à partir de là.

LVP : D’ailleurs, pour toi, ça a toujours eu du sens d’écrire en français ?

TERRIER : Oui, déjà parce que j’ai un anglais de merde ! (rires) Je parle très mal anglais et je le comprends très mal. Puis aussi, dans les groupes que j’ai eus avant, les textes étaient en anglais, et j’en suis arrivé à me dire que les mots avaient une valeur. Quand tu vas les jouer en concert, tu y accordes beaucoup plus d’énergie dans le chant. Il y a des mots qui ressortent, et je trouve que ce jeu-là est intéressant. C’est là que je me suis dit qu’il fallait faire du français, parce qu’il y a des choses à dire, et des mots à crier en concert.

LVP : En parlant d’écriture, tu peux nous raconter l’histoire de Naissance Part 1 et ? On sent qu’il y a une importance toute singulière à ces deux morceaux éponymes.

TERRIER : C’est un clin d’œil à mes parents, parce que j’ai eu la chance qu’ils me soutiennent dans ce que je fais. Je pense que c’est très rare quand tu es musicien. Ça a été dur, il y a eu des phases de transition où tes parents ne comprennent pas, et tu leur dis “je vais à Paris, j’ai envie de faire de la musique, j’ai envie de vivre de ça“. Je pense que pour eux c’était très compliqué, sachant que j’ai un frère qui est un surdoué de l’école, qui a sauté des classes et est vétérinaire. C’est l’élève modèle. La comparaison était un peu compliquée. Puis, au fur et à mesure, ils s’y sont fait et m’ont soutenu. Aujourd’hui, c’est très gênant, mais ma mère commente tout ce que je mets sur Instagram (rires). Ça a été le soutien le plus fort que j’ai eu depuis que j’ai décidé de faire de la musique mon métier. Je voulais donc en faire un titre, en y ajoutant aussi cette sensation de l’ordre du cloisonnement, un peu comme sur L’hiver. J’aime bien être dans une espèce de cocon où je me sens bien, avec des gens que j’aime. J’ai un peu peur de l’extérieur. De manière générale, je pense que je suis assez casanier dans la vie, et j’aime bien le mettre en chanson. Il y a plein de gens qui aiment sortir. J’ai des potes qui font la fête tous les soirs, mais moi je suis incapable de faire ça. L’hiver parle de ça.

 

LVP : Ta musique se définit difficilement. Tu nous confiais l’an dernier que ça te plaisait qu’on ne puisse pas la ranger dans des cases. Ce nouveau disque ne déroge pas à la règle, on y retrouve beaucoup d’influences : de la chanson, du punk, et parfois même des tons un peu plus proches du hip-hop. Quand tu composes, tu ne te mets aucune barrière ?

TERRIER : Oui. En fait, je ne pense pas à tel artiste ou telle chanson pour lesquels j’aurais eu un coup de cœur, et dont j’aurais envie de me rapprocher. Je me dis plutôt que je ne sais pas où je vais, mais j’y vais. À partir de là, je ne sais pas comment les choses se font, peut-être que c’est en fonction de ce que j’écoute sur le moment, mais il y a plein d’influences qui viennent et qui se percutent. Je n’ai pas du tout envie de faire du rock, je n’ai pas envie de faire du hip-hop, et je n’ai pas envie que ce soit trop pop. Donc, même dans les arrangements, je suis un peu un nazi avec moi-même (rires). Quand ça sonne trop rock je me dis qu’il faut rajouter une batterie plus hip-hop, et quand ma voix est trop éraillée, je vais mettre quelque chose de très doux derrière. J’aime bien le contraste qui percute, d’où la photo en noir et blanc aussi. Je me fous de tous les styles. Je pense que si un jour j’ai l’occasion de faire un morceau avec un orchestre, je foncerai. Mais sans être trop classique, il y aura forcément quelque chose pour contraster. De toute manière, c’est différent d’il y a trente ans, où ceux qui avaient la chance de faire de la musique étaient ceux qui avaient de l’argent. Aujourd’hui quasiment tout le monde a accès à la musique, et ça permet de voir énormément d’horizons musicaux. Je trouve que c’est une force, j’aime bien pouvoir en faire du puzzle, ça me plaît.

LVP : Dans ce processus, le fait d’avoir réalisé presque tout toi-même sur ton disque, ça t’aide à ne pas s’enfermer dans les réflexes que pourraient t’apporter d’autres personnes ?

TERRIER : À la base, je ne voulais pas le faire moi-même, c’était plutôt par défaut. Ça a fini comme ça parce que je n’étais pas convaincu de ce qu’on a pu me proposer. J’ai donc décidé de le faire tout seul, et je me suis dit que ça allait m’aider à savoir exactement où je voulais aller. Il y avait beaucoup de questions que je ne m’étais pas posées, ça m’a permis de savoir qui j’étais et quelle direction je voulais prendre, même sur le vocabulaire. Finalement, je pense que ça m’a bien aidé. Je réfléchis dès maintenant à l’album, j’ai beaucoup de démos, mais j’ai déjà des hypothèses sur comment je vais le produire, avec qui, et dans quel studio. Et tout ça, c’est parce que j’ai dû me confronter à ces problèmes sur l’EP Naissance.

LVP : Tu as créé ton propre label l’an dernier, Terrier Records. Tu peux nous raconter d’où t’es venue l’envie de monter ta propre structure ?

TERRIER : Je n’étais pas vraiment convaincu des maisons de disques. On ne peut pas faire tout soi-même, c’est impossible. Et s’il y a des maisons de disques, c’est parce qu’elles ont une force et un savoir-faire. Elles ne sont pas là pour rien. Mais je sentais que ce n’était pas forcément le bon moment, et artistiquement, j’avais envie de garder toutes les décisions. J’avais aussi peur qu’on écarte des gens de mon équipe, sachant que c’est un petit cercle avec qui ça se passe très bien. On n’est pas nombreux à bosser sur le projet, mais en revanche humainement, ça marche bien. Le seul label où j’ai eu un coup de cœur, c’était Cinq7. Quand j’ai rencontré Alan, je me suis dit qu’il avait l’air de me faire confiance sur la direction artistique, et ça m’a plu. Ce n’était pas du tout le label qui nous faisait la plus grosse proposition financière, on n’a pas du tout été guidés par tout ça.

LVP : L’humain, c’est important pour toi ?

TERRIER : Oui, surtout sur un premier format. Moi je ne suis personne, j’ai tout à prouver avec ce disque-là. Aujourd’hui je n’ai pas de public, il n’y a pas de live pour en trouver, et je suis accessoirement mauvais sur les réseaux (rires). Donc je pense qu’il me faut faire confiance aux gens avec qui je travaille, et que l’humain doit être primordial sur tout le reste.

LVP : Avec le temps, est-ce que tu aimerais produire d’autres artistes avec ton label ?

TERRIER : Ah oui, complètement ! Je contacte déjà des gens sur Instagram en leur disant que j’aimerais bien bosser avec eux. Mais j’ai eu très peu de temps ces derniers mois, et ces gens ont des choses à dire, c’est leur bébé, il faut pouvoir s’y consacrer à 200%. Donc pour l’instant je ne peux pas vraiment, mais c’est quelque chose que j’aimerais faire à l’avenir.

 LVP : Tu as basé ce label à Landeronde, petite ville de Vendée d’où tu viens, et dont tu as même réussi à glisser le code postal sur la pochette de ton disque. C’est important pour toi de rattacher tes accomplissements à tes origines ?

TERRIER : Je trouve ça très important, oui. C’est vraiment ce qui guide mes textes. Je ne sais pas pourquoi, mais naturellement, je parle chaque fois de mon passé, et du mal-être d’être parti de là-bas pour venir dans une énorme ville sans transition. La moitié de mes potes sont agriculteurs, et je dirais que l’autre moitié est partagée entre des personnes qui sont parties dans d’autres villes, et d’autres qui sont restés là-bas, sont par exemple banquiers, et ont acheté une maison à vingt-quatre ans. C’est une autre vie, un autre monde. La transition a été un peu rude, et en parler est une bonne source d’inspiration. Après, ça ne veut pas dire que je suis fan de la Vendée, mais ça a été important. Mes potes m’ont beaucoup aidé, mes parents aussi, et le fait d’avoir grandi là-bas ça représente quelque chose pour moi. Donc oui, c’est un bon clin d’œil aujourd’hui.

LVP : En parlant de ta ville d’origine, le clip de Rue des Pervenches a été réalisé là-bas. Est-ce que tu peux nous raconter un peu l’histoire de ce titre et le tournage du clip ?

TERRIER : Dès que la compo a été faite, car j’ai commencé par la musique, je me suis dit que c’était le seul titre de teuf, plutôt dynamique et un peu autoroute. J’ai pensé que c’était le genre de titre qu’on aurait pu passer en soirée là-bas. J’ai commencé à écrire le texte, et j’avais directement le titre “Rue des Pervenches” en tête, parce que c’est la rue dans laquelle j’ai grandi, mais c’était aussi la rue où on se retrouvait tous. Tous mes voisins sont mes potes d’enfance, en fait. C’est un gros clin d’œil à nos 16-18 ans, quand c’était bien la guerre dans cette rue.

LVP : Ce sont tes potes aussi qu’on retrouve dans le clip ?

TERRIER : Ouais ! On a monté deux équipes de foot mixtes avec tous mes potes, et avec le club où j’ai joué quand j’étais jeune. C’était drôle, ils se sont motivés à fond. Ils ont même fait des stands avec des saucisses, c’était n’importe quoi (rires). Même la bière était locale ! Le tournage était sympa. Et puis, j’y ai emmené Julien Peultier, le guitariste de Last Train. Lui-même a grandi dans un patelin du genre dans l’Est de la France. Il a retrouvé cette ambiance et a trouvé ça incroyable. Il s’est dit qu’il aurait pu faire la même chose avec ses potes d’enfance.

 

LVP : D’où t’es venue l’idée de mêler ces références au foot à ta carrière musicale ?

TERRIER : C’est aussi un peu par défaut. La première fois que j’ai fait un photoshoot pour le projet, je me suis dit que je n’avais pas envie de me prendre la tête avec un déguisement sur scène, ou même de m’habiller super bien. Alors, j’ai décidé que j’allais juste me mettre en tenue du dimanche tout le temps, parce que je suis trop bien comme ça. Et ma tenue du dimanche, c’est un jogging dégueulasse, un maillot de foot et voilà ! Le lien avec le foot était fait. Et puis, par rapport à Rue des Pervenches, quand j’écris un titre, j’écris aussi le clip. Là, je savais dès le départ que je voulais faire un match avec mes potes d’enfance. Après, ce n’est pas quelque chose que je veux défendre à fond, ce n’est pas l’essence même du projet, c’est plutôt du décor. Mais c’est drôle, j’ai fait du foot jusqu’à mes dix-huit ans, et c’est un sport que j’aime en dehors du côté business. S’il y a un match à la télé, je vais le regarder, mais ça s’arrête là. Ah si, je vais faire du foot avec Martin Luminet parfois !

LVP : Tu parlais d’image, tu te bases sur des tableaux quand tu écris tes morceaux ?

TERRIER : Ça dépend des morceaux. Il n’y a pas de règles. Je peux regarder un film qui va m’inspirer, ou bien ça peut être une image, une situation dans la rue, n’importe quoi. Parfois c’est aussi l’inverse, je me dis qu’une photo marche bien avec une compo que j’ai déjà écrite. De manière générale, j’ai surtout un rapport à la situation important. Je pense que c’est important de situer le son dans un moment, et géographiquement parlant. Ça ne peut pas être abstrait, il faut que ce soit ancré. Et la photo est un super support pour ça, parce qu’elle a exactement les mêmes codes. Donc j’aime bien lier les deux.

LVP : En parlant de photo, excepté dans le clip de L’Hiver, tu fais le choix du noir et blanc pour tous tes visuels et clips depuis tes débuts. Ça a quel sens à tes yeux ?

TERRIER : Pour moi, le noir et blanc représente le côté nostalgique et mélancolique. C’est le passé, c’est ma vie d’avant. Avant cette vie parisienne, c’est le noir et blanc. Et les petites couleurs qui apparaissent de temps en temps, ce sont des sensations que je vis toujours, des choses du présent, ou bien des morceaux qui parlent d’espoir ou qui vont vers l’avant. Je pense au clip de Demain par exemple, c’est quelque chose que j’ai vécu, mais c’est un des seuls titres qui va vers l’avant, et je sais que le clip va être en couleurs. À la base, je ne faisais que du noir et blanc parce qu’il n’y avait que ce propos mélancolique et nostalgique. Maintenant, ça va plus dans les deux sens.

LVP : Tu en parlais tout à l’heure, tu collabores avec Julien Peultier de Last Train à la réalisation de tes clips. Comment est-ce que vous en êtes venus à travailler ensemble ?

TERRIER : J’ai vu un clip qu’il a fait pour Decibels qui est sorti un vendredi, et le soir-même j’allais voir Last Train à l’EMB. On a fait un after ensemble, et j’ai dit à Julien que j’avais adoré ce clip. À la suite, on s’est écrit, et je lui ai envoyé un moodboard avec une idée de clip. Je lui ai demandé si ça lui disait, et il était super chaud. C’est comme ça qu’on a commencé à travailler ensemble, avec Traversée Punk, il y a un peu plus d’un an. Depuis, je suis super content de son travail. Il y a quelque chose dans l’image que j’aime beaucoup dans ce qu’il fait. C’est très brut. Il y a juste un clip que je vais faire avec Valerian7000 qui s’occupe de la partie graphique et photo du projet. Il va prendre la main sur l’un d’eux parce qu’il sera un peu plus graphique que reportage. Mais on va refaire un autre clip très vite avec Julien cet été.

LVP : Avoir toujours la même personne à la réalisation, ça permet de garder une certaine continuité dans ton univers visuel ?

TERRIER : Oui, c’est ça. Je me dis que ce sont des gens que j’adore et avec qui ça se passe super bien. On se marre bien ensemble. Donc, forcément quand tu vas sur un tournage et que tu te marres, c’est toujours plus agréable. Je trouve que ça se ressent sur le résultat final.

LVP : J’imagine que vous vous êtes bien éclatés sur le télésiège dans L’hiver ?

TERRIER : Oui, il faisait bien froid surtout (rires) ! Au moins, il y a une ligne artistique bien claire, ça évite de partir dans tous les sens. C’est très brut, que ce soit Valerian ou Julien, ce sont des personnes aux influences très différentes, mais toujours avec ce leitmotiv de l’image brute et spontanée que j’aime beaucoup.

LVP : Pour finir, tu peux nous confier ce qui tournait en boucle dans tes oreilles pendant l’écriture de l’EP ?

TERRIER : J’écoutais Metronomy en boucle pendant la production de l’EP parce que c’était une référence en termes d’arrangements, sur l’album Summer 08. Je le dis avec l’accent français là, c’est horrible (rires). Je trouvais ça bien mixé, bien amené, et j’aimais bien les drums et la basse. Pour moi, c’était vraiment une référence.

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