Qui va piano va sano. En plus d’être un sacré dicton, c’est aussi une soirée hors du temps que propose chaque année le label microqlima. Un piano, un micro, une église et une ribambelle d’artistes talentueux, pour autant d’instants uniques. Après les cérémonies Nobel pour la paix, EMEL s’est présentée à notre rencontre à l’église Saint-Eustache pour un moment à l’émotion pure et évidente.
Quelle est la première chanson que tu as apprise au piano ? Tu avais quel âge ?
E : Parisian Moonlight de Anathema, à vingt ans.
Quelle est ta relation avec le piano ? T’en sers-tu pour composer ?
E : Je fais des infidélités à ma guitare en disant que le piano est sans doute mon instrument préféré. J’ai grandi avec la musique classique, même si je l’ai appris assez tard malheureusement. Je m’accroche pour continuer mon apprentissage en solitaire car j’ai commencé à m’en servir depuis quelques années, pour essayer de varier ma manière de composer par rapport à la guitare. J’aime ce rapport fragile et maladroit, mais totalement curieux, avec cet instrument.
Un live piano-voix, ça représente quoi pour toi ? Une contrainte ou une opportunité ?
E : Une opportunité certainement, c’est là sans doute où la musique naît et aussi prend tout son sens, sans aucun artifice, en même temps avec des possibilités très larges. On peut jouer de manière très expérimentale en explorant l’intérieur du piano, tout est possible.
Plutôt Moog, Mellotron ou piano à queue ?
E : Ah! difficile! Les trois font partie de mon travail mais si je devais être sur une île déserte et que je devais choisir un objet ce serait le piano.
Selon toi, quelle est la plus belle chanson / composition au piano de tous les temps ?
E : At My Most Beautiful de R.E.M.
Petit, je pensais que Daniel Balavoine était une femme. C’était d’ailleurs ma chanteuse préférée.
