INTERVIEW – The Seasons, la nouvelle sensation canadienne
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Auteur·ice : Fanny Ruwet
14/06/2015

INTERVIEW – The Seasons, la nouvelle sensation canadienne

A l’occasion de leur passage à Bruxelles, nous avons posé quelques questions aux Seasons, la nouvelle sensation indie pop canadienne. Présentation de ce quatuor assez étonnant qui vient de sortir son premier EP Velvet en Europe.

LVP : Ça fait maintenant 4 ans que The Seasons existe, comment le groupe s’est-il formé ?
Hubert : Ça a commencé parce que mon frère Julien (chant/guitare) invitait Rémy (batterie) à venir jouer de la musique dans le sous-sol de la maison. Moi (chant/guitare) j’étais pas loin donc je suis descendu avec eux et on s’est mis à jouer tous les trois. Le lendemain, Rémy est allé chercher Samuel (basse) qui était guitariste à la base, mais qui savait jouer un peu de basse.
Samuel : Du moins j’ai appris.
Julien : Il croit qu’il a appris ..
Hubert : Non en vrai, c’est un excellent bassiste.

LVP : Il y a un côté très sixties à votre musique, c’est voulu ?
Hubert 
: Les influences sixties sont venues naturellement même si quand on a commencé à faire l’EP, ce n’était vraiment pas le but. C’est seulement quand les critiques sont sorties que tout le monde a commencé à noter des influences sixties. Donc ça nous a assez surpris mais je pense que c’est assez naturel puisqu’on écoute beaucoup de groupes de la fin des années 60 comme The Mamas and The Papas, The Beatles, Simon & Garfunkel, The Hollies,..

LVP : Votre premier album, Pulp, est sorti au Canada en 2014..
Julien
 : Oui, de l’autre côté de l’océan, mais pour l’instant c’est encore un secret ici (ndlr : il ne sortira en Europe qu’en septembre).

LVP : Comment s’est passé l’enregistrement ?
Julien
: On a tout d’abord sorti un EP au Canada (Velvet) qu’on a vraiment produit seuls, et quand on a commencé à faire l’album, on a cherché à ne pas changer la philosophie de travail : on est en studio, on l’utilise comme un laboratoire et on donne à chaque chanson une identité musicale propre.

LVP : Votre single Apples devient pas mal connu et j’ai vu que vous aviez sorti une version du clip pour l’Europe alors qu’une autre version existait déjà pour le Canada. Pourquoi ce choix d’en faire une deuxième ?
Julien : Parce que le premier clip on l’adore mais on avait envie de faire autre chose. Il a été fait un peu comme un film, basé sur une histoire, et là on a voulu faire un autre clip qui représentait un peu plus l’identité du groupe.
Hubert : En fait le truc c’est que quand est venu le moment de sortir l’EP au Québec, la chanson Apples était déjà connue. Donc pour la première version, on avait vraiment envie de faire un truc qui sort de l’ordinaire, d’aller en Colombie, de tourner un mini film. Tandis que pour présenter au public européen, on voulait avoir quelque chose qui était plus.. Enfin, avec moins de fusils et tout, parce que ça n’avait pas vraiment de rapport avec le groupe.

LVP : Justement, dans cette fameuse version américaine du clip, vous vous faites kidnapper par un gang de gars armés qui vous renferment dans un van. Ça vous arrive souvent ?
Hubert : (Rires) Non, c’est fictif.
Julien : Faut pas croire tout ce qu’on voit à la télé..

LVP : Vous êtes en tournée en Europe depuis un mois maintenant. Comment ça se passe ?
Julien : Ça se passe vraiment bien, on adore ça. C’était la première fois qu’on venait en plus.

LVP : Vous avez eu le temps de visiter Bruxelles ?
Julien : Non, on est arrivés il y a 4h seulement.
Hubert : Mais j’ai tourné une vidéo que j’ai mise sur ma page Facebook. C’est un garçon qui fait pipi..
Rémy : Enfin, une statue de garçon qui fait pipi.
Samuel : On peut même utiliser le mot “Fontaine”.
Hubert : (Rires) .. Et j’ai écrit comme commentaire “Bruxelles, ville de pipi”

LVP : Ah oui, c’est une charmante façon de résumer la ville. Vous êtes pas mal connus au Québec, donc ça doit vous changer d’ici où les gens vous découvrent..
Julien : Oui mais c’est pas vraiment grave. C’est pas parce qu’on est connus au Québec qu’on change qui on est et ce qu’on fait. Ici c’est sûr que pour l’instant on est une découverte pour les gens qui nous voient, mais on se présente comme on est et les gens aiment ou n’aiment pas. On espère qu’ils apprécient mais on n’a pas du tout changé la formule parce qu’on avait un nouveau territoire où défendre notre musique

LVP : Vous avez fait pas mal de chouettes premières parties comme Theodore, Paul & Gabriel..
Julien : Oui, c’était vraiment cool. On a fait des concerts avec elles, on est devenus amis et on les a revues quelques fois quand on était à Paris. C’était vraiment une chouette expérience. Là, la tournée est déjà presque finie, il ne reste qu’un spectacle demain à Bruxelles, mais on devrait déjà revenir au mois de septembre.

LVP : C’est quoi votre meilleur souvenir de cette tournée ?
Julien : Le Printemps de Bourges parce qu’on a vraiment donné une bonne performance et les gens ont pas mal aimé, c’était vraiment plaisant.
Hubert : On a aussi fait un concert sur une péniche à Lille, c’était très rock.
Rémy : Oui c’était vraiment rock, je suis tombé en bas de ma batterie en plein spectacle, devant tout le monde.

LVP : Et vos plans pour la suite c’est quoi ?
Julien : Là on retourne au Canada dans 2 jours et on a toutes sortes de choses à faire, les chansons ne s’arrêtent jamais d’avancer. On n’a pas l’intention de tarder les choses, mais on prend ça une étape à la fois.

Facebook.com/TheSeasonsMUSIC

Retrouvez l’EP Velvet sur iTunes.

Petit bonus : ce qu’il se passe quand on demande aux Seasons de tester le micro.

Les Seasons ne déconnent pas quand on leur demande de tester le micro.. @theseasons_mu

Une vidéo publiée par La Vague Parallèle (@lavagueparallele) le

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