King Gizzard & The Lizard Wizard balancent L.W., l’excellente suite de K.G.
"
Auteur·ice : Léa Formentel
01/03/2021

King Gizzard & The Lizard Wizard balancent L.W., l’excellente suite de K.G.

On ne les arrête plus, King Gizzard & The Lizard Wizard viennent de sortir leur 17e album studio (rien que ça !) le 25 février dernier, chez Flightless Records —label d’Eric Moore, leur ancien batteur. Neuf titres publiés seulement trois mois après la sortie de K.G., le 20 novembre dernier.

Avec 17 albums studio désormais au compteur, les allumés de King Gizzard nous offrent une fois de plus une merveille pour nos deux oreilles avec L.W., sorti le 25 février 2021. Toujours dans le thème microtonal, les six membres originaires de Melbourne n’ont pas tardé à gratter les cordes de leurs sitar, guitares et autres instruments pour aborder une fois de plus les échelles subchromatiques avec justesse.

Ils nous l’ont pourtant teasé, cet album, à peine un mois après la sortie de leur dernier disque, avec If Not Now, Then When ?, sorti le 10 décembre 2020, rien de tel pour clôturer cette année chaotique. Avec un clip commençant a priori par un concert (élan de nostalgie), une jeune femme semble à l’écart de la masse et demande un briquet pour allumer ce qui la transportera, semble-t-il, dans un trip assez incroyable, quoiqu’un peu effrayant. Le tout présenté comme un film d’animation réalisé par Dr D Foothead, un clip qui vaut vraiment le coup d’œil.

 

Un trip de plus 

Neuf titres, où l’auditeur·rice est à chaque fois plongé·e dans un univers différent, mélangeant ainsi les styles et les ambiances, grâce notamment à des changements de tempo. Ici, la ligne directrice, c’est les micro-intervalles. Abordé précédemment dans Flying Microtonal Banana (2017), ce dix-septième disque poursuit ce thème cher à King Gizzard avec brio. O.N.E se démarque par la douceur de son intro puis contraste avec le côté très groovy propre à King Gizzard & The Lizard Wizard et un clip tout autant wtf (néanmoins très réussi), réalisé et édité par Alex Mclaren et filmé par Ambrose Kenny-Smith, qui n’est autre que le claviériste et deuxième chanteur de la formation australienne. Ils n’auront donc pas lésiné sur les visuels pour mettre leur musique en exergue, aboutissant sur un magnifique résultat. Présenté comme la suite et fin du chapitre débuté avec K.G., L.W. se clôture par K.G.L.W.— morceau d’introduction de K.G.— d’une durée de 8 minutes 28 secondes, axé, lui, sur les guitares saturées, fermant ainsi la boucle psychédélique dans laquelle le groupe nous avait embarqué·es —rappelant au passage Infest the Rats’ Nest. Un pur plaisir.

 

Et si nous devions comparer ces deux volets d’une seule et même entité, peut-être que la continuité présente dans K.G. ne se retrouve pas autant que dans celle de L.W.. Le tracklisting possède néanmoins quelques pépites telles que Static Electricity ou encore See Me. On vous le dit : cet album vous fera danser.


@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@