La bande de Fiasco rêve d’un monde meilleur dans Soma Bay
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Auteur·ice : Marion Fouré
01/07/2021

La bande de Fiasco rêve d’un monde meilleur dans Soma Bay

I Photo : Hadrien Gazeau

Rêver d’un monde meilleur ? C’est bien naturel à l’heure où le retour à une vie normale semble s’accélérer autour de nous. Comme l’année dernière, l’été est une accalmie dans la tourmente, un intermède qui redonne espoir, où l’insouciance du passé est devenue une quête perpétuelle. S’évader avec celles et ceux qu’on aime : voilà le message de Soma Bay, le nouveau single enivrant de Fiasco, quartette shoegaze parisien composé de Xavier Ridel, Sarah Pitet, Jean Duffour et Thibault Farnier.

Deux ans après leur premier EP Duel, les Fiasco viennent d’annoncer la sortie d’un nouvel album via In Silico Records. Avec Soma Bay, single fraîchement sorti, le groupe attise notre curiosité sur la direction du prochain opus. On retrouve indéniablement les influences shoegaze de leurs aînés avec des harmonies vocales atmosphériques (Xavier/Sarah) et des guitares en suspension mais avec la juste dose d’électronique qui apporte de la lumière à l’ensemble. Composé dans le froid de l’hiver 2021, Soma Bay sonne pourtant comme un titre de vacances qu’on a envie d’écouter encore et encore sur la route de l’été. Le titre n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard en faisant référence d’une part à une station balnéaire du nord de l’Egypte et d’autre part au roman dystopique d’Aldous Huxley  le soma est une drogue artificielle qui plonge ses consommateurs dans un sommeil paradisiaque. Fiasco nous emmène donc aux confins du rêve et de la réalité sans jamais s’éloigner de la notion d’évasion. 


Réalisé par
Xavier Ridel et Hadrien Gazeau, le clip nous ramène instantanément à la réalité du nouveau monde, bien loin du paradis. Sur fond de dystopie, on y retrouve une jeunesse errante et visiblement prisonnière d’une vie urbaine effrénée, rythmée par le trafic du périphérique de l’est parisien. Le temps passe mais l’ennui demeure sous l’œil impassible des tours jumelles Mercuriales de Bagnolet. Voilà des images retentissantes qui témoignent du désespoir vécu depuis plus d’un an. On a toustes besoin de passer à autre chose !

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