La bande son d’une journée d’automne avec le line up des Nuits Weekender
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Auteur·ice : Rédaction
23/10/2024

La bande son d’une journée d’automne avec le line up des Nuits Weekender

En prévision des Nuits Weekender – version automnale des illustres Nuits du Botanique – on vous concocte une journée d’automne idéale avec, pour soundtrack, quelques-uns de nos coups de cœur de cette première édition. Du matin au soir, le line up des trois jours des Nuits Weekender vous accompagne à base de clichés et de pumpkin spice lattes. Au menu : balade dans les feuilles mortes ou apéro au soleil de l’été indien sur un fond de pépites musicales à découvrir du 1er au 3 novembre dans les salles du Botanique. 

Le réveil dans le brouillard d’automne

À priori absolument déprimant comparé au farniente des mois passés, le réveil au petit matin brumeux peut se révéler pas si pourri que ça s’il est accompagné de la musique adéquate. Pour ne pas s’arracher trop violemment au brouillard du sommeil, on recommande de d’abord se laisser emporter par la dream pop lancinante de untitled (halo). Le trio venu de Los Angeles se produira le dimanche – jour officiel de la grasse mat’ – 3 novembre aux Nuits Weekender. Pour se remuer encore un peu sous la couette, on enchaîne sur la folk rêveuse de June McDoom, elle aussi à découvrir au Botanique le 3 novembre. 

Toujours pas réveillé·e ? Le trio londonien Ebbb joue un style ambient à la fois pop et techno d’orfèvrerie. Et quoi de mieux que du gabber pour se lever en douceur ? Mention spéciale pour leur titre Himmel, qui nous a tout de suite fait tomber sous le charme. On l’aurait d’ailleurs bien vu dans une soundtrack actualisée de Twilight. Plus automne, tu meurs. Ils seront au Weekender vendredi. Et si, après tout ça, les volutes de fumée qui sortent de votre bouche vous retiennent toujours au chaud, Anastasia Coope et sa folk naïve sauront vous tirer du lit à coup de cadences imprévisibles et de chœurs chaotiques façon Daniel Johnston. C’est aussi ça le dimanche. Enfin, propulsé·e hors du duvet et sur le plancher glacé, on vous propose de vous réchauffer avec l’inclassable Halima, prêtresse soul et RnB venue à la fois de Lagos, de Londres et de Brooklyn : à retrouver vendredi aux Nuits Weekender. 

Halima – vendredi 14:20 – Museum 

Ebbb – vendredi 17:20 – Rotonde

Anastasia Coope – dimanche 13:00 – Rotonde

untitled (halo) – dimanche 19:10 – Rotonde

June McDoom – dimanche 19:10 – Museum

La balade parmi les feuilles mortes

À La Vague Parallèle, on ne craint pas les bons gros clichés. C’est pourquoi, après s’être arraché·e au confort du dedans, on recommande de ne s’aventurer au dehors que pour marcher parmi les feuilles mortes. La séquence est ouvertement inspirée de la scène d’ouverture du film Juno, la balade matinale ressemblant trait pour trait à celle du personnage d’Elliot Page à la différence qu’à la clé il n’y a pas un test de grossesse mais un pumpkin spice latte. En route, on préconise de se péter les tympans de sonorités indie rock hasardeuses comme celles du groupe bruxellois Another Dancer, à voir au Botanique le samedi 2 novembre. Dans la même veine, on enchaîne sur le duo Friko, stars montantes de la scène indie de Chicago, dont le formidablement automnal dernier album Where we’ve been, where we go from here accompagne vos pas tandis que les feuilles craquent dessous. Avant de rentrer, passage obligé par l’alt rock exaltant du quatuor venu de Leeds English Teacher. Après ça, plus besoin d’écharpe, vous serrez suffisamment bouillonnant·e. C’est à ne pas manquer le dimanche au Botanique.

Another Dancer – samedi 13:15 – Museum

Friko – dimanche 15:15 – Rotonde 

English Teacher – dimanche 20:00 – Orangerie

L’atelier carving de citrouilles

Une fois rentré·e, on vous propose de passer l’après-midi sur un atelier annuel incontournable (bon pas tant que ça – entre nous, qui a vraiment envie de s’empaler la main sur un couteau émoussé ?) : la sculpture sur citrouilles. Et pour s’adonner à cette activité masochiste mais hautement Instagramable, rien de tel que de se dandiner sur de la pop à toutes les sauces. On recommande en ce sens de s’échauffer sur la pop new wave de la russe Kate NV, qui remuera le Botanique vendredi 1er novembre avec ses mélodies aussi cosmopolites que conceptuelles. Alors que la citrouille ne ressemble encore à rien (trust the process), on enchaîne avec l’électro pop obsédante de Girl Ultra, d’ores et déjà annoncée comme la révélation du prochain Coachella et seule femme mexicaine à l’affiche du festival californien. À voir le dimanche au Bota pour pouvoir, d’ici quelques mois, frimer en société d’un désinvolte “j’y étais”.

Aujourd’hui basée à Bruxelles mais originaire de Yamagata au Japon, Shoko Igarashi échafaude des morceaux inspirés tant de Japanese City Pop que de jazz et de bandes son d’animés. Son récent single Rainy complète le mood automnal, tandis qu’on continue à s’acharner sur la pauvre courge. Shoko Igarashi sera aux Nuits Weekender samedi 2 novembre. Pour évider joyeusement la citrouille, on balance sa pelle en cadence sur la trip-hop contagieuse du duo UTO. Leur dernier album, When all you want to do is be the fire part of fire, éveille tous les sens de ses sonorités techno aux influences seventies et nineties. Iels seront au Botanique le vendredi 1er novembre. Enfin, grisé·e d’être arrivé·e à bout de sa citrouille maintenant affublée de dents bancales, on préconise d’envoyer tout péter sur la pop excentrique du duo japonais Hyper Gal. Les artistes venues d’Osaka déconstruisent les sonorités pour mieux les rafistoler à coups de claviers oniriques et de vocalises étourdissantes. À l’image de notre citrouille déglinguée, finalement. Rendez-vous le samedi aux Nuits.

UTO – vendredi 13:35 – Orangerie

Kate NV – vendredi 19:00 – Rotonde

Hyper Gal – samedi 14:45 – Rotonde

Shoko Igarashi – samedi 19:25 – Museum

Girl Ultra – dimanche 16:45 – Orangerie

L’apéro sous le soleil de l’été indien

Quand l’été tire doucement sa révérence, laissant place à des journées plus courtes, mais encore baignées par le soleil doux de fin d’été et de début d’automne, les dernières terrasses de l’année nous appellent. Ces moments suspendus, typiques des soirées d’automne, où l’on profite du crépuscule en sirotant un verre, annoncent les premières soirées à la fois fraîches et festives. Fabiana Palladino, avec sa pop britannique envoûtante, nous transporte dans un univers où les sonorités des années 80 et 90 que l’on adore se mêlent à une fraîcheur disco irrésistible. C’est cette fusion moderne et rétro qui fait toute la singularité et le charme de son style. Quant à Crystal Murray, son dernier album déborde d’émotions, tout en s’accompagnant de rythmiques entraînantes qui nous font danser sans relâche. Entre refrains accrocheurs et influences drum’n’bass, sa voix soul imprègne chaque morceau, faisant d’elle une artiste hybride qui sait nous surprendre tout en nous captivant. Un samedi au Bota qui s’annonce vibrant.

C’est le moment idéal pour se laisser envelopper par la voix veloutée de Charlotte Day Wilson, une douceur musicale qui réchauffe comme le plaid qu’on demande au serveur en terrasse quand on se rend compte que c’est bel et bien l’automne et qu’il commence à faire vraiment froid en fait. Ses compositions, subtiles et texturées, apportent une mélancolie apaisante, évoquant parfois l’univers de Daniel Caesar. Elle clôturera le week-end en beauté avec une performance intimiste à l’Orangerie, le dimanche 03/11, parfaite pour une fin de soirée toute en douceur.

Crystal Murray – samedi 17:00 – Orangerie 

Fabiana Palladino – samedi 20:10 – Museum

Charlotte Day Wilson – dimanche 22:00 – Orangerie

Fin de journée, début de fête

Pour clôturer la journée en beauté, rien de tel que de lâcher prise et profiter pleinement de la soirée, que l’on soit plutôt d’humeur rock avec l’énergie déjantée de Pussy Riot Diana Burkot, véritable figure d’un activisme punk provocateur pour un vendredi déjanté, ou que l’on préfère se laisser emporter par les rythmes dansants de Pretty Girl. Non seulement sa voix délicate séduit, mais son univers house, à la fois envoûtant et vibrant, ne laisse personne indifférent·e un samedi 2 novembre, certes automnal, mais bel et bien enflammé.

Pour profiter pleinement de la soirée jusqu’aux petites heures de la nuit, en tant qu’amateur·ices d’électro, ne manquez surtout pas samedi soir le duo Busy P b2b Vegyn, piliers de la scène électro et de la French touch, fusionnant des sonorités hip-hop avec brio. Sans oublier que le dimanche à la Rotonde, Dj Haram, la DJ badass qui mélange habilement les rythmes électroniques orientaux et hip-hop, offrira une expérience sonore aussi puissante que captivante.

Pussy Riot Diana Burkot – vendredi 15:50 – Rotonde

Pretty Girl –  samedi 18:35 – Orangerie

Busy P b2b Vegyn – samedi 22:00 – Orangerie

DJ Haram – dimanche 17:30 – Rotonde

Les Nuits Weekender auront lieu du 1er au 3 novembre au Botanique. Pour découvrir la programmation complète et choper ses tickets, c’est par ici


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