La pop électronique de MoHa est le remède idéal pour oublier la grisaille
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Auteur·ice : Augustin Schlit
08/04/2021

La pop électronique de MoHa est le remède idéal pour oublier la grisaille

Avec la pléthore de poids lourds qui inondent chaque semaine nos playlists des sorties Spotify et consorts, il est facile de passer à côté de tous.tes ces artistes dont les projets en sont encore à leurs balbutiements. Et même si c’est la faute aux algorithmes, en attendant, quand on a envie d’écouter autre chose que le dernier album d’Evanescence ou Justin Bieber et qu’on ne sait pas trop où chercher, on se retrouve vite sur le carreau. Bien sûr, si on vous raconte ça ce n’est pas juste pour vous faire rager, mais bien pour vous mener vers la voie du salut ! Cette semaine, ce salut se personnifie donc en la personne de MoHa, chanteuse et compositrice bruxelloise, fraîchement débarquée dans l’arène avec un premier EP sous le bras.

Biberonnée au son des 90’s qu’elle intègre dans un son tout ce qu’il y a de plus moderne, où les synthés et la pédale loop font loi, MoHa est autant inspirée par le passé qu’elle est décidée à agir sur l’avenir. Son créneau ? Une pop électronique rafraîchissante qui fait la part belle aux expérimentations sonores et plus particulièrement vocales. Placé sous le signe de la quête (sonore, vocale ou tout simplement la quête de soi), Treasure Hunt est tout simplement une ode au voyage et au dépassement de soi. Avec beaucoup de poésie, MoHa nous invite à ouvrir les yeux sur les trésors inattendus qui accompagnent chacune de nos expériences de vie.

 

Vu le climat actuel (et on ne parle pas seulement de cette météo complètement schizophrène), on ne peut qu’apprécier l’arrivée de cet EP dans nos playlists printanières, tant le ton y est rafraîchissant et rempli d’optimisme sans pour autant tomber dans la mièvrerie. En effet, Treasure Hunt se révèle comme un premier projet sincère, où un travail de production aux petits ognons vient soutenir des textes aux thèmes aussi universels que bienvenus.


Si on a réussi à attiser ta curiosité, la suite s’écoute ici :

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