Las Aves : Drôles d’oiseaux
"
Auteur·ice : Charles Gallet
16/08/2016

Las Aves : Drôles d’oiseaux

Au départ il y avait The Dodoz, groupe toulousain de punk-rock à la rage adolescente auteur de deux albums (The Dodoz en 2009 et Forever I Can Purr) avant de disparaitre en 2014. On aurait pu croire à la fin du groupe, à la fin de l’histoire, mais en 2015 apparait Las Aves qui, tel un phénix musical, émergea des cendres de The Dodoz.

Les mêmes membres, mais un nom différent. Pourquoi ? Tout simplement parce que le son est totalement différent, et qu’on peut considérer Las Aves comme une renaissance, une remise à zéro.

Passer du punk rock à la pop à tendance électronique peut sembler casse gueule, mais quand on écoute le premier album de Las Aves, Die in Shanghai, ça sonne comme une évidence, car non seulement les drôles d’oiseaux de Las Aves (qui signifie les oiseaux en espagnol) proposent un son frais, mais surtout un son neuf.

cover_album

Et la première chanson donne le ton : Leo vous prend par le col et ne vous lâchera pas pendant 3min20 assez furieuses. Fini les guitares, place aux synthés et aux boites à rythme, le tout accompagnant parfaitement la jolie voix de Geraldine, la chanteuse du groupe.

S’en suit alors un enchainement assez intense avec First Aid Blanket et Die in Shanghai pour nous amener vers le hit évident de l’album N.E.M.  L’album se calme ensuite un peu avec Heartbeats et les deux parties de Perfect Mess avant de retrouver la puissance avec un Gasoline au flow parfois hip hop. L’album se termine avec un featuring d’Olivia de The Dø , featuring somme-toute assez logique puisque c’est Dan Levy, l’autre partie de The Dø, qui produit ce premier effort de Las Aves, production dont on sent l’influence, mais qui laisse respirer et vivre la musique des 4 Toulousains.

Pour résumer, Die in Shanghai est puissant, frais, intense et fou tout en restant facile d’accès. Las Aves ne s’enferme pas dans un concept qui pourrait virer à l’autisme ou au plaisir personnel du groupe, mais offre une musique qui tend vers l’universel. On pourrait voir Die In Shanghai comme un manifeste pour la conquête du monde, alors plongez-vous dedans et inclinez-vous, car c’est la musique du futur qui vous entoure.

Tags: las aves
@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@