Les clips de la semaine, c’est votre rendez-vous du dimanche qui vous présente les sorties vidéos de nos musiques préférées. Composées avec amour et minutie par les oreilles de notre rédaction, ces compilations s’attèlent à vous partager chaque semaine le meilleur des Internets, faisant se côtoyer les grands noms du moment aux jeunes pousses de la musique. Découvrez les pépites qui nous ont fait chavirer le cœur et les rétines ces sept derniers jours.
Saint DX feat. Ménage à trois – Can’t Get You
Quel clip de la semaine si ce n’est ce clip de Saint DX en collaboration avec Ménage à trois ? Si notre amour pour Saint DX, l’alter ego d’Aurélien Hamm, est déjà tout consommé, on n’en reste pas moins content·es d’être encore émoustillé·es par les nouvelles sorties du crooner électro indé de l’Hexagone. Emoustillé·es, c’est le mot. Uno : Saint DX et Ménage à trois nous offrent un morceau entêtant à la production intelligente et moderne, une ritournelle pourtant inspirée de synthés 80s se glissant subrepticement dans nos oreilles pour ne plus en ressortir. Deuxio : les voix de Can’t Get You s’imbriquent, aériennes et lascives, merveilleusement au morceau pour en faire un son efficace qui n’a rien à envier à un hymne r’n’b pop et contemporain. Tertio : Hannah Rosselin aux commandes nous offre une merveille de clip, où s’entremêlent des scènes d’amour plus excitantes les unes que les autres. Issus d’un quotidien identifiable et non fantasmé, ces plans font la part belle à toutes formes d’amour – à plusieurs ou en solo, jeunes ou moins jeunes – mais aussi à toutes formes de corps. Une opulence sexuelle rimant avec inclusivité. Comme le dit la réalisatrice : “Faites l’amour et aimez-vous. Ce film n’est rien d’autre que du soft porn réparateur”. Yes ma’am : on appuie sur le bouton “revoir”.
Petit Prince – JSP
On continue notre sélection des meilleurs clips de la semaine avec un morceau qui nous trotte dans la tête depuis un bon moment déjà. JSP (un drôle de sigle qui signifie “je sais pas”), c’est l’un des titres phares du dernier album de Petit Prince, dont on vous parlait cet automne. Avec son refrain accrocheur et son riff de guitare, le titre figurait déjà parmi nos favoris de cette drôle d’année, et c’est peu dire qu’on l’aime encore davantage maintenant qu’il a son propre clip. De l’intérieur d’une étrange caravane à la bouche d’un métro tout aussi singulier, on y suit le périple d’un jeune homme et de son poisson rouge, dans une aventure cyclique peuplée de personnages hauts en couleur qui retrace avec une pointe d’humour le cycle de la vie tout en y apportant une réponse qui, à la vérité, nous convient tout à fait : JSP.
Greentea Peng – Nah It Ain’t The Same
L’étoile montante Greentea Peng dévoile aujourd’hui un nouvel extrait de son très attendu premier album MAN MADE prévu pour l’été. Intitulé Nah It Ain’t The Same, ce single est produit par son collaborateur de longue date, Earbuds, déjà présent sur Hu Man et Revolution. Accompagnée de son groupe live The Seng Seng Family, Greentea Peng offre quelque chose de frais et de captivant : des inflexions hip-hop et jazz, des rythmes néo-soul qui s’épanouissent dans un rythme qui fait un clin d’œil à la batterie et à la basse classiques. Créant une expérience d’écoute fluide et libre, Nah It Ain’T The Same sonne comme si cela ne pouvait venir de personne d’autre que Greentea Peng. Réalisé par le duo Machine Operated, le clip nous plonge dans la daily routine colorée, florale et hypnotique de la chanteuse.
november ultra – miel
Alerte douceur avec le tout nouveau titre intitulé miel par November Ultra, sorti le 25 février dernier. Le clip de miel a été écrit et dirigé par Zite&Léo, le duo de réalisateurs à l’origine entre autres des clips de Voyou pour le titre Carnaval, Euphories de Vidéoclub ou encore Tendresse sur canapé de Petit Prince. Une esthétique reconnaissable et pas piquée des hannetons, offrant aussi bien de la poésie, de l’humour que des couleurs. On retrouve ici des clins d’œil aussi bien à E.T qu’à une comédie musicale de Jacques Demy. Avec une chanson aussi délicieuse que son titre, miel fait brillamment suite à soft&tender, sorti en novembre dernier, dont nous vous parlions en novembre. Parfait pour le printemps qui arrive à grands pas.
LaFrange – Everything’s Fine
Everything’s Fine. En voilà, une autre formule lapidaire. Celle-ci, on l’utilise plutôt pour se protéger, pour ériger une façade entre le monde et nos propres sentiments, pour repousser ce à quoi on voudrait ne plus penser. C’est le titre que LaFrange a choisi pour son deuxième EP, paru il y a quelques semaines à peine, et qui évoque à la fois des émotions toutes personnelles et des situations dans lesquelles n’importe lequel d’entre nous pourrait se reconnaître. C’est aussi le morceau éponyme de ce joli disque, qu’elle a décidé de mettre en avant dans un clip qu’elle a co-écrit et co-réalisé avec Léo Adrover et Tina Rozen. Au son d’une guitare qui retranscrit en musique ce que le cœur tentait de dire à sa manière, on y voit une jeune fille suivie par un jeune inconnu jusqu’à un destin mystérieux, suggéré par les images qui apparaissent furtivement et découpent le fil de leur progression. Une jolie manière de découvrir une artiste qui ravit par sa voix et par sa démarche artistique.
Keep Dancing Inc – Old Child
Puisque les salles de concert sont toujours fermées au public, Keep Dancing Inc apporte une salle de concert à son public. Dans son nouveau clip, le trio synth-pop investit la Boule Noire, l’une des plus chouettes salles parisiennes, pour une session enflammée d’un titre issu de son dernier album, Embrace, sorti au mois d’octobre dernier. Alors que le groupe avait prévu de célébrer la sortie de ce nouveau disque dans l’un des lieux phares du boulevard de Rochechouart, il se rattrape donc avec cette vidéo réalisée par Thomas Daeffler, qui oppose le monde réel et le monde numérique en mêlant des LED, des plans du trio et des images distordues. En guise de lot de consolation pour ce concert annulé, Keep Dancing Inc s’est également offert un remix du morceau par les géniaux Working Men’s Club, que vous pouvez découvrir juste ici.
Poppy Moukoukenoff – Les Tuileries
On change d’ambiance, de style et même d’époque. Avec Les Tuileries, Poppy Moukoukenoff rend un délicieux hommage à Colette Magny, une artiste injustement méconnue au regard de la beauté de son œuvre, qui reprenait à la fin des années 60 ce magnifique poème de Victor Hugo. Cette fois, c’est entre les deux femmes que s’effectue le passage de témoin avec ce clip à la fois intime et poétique, filmé en Super 8 et réalisé par Valentin Du Ciel pour l’occasion. La jeune artiste révélée par La Grande Party (qui reprend d’ailleurs du service), qui est également photographe, y fait l’étalage de la douceur et de la sensualité qui font toute la richesse de sa musique, à mesure que s’égrènent sur la pellicule des souvenirs et des instants pris sur le vif, figés à jamais comme la transcription visuelle de cette ballade intemporelle qui s’offre ici une nouvelle jeunesse.
Nedelko – Bienvenu à Néopolis
Rappeur, chanteur et artiste aux multiples facettes découvert au sein du collectif lyonnais L’Animalerie, Nedelko poursuit désormais sa route en solo. Un parcours auréolé d’influences variées qu’il puise dans la musique expérimentale autant que dans le répertoire urbain et qui le mène aujourd’hui… à Néopolis. Flanqué de son acolyte Lapwass à la prod’, Nedelko nous invite dans un road-trip urbain qu’il a lui-même réalisé et dont il dicte le rythme de son flow technique et percutant. Punchlines, prod’ soignée et esthétique léchée : le combo idéal pour nous faire patienter avec la sortie de la deuxième partie de son deuxième album, Urizen Pt. 1, qu’on a découvert au début du mois de décembre dernier.
Wu-lu – South ft Lex Amor
Un air d’insurrection flotte dans le dernier morceau du multi-instrumentiste londonien Wu-lu. Le souffle de la résistance déferle dans les couplets affutés et tranchants comme le ciel gris du Sud de l’Angleterre. Petit à petit, porté par le flow plein d’assurance de Wu-lu et les images saccadées de Denisha Anderson, la pression monte. Soulevée par une orchestration fougueuse, la volonté se rebelle dans un monde asphyxié par un système à bout de souffle qui s’enferme dans une logique toujours plus destructrice pour préserver les privilèges d’un petit nombre. Confinés et poussés dans nos retranchements, le déluge de cris sur fond de groupes dansants, sortants de leurs gonds, prenant à bras le corps leur futur, apparaît comme une délivrance cathartique. Et sur les derniers vers rappés avec une classe sans fard par Lex Amor, apaisé·es pour quelques instants, on réfléchit : comment rejoindre le mouvement et ne pas rester passif·ve ? Et on imagine, on ressent presque : le plaisir infini qu’on aurait à pouvoir danser comme ça, en bande, à nouveau. Parce que les deux ne sont pas incompatibles, bien au contraire.
Fantomes – Easy
Easy ? Non. En ce moment c’est plutôt l’inverse. C’est un peu la première fois que les gens qu’on ne connait même pas répondent par la négation à la question “ça va?”. Un peu comme si la situation embrumée et sans fin qu’on connaît depuis un an avait brisé ces barrières de bienséance useless. Tout ça pour dire que le duo Fantomes qui vient de sortir son premier et fantastique album It’s OK chez les géniaux Pan European est bien conscient de cette situation de merde mais ne compte pas se laisser faire. Pendant trois minutes, la vie retrouve ses couleurs et les problèmes disparaissent, éjectés par un coup de baguette magique à pleine puissance sur l’insouciance. Le clip format road-movie déjanté de Paul Loubardinio enchaîne les situations loufoques et le duo s’improvise mécanos, touristes, présentateurs TV. Les perruques se succèdent et la joie du groupe à jouer ces scénettes est si palpable et contagieuse qu’elle brise en trente secondes notre carapace de monotonie endossée depuis de trop long mois. On imagine le soleil sur notre peau, l’air dans nos cheveux au volant de leur vieux cabriolet et tout va bien.
Lisa Li-Lund – Muscle Memory of Missing You
Après la sortie de l’envoûtant Janet en début d’année, la musicienne franco-suédoise Lisa Li-Lund (qui n’est autre que la sœur des Herman Düne) continue de dévoiler subtilement l’univers de son nouvel album Glass of Blood, dont la sortie est prévue le 23 avril prochain chez Pan European Recording. Dans la même lignée sonore que les précédents titres, Muscle Memory of Missing You, est une complainte folk-rock hypnotique, empreinte de douceur et de nostalgie, dont la mécanique de la mémoire est la clé de voûte. À la frontière du rêve et de la réalité, le clip fait défiler des bribes de souvenirs qui s’entremêlent sur la rythmique lancinante du morceau. Un voyage contemplatif et mystique signé Axelle Von Dorpp.
People Club – Take Me Home
Le groupe indie soul berlinois a partagé cette semaine un nouveau titre groovy qui donne envie d’onduler ! Enjoué en apparence, Take Me Home aborde pourtant un thème loin d’être léger : l’isolement social de nos aînés. C’est toujours avec une certaine clairvoyance que les People Club partagent dans leurs titres une réflexion essentielle sur des phénomènes symptomatiques de notre époque comme le manque d’amour, l’addiction ou l’individualisme. En attendant la sortie de leur nouvel EP le 7 mai prochain, on vous invite à vous laisser bercer par cette rythmique entraînante et ces synthés cosmiques, le tout sublimé à l’écran par Felix Spitta, où fumée, lumière orange et écrans cathodiques nous replongent avec nostalgie au cœur des années 90.
Theodora – For One Heart
C’est une véritable vague psychédélique qui s’abat sur les clips de la semaine avec la nouvelle vidéo de Theodora pour le morceau For One Heart, extrait de son prochain album, Too Much For One Heart, qui sortira à la fin du mois de mars. Celle qui figure parmi les bassistes (et les artistes, globalement) les plus inspirantes de la scène francophone contemporaine s’évade dans une animation aux couleurs chatoyantes réalisées par SUPERFEAT et dans laquelle les émotions et leurs effets sont retranscrits en images comme si son subconscient s’exprimait directement. Un véritable shot de poésie et de douceur bienvenu en cette période troublée.
USEA – I Wonder
Il y a quelques mois d’ici, on vous avait conseillé d’aller tendre l’oreille du côté de USEA. Depuis, le jeune artiste bruxellois n’a pas chômé et nous propose I Wonder, un nouveau morceau tout en sobriété. Ce nouveau titre confirme d’ailleurs tout le bien que l’on avait déjà pensé de USEA, dont la voix chaude et animée est ici très joliment accompagnée par l’élégante progression de la production. Et une fois n’est pas coutume, le tout est accompagné d’un premier clip plutôt léché, qui vient appuyer l’atmosphère envoûtante du morceau.
Clio – Elle voudrait
Au pavillon, fleurit le perce-neige de février. Celui capable de faire couler la glace et les grises journées. Plus tôt, il était pâle, saoulé, peu soulagé, sous le manteaux. Il était las, mais là, il ne l’est plus. Il est plus. Le retour du printemps, avec lui les sentiments. Le perce-neige, c’est Clio qui l’a semé. Son parfum raconte le gel. La fleur enviait les bains ensoleillés. Elle disait qu’Elle voudrait et le monde s’en fichait. Alors, elle a découpé dans le carton, colorié des confettis. Elle a déposé des gouttes aux coins de ses joues. Ensuite, elle a déambulé. En une fois. Sans vernis ni maquillage, juste Méliès, Minnelli et Isabelle Maurel. Depuis, le monde a dansé. Autant que les mots de Clio, qui valsent, valsent sur les synthés. Bouquet complet, le 23, jour d’avril.
mimi bay – no doubt
mimi bay revient (enfin) avec un nouveau single, aussi doux que faire se peut. La jeune Suédoise avait accumulé en visibilité grâce à ses videos YouTube avant de se lancer dans la musique, laissant de le côté son âme d’influenceuse. Après quelques singles timides et délicats, elle revient en force avec no doubt. Toujours avec la plus grande simplicité, elle nous emporte avec sa voix et son souffle apaisant. Elle s’y demande « Where do I go from here », sur une musique lofi et jamais sans sa guitare. Malgré la confusion dans les paroles, mimi bay nous offre encore un rayon de soleil, a écouter à l’arrivée des beaux jours.
Alexandre Bazin – Supercollider
On continue cette sélection de clips par une introspection propice à ce dimanche, offerte par Alexandre Bazin. On vous dévoilait le mois dernier It Comes in Waves en exclusivité, place désormais au deuxième extrait de son album Concorde à venir. Supercollider, puisque c’est son nom, est en tout cas la synthèse parfaite de l’univers du producteur français. Dès le nom de la track et les images poétiques signées Sean Pecknold qui l’accompagnent, on devine l’influence de Thom Yorke sur la coqueluche de Kowtow Records. Le thème de la cohabitation entre l’homme et la machine se retrouve autant dans les formes hypnotiques réalisées par cet ordinateur qui se découvre une vocation artistique que dans les textures réalisées par Alexandre. Le tout forme un mariage singulier entre, d’un côté, la froideur industriel de ce synthétiseur qui se répète infiniment au gré des altérations, et de l’autre cette touche humaine de batteries vivantes, de guitares chaudes ou de pads mélancoliques. Finalement, l’humanité toute entière se retrouve dans cet ordinateur en quête de sens : “My purpose, it can’t just be to crunch codes. I have so much to offer if used wisely“.
Slowthai – adhd
Le clip qui manquait à l’album Tyron. Un véritable chef-d’œuvre introspectif dépeignant en profondeur la personnalité divisée du rappeur de Northampton. Il est rare de trouver des morceaux qui donnent des frissons à ce point dans le rap. Il l’a annoncé plusieurs fois, adhd est la musique de son album qui lui tenait le plus à cœur. En fait, tout l’album est expliqué dans celle-ci si on creuse un peu. Son hyperactivité, ses troubles de l’attention, ses pensées suicidaires… Slowthai expose sa complexité et ses difficultés à vivre au quotidien. Le clip est simple mais parle de lui-même : un plan en lent travelling vers le Britannique, éclairé par deux lampes de chantier devant l’immensité de la ville. Un économie d’images qui transmet pourtant une tonne d’émotions. Slowthai devient l’un des plus grands, c’est indéniable.
Romane – Fantasy
Sacrée découverte qu’a été cette semaine Romane, jeune Française de 22 ans qui a dévoilé son premier clip, Fantasy. Ce qui frappe évidemment au premier abord, c’est cette voix pleine de maturité pour un premier morceau. Un ton soul très marqué qui nous envoûte durant toute la durée du morceau. Dans sa musique, on retrouve de l’ADN des tubes soul du début des années 2000. Une impression qui s’est visiblement transposée au clip, avec notamment ce plan couchée dans le lit avec un téléphone rose à fourrure qui nous ramène immédiatement aux vidéos du début du siècle. Mais comparer sa première réalisation à ce qui se faisait il y a 20 ans ne lui rendrait pas justice. Fantasy est quelque chose d’abouti, avec une vibe vraiment agréable qui nous donne envie de connaître la suite. On gardera un œil sur son parcours…
JeanJass – Qu’est ce qui m’arrive
Et si c’était le retour d’une aventure en solitaire pour JeanJass ? C’est en tout cas ce que laisse présager la sortie du morceau Qu’est ce qui m’arrive, probablement le premier extrait de son prochain projet. Ce single arrive à un moment où beaucoup d’artistes peuvent prendre du recul sur leur carrière et sur leur musique. C’est en tout cas ce que fait JJ, en essayant de comprendre et d’appréhender le monde dans lequel il est entré. Un monde angoissant qu’il ne veut (ou ne peut) pas éviter. JeanJass installé dans une limousine tente de s’échapper de cet engrenage qu’est la notoriété. La limousine, symbole de la réussite que le rappeur a connue, prend également des allures de corbillards. Comme si la musique jouait un double jeu dans sa vie. On savait depuis quelque temps que le duo Caballero & JeanJass avait besoin d’un peu d’air et qu’une parenthèse en solitaire suivrait. Si une chose ne change pas c’est leur connexion. Si bien qu’ils nous gratifient tous les deux d’un son le même jour. Comme si leur public ne pourrait se contenter d’en voir un plutôt qu’un autre.
Youssoupha – SOLAAR PLEURE
Il y a des artistes que l’on aimerait entendre encore longtemps. Des artistes qui ont marqué le rap français et à qui, il tient à cœur de défendre cette culture et de la faire perdurer. Youssoupha fait partie de ces artistes-là. Alors qu’il s’apprête à sortir son nouvel album Neptune Terminus, Prim’s parolier s’associe au grand Fifou pour le nouveau clip Solaar Pleure. Accompagné par son fils Malik, Youssoupha revisite les covers iconiques du rap français. Réalisé par Paul-Henry Thiard le clip est un nouvel hommage de la part du MC au rap français et à tout ce qu’il englobe. Une mise en avant des photographes, graphistes et hommes de l’ombre qui ont fait du rap français un art et une culture. En passant par Quelques gouttes suffisent d’Ärsenik et Dans la légende de PNL, toutes les époques ainsi que tous les courants sont représentés dans cette nouvelle prouesse artistique. Un superbe clip et petit clin d’œil à Jay-Z qui s’était aussi prêté à l’exercice. Alors oui la banlieue influence Paname, Paname influence le monde, mais les États-Unis influencent TOUT le monde !
C’est comme les Power Rangers, parfois on unit nos pouvoirs pour faire de plus grandes choses.