Les Nuits Botanique 2024 : nos highlights de la première semaine !
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Auteur·ice : Rédaction
30/04/2024

Les Nuits Botanique 2024 : nos highlights de la première semaine !

| Photo : Caroline Bertolini

Comme chaque année, Les Nuits Botanique lancent officiellement la saison des festivals pour nos oreilles passionnées. Et comme chaque année, on le sait, vous attendez avec impatience le compte-rendu de votre rédaction préférée. Pour cet événement incontournable de la capitale, le Chapiteau se dresse au milieu des jardins, les mélomanes se pressent dans la Rotonde et dans l’Orangerie et les plus nonchalent·es arpentent les marches une bière fraîche à la main. Les prochaines semaines, vous nous trouverez probablement en train de débattre de mélodie et de scénographie sous une verrière qui tremble au rythme des basses. Retrouvez ici les moments forts de cette programmation aussi palpitante qu’éclectique ! 

Récap de la première semaine avec Yvnnis, Strawberry Guy, Jeshi, Lewis Of Man, Rebeka Warrior, ELOI, Morgan, Daniela Pes, et beaucoup d’autres ! 


24/04 | YVNNIS + BEN PLG + ABSOLEM + MALO

par Nicolas Haulotte

| Photo : Nathan Maris

« Vous voulez du rap ? Ça tombe bien, c’est mon métier ». D’entrée de jeu, Absolem donne le ton à un public déjà bien chauffé par un Malo qui performait son premier concert en Belgique. S’il représente Liège comme Mehdi Carcela, Absolem est chez lui à Bruxelles. Et forcément, quand on vit « à 10 minutes en trottinette du Botanique», cela ressemble à une consécration d’être à l’affiche d’une Nuit du Botanique dans le chapiteau. Arrivant les yeux bandés sur scène, en référence au nom de son dernier EP, Absolem est venu accompagné par le gratin du rap bruxellois : Jeanjass, Kurdy, Caballero, Jazz Brak et Venlo, son acolyte de toujours. C’est avec ce dernier qu’Absolem finira son set, se permettant même de se mettre torse-nu tellement la température du Chapiteau aura grimpé en l’espace de quelques minutes.

En concert comme dans sa musique, Ben PLG rappe avec l’énergie et la rage de celui qui a dû attendre ses 30 ans pour percer. Le rappeur lillois vient de sortir son meilleur album : Dire je t’aime. Tout est dans le titre, voilà le message que Ben PLG est venu apporter à son public bruxellois. Dans une scénographie léchée, celui qui s’était fait recaler à la première étape de Nouvelle Ecole est arrivé sur scène avec ses musiciens sur Le goût du sel après un envoûtant solo de piano de son claviériste. Dès ce premier son, on retrouve cette phrase qui résume sans doute le mieux sa musique « la lutte des classes avec de l’autotune sur des bruits de klaxons ». De Trucs sentimentaux à Prochaine fois, Ben PLG a tellement de formules marquantes et les rappe avec tant d’énergie qu’il a rendu l’émotion palpable au Botanique.

Être la tête d’affiche de la soirée n’a pas semblé faire peur à un Yvnnis sûr de lui et charismatique. Drapeaux flottants dans les airs comme un équipage de pirates à l’abordage, on retiendra ce très grand moment sur Vin Italien où le public a repris en chœur la mélodie entraînante du sample de The end of love de Dominic Frontiere. Pour sa première scène bruxelloise, le Parisien finira son set par l’impressionnant Gare du Nord.

Nuits Botanique, jour 1 : le chapiteau a déjà vibré mais ne s’est pas encore écroulé. Ça tombe bien, il lui reste onze jours à tenir.

| Photos : Nathan Maris


24/04 | BIBI CLUB + STRAWBERRY GUY

par Caroline Bertolini

| Photo : Caroline Bertolini

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, en 2019, lorsque ladite “bedroom pop” descendait petit à petit de sa grande courbe de popularité et que vous laissiez sûrement s’échapper quelques larmes sur Mrs Magic de Strawberry Guy. Un doux moment passé dans les bras d’un synthé nébuleux qui fait l’effet d’un bisou sur le front. Si toutefois vous n’aviez pas eu cette chance, on vous conseille de vous y mettre le plus vite possible car la douceur n’attend pas. Les convaincu·es, elleux, se sont retrouvé·es au sein d’une Rotonde qui abritait énormément d’âmes de Gen Z en quête d’amour. On le sait, c’est une génération qui nous surpasse en termes d’engagement à venir en concert pour l’instant. Quel immense plaisir et surprise donc de voir une Rotonde pleine à craquer pour un concert qu’on aurait pensé vide.

On commençait par découvrir la musique du duo montréalais Bibi Club. Des riffs plus sombres pour des paroles pour la plupart du temps en français. L’attention du public est palpable tandis que chaque note lui traverse les oreilles tantôt comme du coton, tantôt comme de l’énergie brute qui aidera à naviguer le reste de la soirée. Strawberry Guy quant à lui nous arrive en formule piano voix, augmentée de cordes virtuelles. Lumières rivées sur sa longue chevelure blonde qui manque presque de nous éblouir, il nous ramène à nos doux souvenirs. Pour compléter l’expérience, il nous manquait peut-être de ces fameux synthés qui ont tant résonné dans nos têtes. Cela n’empêche pas l’artiste de nous emmener dans son monde émotif et romantique, avec des notes de piano qui brillent de leur beauté et quelques notes d’humour durant les transitions. Le public chante ses chansons préférées en chuchotant presque pour ne pas déranger Strawberry Guy ; What Would I Do?, Mrs Magic, Without You, Intermission. L’atmosphère y est si paisible et l’audience si attentive que même le son du déclenchement de notre appareil photo retentit dans toute la salle. Une bien jolie façon de commencer Les Nuits Botanique 2024.

| Photos : Caroline Bertolini

| Dev & Scan : Mori Film Lab


25/04 | LEWIS OF MAN – BONNIE BANANE – NOCHKA

par Giulia Simonetti

| Photo : Giulia Simonetti

C’est sous un ciel d’automne anticipé en ce mois d’avril que nous avons enfilé notre doudoune (bien chaude) pour nous diriger vers le chapiteau et débuter, dans des meilleures conditions, notre deuxième soirée des Nuits. Nochka ouvre la soirée. Jeune artiste lyonnaise, elle parvient à colorer le pessimisme ambiant de sa voix et de son charisme. Elle chante des images personnelles qui invitent à réfléchir sur la vie et la confiance en soi : Comme je suis belleJ’suis pas désolée.

Puis c’est au tour de Bonnie Banane, que l’on retrouve avec très grand plaisir après trois ans. Même lieu, on reste fidèle. Son univers est un mélange fascinant de noir et blanc mais en couleurs. Théâtrale, absurde et sensuelle, elle est “le syndrome menstruel pour fuck you up”. Elle fait le show avec Nini, son nouvel album qui nous transporte dans son monde où l’on danse sur des paroles complètement surréalistes : “franchement, c’est décevant quand j’vois le nombre de gens, y a presque plus de pandas roux. Ils valent mieux que nous !” Dernier concert de la soirée et on l’attendait tant : Lewis of Man avec Caballero, Caballero, Caballero ! Hypnotique, Cristal medium Blue, est un album only good vibes, influence sixties modernes. Frisco Blues est notre coup de cœur : véritable pépite aux « couleurs pastel » qui fait pousser des ailes et rend léger·ère.

 

| Photos : Giulia Simonetti


25/04| JESHI – LOUIS CULTURE – FINN FOXELL

par Nicolas Haulotte

| Photos : Diego Mitrugno

Finn Foxell, Louis Culture et Jeshi : Londres a débarqué à Bruxelles ce jeudi 25 avril. On vous en a parlé la semaine passée, on a beaucoup aimé le dernier EP de Louis Culture : I Can’t Wait To See U Again. Alors, forcément, on en attendait beaucoup de son passage aux Nuits Botanique. Celui qui s’impose comme l’une des figures de proue du rap émergent anglais ne nous a pas déçu·es. Vêtu d’un t-shirt « Protect All Children », Louis Culture nous a fait voyager à travers toutes sortes d’émotions. On a été ému·es sur No Love, on a bougé la tête sur 7am, on s’est identifié·es dans City et on a chanté sur Part 2. Un panel d’émotions aussi variées que les influences musicales de Louis Culture, qu’on n’a même plus envie d’essayer de classer dans un genre bien défini.

À peine le temps de nous remettre de nos émotions que Jeshi débarquait sur la scène de l’Orangerie. Dès son entrée sur Sick, on a compris qu’on allait vivre un moment spécial. Les basses vibrent à nous en faire trembler, Jeshi rappe avec le charisme qui lui est propre et nous, on apprécie. Le rappeur enchaîne avec Killing me Slowly et on est déjà fasciné·es par son alchimie avec son musicien. Un gros câlin plus tard, Jeshi est reparti pour faire groover le Botanique. Le Britannique finira son show sur ce que tout son public attendait : Protein et 3210. On finit cette soirée épuisé·es mais sûr·es d’une chose : l’accent anglais va extrêmement bien au Botanique.

| Photos : Diego Mitrugno


26/04 | RAINBOWARRIORS : REBEKA WARRIOR – CATE HORTL – BABY VOLCANO

par Louise Duquesne

| Photo : Pauline Arnould

Il semblerait que les plus belles âmes de la capitale se soient donné rendez-vous aux Halles de Schaerbeek ce vendredi soir, il faut dire que l’affiche promettait une soirée qu’il n’était même pas envisageable de rater. Lorsque Les Nuits Botanique, Radio Vacarme et Rainbowarriors s’associent pour faire résonner le militantisme queer féministe autour de la sortie de “RainboWarriors vol 1”, une compilation initiée par the one and only Rebeka Warrior, forcément, ça brille. 

C’est donc presque fébrile que nous entrons dans cette grande Halle avant de reconnaître le flow aiguisé et sulfureux de Nephtys, bien décidée à mettre en jambes les plus ponctuel·les d’entre-nous. Et si la file d’attente dans le froid presque glacial de ce mois d’avril avait été longue pour l’armée de guerrier·ères qui s’apprêtait à conquérir cette nuit-là, il ne faudra pas trois minutes à Baby Volcano pour faire remonter les températures avec une performance dont certain·es ne sont, apparemment, toujours pas remis·es. S’il aurait été sage d’économiser quelques points de vie avant d’enchaîner, la modération n’était apparemment au programme pour personne, encore moins pour Cate Hortl qui s’est apparemment donné pour mission d’entretenir le brasier et faire disjoncter nos derniers neurones avec des mélodies sombres et presque dissonantes. Un pari réussi.

Au retour d’une pause clope plus que nécessaire pour rétablir la température des corps à un degré acceptable, la véritable armée avait cette fois envahi la scène. Il nous faudra quelques minutes pour comprendre que le set de Rebeka Warrior avait commencé et que, lorsqu’il s’agit d’attaquer en bande, celle-ci n’est définitivement pas là pour rire. Dans une ambiance techno-paillettes presque berlinoise, les corps se remettent à transpirer, se laissant aller à leur désir profond de lâcher prise et laissant la moindre vibration envahir les tréfonds de leurs systèmes nerveux.

En ce troisième jour de Nuits, nos corps déjà fatigués n’ont malheureusement pas tenu leur promesse de conquête de la nuit mais cette soirée, en revanche, a tenu celle d’un moment de communion bouillant et bruyant. Qu’il est beau de voir les étincelles que peut faire l’art quand il est militant.

 

| Photos : Pauline Arnould


27/04 | HANNAH DIAMOND – ELOI – TOHJI – BABYMOROCCO – ZONMAI

par Chloé Merckx

| Photo :  Melissa Fauve

Ce samedi, la fête a commencé tôt sous le chapiteau. Au programme, des vibrations pop acidulées portées par des artistes de pointe comme ELOI, Zonmai et Hannah Diamond. C’était d’ailleurs à notre chère Zonmai, la plus bruxelloise des françaises, d’ouvrir le bal. À 18h, la foule tarde à arriver, mais nous étions déjà collé·es aux barrières pour lui donner de la force. Eh oui, on n’allait pas manquer une occasion de bouger notre boule sur Fashionista ! Nous avions déjà eu la chance de la voir se produire sur des plus petites scènes comme celle du Fifty Lab, mais la chanteuse munie de son micro en strass exploite un plus large podium sans aucune difficulté. Accompagnée de sa DJ et de visuels 3D, le spectacle emporte un public qui s’agrandit, attiré par les beats et deux exclus, qui nous ont beaucoup plu. L’artiste a interprété son touchant BIG CITY dont le refrain a été repris en cœur par la foule désormais convaincue.

Nous n’avons même pas eu le temps d’aller nous chercher une petite bière que l’EDM de Babymorocco transperçait déjà le chapiteau ! Le londonien est venu nous proposer un son expérimental à la croisée de la pop, de l’hyperpop, de l’électro et du gabber. Exploitant tous les coins de la scène avec ses moves sensuels, l’artiste n’a pas manqué de faire danser le public. C’était ensuite au tour de Tohji d’enivrer la foule de sa musique aux notes trap et hyperpop. L’artiste japonais est arrivé sur scène en douceur tout de noir vêtu, c’était un peu le calme avant la tempête. S’en est suivi une musique pleine de fougue, accompagnée d’un jeu de lumière futuriste qui n’a pas manqué de transformer la salle en nightclub.

Mais celle que tout le monde attendait ce soir-là, vous l’aurez compris, c’était ELOI. Véritable tête d’affiche de cette soirée, la jeune artiste a renforcé son lien avec un public déjà épris de ses textes d’une sensualité franche. Décrire sa prestation en quelques lignes, on ne vous le cache pas, l’exercice est difficile. On a tellement kiffé qu’on en est bouche bée. La chanteuse est arrivée comme une telle reine qu’elle s’est vue jeter des fleurs dès les premières notes d’Amnésie. Sur Volcan, on est pris·es dans le rythme comme dans un tourbillon, les couleurs nous hypnotisent et le son brouille nos cinq sens. Elle prend sa guitare pour le sulfureux Call Me qui ne manque pas de faire scander la foule. Après la déferlante, ELOI redescend pour mieux remonter, on continue avec quelques titres plus calmes, pour finalement reprendre du poil de la bête pour enchainer battle de guitares, solos endiablés et sa reprise de jtm de ouf. Puisqu’on ne voit pas le temps passer quand on s’amuse, la chanteuse prise par le temps est contrainte d’accélérer son set, mais n’en oublie pas de surprendre ses fans avec une invitée surprise, son amie Salomé avec laquelle elle interprète Le Risque. Le show se termine sur un bébé wall of death pour marquer une dernière fois la petite touche punk qu’on aime tant.

Une si belle énergie, ça nous laisse forcément sur un goût de trop peu quand ça se termine, heureusement, nous avions encore le set d‘Hannah Diamond en guise de dessert. Comme un fantôme des années Y2K, l’interprète de Perfect Picture a livré un show plein de paillettes, de rose et de kawaii.

 

 

| Photos :  Melissa Fauve


27/04 | ANTOINE FLIPO – DANIELA PES

par Louise Duquesne et Caroline Bertolini

| Photo : Caroline Bertolini

Il nous tardait de découvrir le live de Daniela Pes durant cette nouvelle édition des Nuits Botanique. Le moment que nous attendions avec impatience, donc, fut malheureusement bien trop éphémère à notre goût, tant nous aurions aimé entendre les cris envoûtants de l’artiste sarde pour un concert de cinq heures. Le mélange intense d’électro et de voix déchirante n’a laissé personne de marbre en ce 28 avril 2024, une jolie transe pour un dimanche soir en somme. Si vous pensiez passer votre soirée à boire une tisane comme un·e trentenaire qui se respecte, c’est plutôt un élixir musical qui vous a été servi, ainsi que quelques incantations. Peu de lumière et un maximum de silences dansants nous ont retourné le cerveau, et on ne s’en plaindra jamais. Bref, le Botanique a été envouté par les mots de Daniela, qu’il soit en mesure de les comprendre, ou non, diaspora italienne ou non, le peuple était convaincu et en veut plus. À quand un prochain concert ?

À peine le temps de nous remettre de nos émotions que nous voilà de retour dans le musée du Botanique pour un moment immersif dans le laboratoire créatif d’Antoine Flipo venu nous présenter l’aboutissement de deux ans de travail sur son premier projet solo. S’il s’est imposé comme une figure emblématique de l’électro-jazz belge aux côtés de Glass Museum, Antoine revient aujourd’hui à une expérimentation plus intime des sons et de la matière. Sur scène, un piano à queue presque démembré, une multitude de machines et un chef d’orchestre un peu fou nous font la promesse d’une soirée presque scientifique qui relève autant du concert que de l’expérience. Nous aurons même droit à une leçon en direct du démontage du piano, qui sera cette fois totalement démembré. Pendant plus d’une heure, le pianiste bruxellois se jouera de sonorités déconcertantes avec une assurance qui l’est presque autant. Et si les lumières semblent jouer avec lui, nous comprendrons vite que ce à quoi nous assistons est le fruit d’une recherche millimétrée dans l’essence la plus brute de sa musique, comme un rendez-vous à nu avec son instrument, désormais seul compagnon de jeu. 

| Photos : Louise Duquesne et Caroline Bertolini


27/04 | MORGAN – OSMOZE

par Melissa Fauve

| Photo : Fabian Braeckman pour le Botanique

Nous clôturons cette première semaine des Nuits dans la Rotonde, avec deux artistes bruxellois qui ont su faire monter la température, malgré le climat automnal. Le saxophoniste Ferdi n’a finalement pas pu être de la partie, c’est finalement Osmoze, le rapeur de 24 ans qui a assuré la première partie de cette soirée haute en couleur.

On commence avec Osmoze, qui se retrouve face un public timide qui n’ose pas trop s’approcher de la scène. La tâche était ardue, mais heureusement, l’artiste a réussi à nous décoincer au fur et à mesure de ses chansons. Accompagné de ses deux musiciens, il enchaîne les titres : Plan B, son dernier titre : Tout gâcher, et Chrysanthème, pour lequel il sera accompagné de CRC qui le rejoint sur scène. Les deux artistes ont performé dans une apparente complicité qui n’a pas laissé la foule de marbre. 

C’est ensuite au tour de Morgan de monter sur scène, seul, mais accompagné d’une énergie débordante. Il ouvre avec Téléphone et donne tout de suite le ton : on est là pour s’amuser, danser (et aussi un peu pour pleurer). Il invite ensuite plusieurs artistes à le rejoindre sur scène le temps d’une chanson : Shaga sur Puzzle, Jeremy Dumont au piano, et enfin Peet, avec qui il a commencé à faire de la musique avec le 77 à l’époque. Entre deux chansons, Morgan nous explique qu’il crée sa musique avec le cœur et les tripes, que c’est un “produit maison”, et ça se sent. Tantôt ému par ses textes avec des sons tels que Observe (tous celleux qui ont vécu une rupture douloureuse savent), tantôt lancé dans une danse endiablée avec Abdo, le public est passé par une multitude d’émotions qui reflètent finalement bien le cours de la vie. Avec ses textes sincères, sa voix douce et ses pas de danse endiablés, Morgan a réussi à nous faire passer un bon moment du début à la fin, et nous avons quitté la salle le sourire aux lèvres – nous n’aurions pas pu rêver mieux pour terminer cette semaine intense.

| Photos : Fabian Braeckman pour le Botanique


On se retrouve la semaine prochaine pour un autre live report des Nuits Botanique 2024 !

Rose:
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