Luke Sital-Singh : la perfection en guise de premier album
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Auteur·ice : Fanny Ruwet
10/09/2014

Luke Sital-Singh : la perfection en guise de premier album

Cet article sera en « Je ». C’est inhabituel mais ça s’explique ici par le fait que l’album dont je parle est un disque personnel. Un disque sincère, un disque passionnant que l’on écoute seul et dont on se passe en boucle chaque chanson.

Et l’auteur de ce petit bijou, c’est Luke Sital-Singh, un jeune songwriter anglais. Il s’est fait remarquer ces dernières années grâce à 3 EPs dont étaient issus  des morceaux tels que le très beau Fail for You mais la grande étape du premier album, ce n’est qu’aujourd’hui qu’il la franchit avec The Fire Inside. Et ce fire inside, il nous le fait ressentir tout au long de ces 12 superbes pistes, passant du style typique des songwriters – des amours malheureuses contées par une voix rocailleuse – à des petites bombes plus énergiques : ce genre de chansons qui te donnent l’impression d’être le roi du monde.

Et c’est d’ailleurs avec ça qu’on commence. Un arpège, une jolie voix, une montée en puissance, quelques coups de grosse caisse et un refrain où on sent Luke « Crying his heart out ». Well.. Après seulement Nothing Stays The Same, on sait déjà que ce disque va être une foutue merveille.

Il est suivi de The Greatest Lovers, single sorti en avril. « We’ll become the greatest lovers, The greatest lovers the world has ever seen ». Si tu es en amour en ce moment, tu ne peux que l’être un peu plus en l’écoutant et surtout, tu risques de tomber dans une sorte d’humeur “Je meurs de bonheur” (oui oui). Les bons morceaux continuent de s’enchaîner : Nearly Morning, Bottle Up Tight, 21 Century Heartbeat,… à la fois doux et intenses après quoi c’est Fail For You, sorti il y a deux ans déjà, qui nous berce. On reconnaît ensuite une intro très « Video Games » à Lilywhite, on se laisse tout bonnement dévorer par les montées en puissance de I Have Been In Fire puis finalement surprendre par We Don’t Belong que j’imaginais, aux première notes, être une petite happy song toute pimpante. Jusqu’au « No we don’t belong together » du refrain. Good try.

Le disque se termine avec un des plus beau morceaux, Benediction, où la voix de Luke n’est accompagnée que par son piano. Je meurs d’amour, voilà. Je n’ai plus qu’à passer les prochains mois à actualiser la page Gigs de son site en priant pour qu’il passe par Bruxelles. Finger crossed et album en boucle. Thanks Luke.

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