Dans Mosaïque, La Vague Parallèle explore les multiples aspects et facettes cachés de ses artistes favoris pour en dresser un portrait original, esquissé à petites touches. Aujourd’hui, on rencontre Mike, la pile électrique qui compose la moitié du duo Otzeki, pour découvrir des influences allant de la musique classique à Jimi Hendrix.
Un morceau qui représente l’esthétique d’Otzeki ?
Otzeki – True Love.
Un morceau qui te rappelle ton enfance ?
Jimi Hendrix – Voodoo Child.
Je devenais nerveux avant mes matchs de foot quand j’étais petit. Pour me motiver, mon père mettait ce son à fond quand on arrivait au stade. Et ça marchait !
Un morceau pour chiller à la plage ?
Arthur Russell – That’s Us.
Un morceau à écouter en voyage ?
Philip Glass – The Hours.
J’ai tendance à composer en voyage. Regarder le paysage défiler force l’inspiration. Sinon, du Philip Glass, mais pas trop longtemps car ça me rend anxieux.
Un morceau pour danser toute la nuit ?
Fela Kuti !
Pour moi, la musique qui se danse doit être sur un format long, et ses chansons font toutes au moins une dizaine de minutes.
Un morceau pour quand le “Sun Is Rising” ?
Talking Heads – This Must Be The Place.
Je me sens con car je cite tous les choix évidents, mais cette mélodie… (il se met à fredonner).
Un morceau qui représente Londres à tes yeux ?
Connan Mockasin – Forever Dolphin Love.
Il n’est pas de Londres, mais il l’a écrit dans cette ville. Cela représente le Londres d’il y a cinq ans.
Un morceau français préféré ?
Debussy – Clair De Lune.
Il y en a tellement, c’est très difficile de choisir ! Je suis un énorme fan de Debussy, Ravel ou Chopin. C’est majestueux et romantique. Je ne suis pas un classiciste, mais c’est très inspirationnel. Ils utilisaient la mélodie pour créer une ambiance, alors que nous faisons l’inverse. Et ils étaient capable de prendre le temps de raconter une histoire dans son entier, plutôt que de chanter le début d’une histoire en trois minutes.
Un morceau pour quand tu as un “Angry Fix” ?
Aphex Twin – Rhubarb.
De l’ambiant, une ballade, et ne penser à rien.
Petit, je pensais que Daniel Balavoine était une femme. C’était d’ailleurs ma chanteuse préférée.