Dans Mosaïque, La Vague Parallèle explore les multiples aspects et facettes cachés de ses artistes favoris pour en dresser un portrait original, esquissé à petites touches. Cette fois, c’est Marion Brunetto que nous avons rencontrée à l’occasion de son passage à Solidays : la discrète meneuse de Requin Chagrin nous a ainsi dévoilé les morceaux qui la touchent, l’influencent, la définissent ou lui donnent la pêche. Rencontre étonnante avec une artiste à la musique bleue-mélancolie.
Un mot pour définir ta musique ?
Ce serait plutôt trois mots : pop, guitare, mélancolique.
Un morceau qui représente ton esthétique ?
Le morceau qui a tout lancé, c’est Adélaïde, c’est le premier que j’ai sorti.
Un morceau qui décrit ta personnalité ?
J’adore le morceau Smalltown Boy, de Bronski Beat. Je l’ai découvert quand j’étais ado et il m’a vraiment marquée. Il a ce côté festif et mélancolique à la fois, ça me va bien.
Un artiste qui t’a donné envie
de faire de la musique ?
Quand j’avais dix ans, j’ai écouté une cassette d’Indochine et j’ai tout de suite adoré. Par la suite, j’ai vu un DVD de Dancetaria, la tournée 1999 d’Indochine, et j’ai été impressionnée par la dimension spectaculaire de leurs concerts.
Un morceau qui te rappelle ton enfance ?
C’est un peu second degré, mais ce serait Tic, tic tac de Carrapicho. Ça a été mon tout premier single, avec la pochette verte et la fille qui danse. Ah non, le premier, c’était peut-être Cher (rires) ! En tout cas, c’est un peu ma madeleine de Proust.
Le morceau que tu écoutes en cachette ?
Je n’ai jamais trop honte d’écouter des trucs pourris (rires)… Je dirais Alive, de Mondotek !
Le morceau qui te rend heureuse ?
Récemment, j’ai eu une super pêche en réécoutant le morceau Porcelain de Moby. Je me suis dit que j’allais passer une bonne journée !
Le morceau que tu écoutes quand tu es en tournée ?
Il y a un morceau qu’on était obligé d’écouter tout le temps parce qu’on avait des problèmes de connexion dans le van, c’était un titre de Cass McCombs mais je ne me souviens plus lequel… On écoutait aussi beaucoup Africaine 808.
Sinon, on écoutait les playlists Spotify de notre claviériste, je m’amusais à mettre des trucs un peu nazes pour les lui pourrir (rires) !
Un artiste avec lequel tu aimerais collaborer ?
Ce serait marrant de faire un petit feat avec Indochine ! On a déjà chanté ensemble, mais pas sur un album.
De quelle couleur est ta musique ?
Bleue ! Je vois beaucoup de couleurs dans la musique et la mienne est bleue.
Un pays dans lequel tu rêverais de jouer ?
Il y en a plusieurs, mais je choisirais le Japon. Ça paraît inaccessible, tellement loin… Si le Japon nous entend, on lui fera passer le message (rires) !
Si tu devais choisir un paysage ?
Ce serait une plage.
Pratiquant assidu du headbang nonchalant en milieu festif. Je dégaine mon stylo entre deux mouvements de tête.