On a fait notre team building à La Nature Festival 2024 !
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Auteur·ice : Rédaction
24/07/2024

On a fait notre team building à La Nature Festival 2024 !

Pas d’escape game ou de mini golf parce qu’à la Vague Parallèle BE, un team-building, ça se fait dans un festival indépendant des Hautes-Ardennes belges. Alors, du jeudi 20 au dimanche 24 juin, notre équipe s’est retrouvée à La Nature Festival pour un week-end sous le signe de la découverte et de la boue dans un décor champêtre. On vous raconte tout.

La Nature Festival, c’est un festival qui veut apporter une valeur ajoutée culturelle dans un milieu rural, en mettant en avant la nature et des valeurs telles que le partage, la diversité et le respect. Cette année, le thème était le mycelium (on vous en parlait d’ailleurs ici), soit un champignon qui s’étend sous terre, créant ainsi un réseau de connexions entre les plantes.

Parfait pour une équipe de petits champignons avides de nouveaux liens ! Au starring de ce weekend, on comptait : deux relectrices, Charlie et Hélène, notre co-rédactrice en cheffe Belgique, Caroline, ainsi que quatre rédacteur·ices, Chloé, Diego, Gus et Zoé.

Vendredi 21/06 – Voyage solo en contrées techno

Vendredi, deuxième jour de festival. La première vague de la Team Parallèle débarque, dont Diego, qui vous écrit son expérience du premier jour en solo, sur les rails, dans le bus puis sous la pluie, trempé mais impatient. On oubliera vite le long périple, déjà submergé·e par l’adrénaline de l’inconnu (c’est notre première fois !).

À l’entrée, on est loin des méga structures des gros festivals où on se sent comme du bétail. Parfois, on peut avoir des impressions d’aéroport, avec le stress des billets, du passeport et des fouilles. Ici, ça se limite à un guichet avec quelques bénévoles et on prend le temps de nous expliquer les valeurs de l’événement avec beaucoup de bienveillance. C’est détendu et on se sent tout de suite inclus·es dans une forme de collectivité.

Après un aménagement express dans un camping boueux mais heureux, la musique nous tire vers la forêt. Et si on es tenté·e de s’attarder sur chaque installation qu’on croise (parce qu’elles sont vraiment stylées) l’appel des basses prend le dessus : on fera ça plus tard. Alors on traverse euphoniquement les pins pour aller bouger sur le set de Souleiman à la scène La Clairière. On connait déjà bien l’artiste grâce aux événements « Metropolis », les dimanches les plus techno de Bruxelles. Le soundsystem est d’une qualité folle et nous permet de plonger à fond dans la musique répétitive et hypnotique du DJ, aux beats rebondissants et aux sons exotiques. Et à chaque coup de pluie, fine ou moins fine, les danseur·euses dégainent en cœur ce qui leur fait office de protection dans une valse colorée de matières imperméables.

On continue à ressentir, écouter et observer une nature et des musiques super envoutantes et on tombe sur Chris Ferreira à La Chapelle, qui nous livre un set pure house avec un pur twist par le guitariste qui l’accompagne en live. De quoi nous mettre dans l’élan pour Larson, artiste liégeois et (un des) curateur du festival, qui prend le relais. Puis, après une petite pause entre mousses et écorces, on retrouve Mu’’He pour un set à la fois organique et latin groove.

L’espace n’est pas encore trop cher, alors on en profite pour danser en l’occupant comme on le veut. Et c’est la nature qui s’occupe de la plus grande partie de la scénographie, avec ses jeux de niveaux et ses coins plus et moins intimes. D’ailleurs il y a cet espace, la PlayHouse, réservé aux jeux intimes qui fait vraiment plaisir. On a trop peu l’habitude d’en voir dans ce genre d’événement, surtout en plein air et ça fait du bien de voir que les mentalités évoluent vers plus d’inclusion et moins de tabous autour de la sexualité dans l’espace festif.

On garde le mystère de l’endroit pour plus tard, l’appel de la musique domine une fois de plus. Et c’est BorderOne qu’on retrouve à La Clairière avec sa techno futuriste et minimaliste. On remarquera que cette scène est réservée à des musiques moins mélodiques et sérielles, avec un accent mis sur le côté hypnotique des cycles rythmiques. Pour contraster, on dansera plus tard sur le set transe hyper électrifiant de Andy Garvey qui transmet un sentiment euphorique et intense à travers sa musique. Puis, on ira voir Cheb Runner dans le Dôme pour bouger autrement sur ses rythmes afro qui font bien taper du pied.

Samedi 22/06 – Galérer pour mieux glisser

La deuxième partie de l’équipe, venue de la capitale, arrive à la gare de Liège Guillemins vers 15 heures le samedi. Sur place, force est de constater qu’il n’y pas les navettes qu’on nous avait promis. Enfin si, mais elle est dans deux heures, ce qui compromettait nos plans pour la journée. Décidé·es à trouver une solution, Zoé appelle une première fois la compagnie de Taxi. “Liège-Guillemins jusqu’à la Baraque de Fraiture ? Ça vous fera 100 €”, un peu cher le trajet pour trois personnes. Mais à force de scruter la place de la gare, nous arrivons à repérer d’autres sacs à dos errants, en quête d’un lift pour le festival. Étant d’humeur à créer des liens (et surtout à économiser quelques sous), nous ferons donc la rencontre de trois joyeux·ses luron·nes, qui acceptent de partager notre carrosse.

Après un stop stratégique au supermarché pour se ravitailler, notre carrosse, gros van noir arrive. On a une heure de route pour arriver à la Baraque de Fraiture. Les premiers instants de ce trajet marquent le début d’une amitié bancale entre Zoé et Marc, (notre chauffeur du jour, bien décidé à nous faire oublier l’heure de trajet qui nous attend jusqu’à notre destination). Elle lui parle de musique, lui demande ses goûts. Il écoute de la country, ce n’est malheureusement pas notre genre de prédilection et Marc n’a pas écouté Cowboy Carter

Zoé dans le taxi de Marc, photographiée par Chloé

Don’t You (Forget About Me) de Simple Minds passe à la radio, et Zoé, toujours occupée à papoter demande si elle peut monter le son et nous offre sa meilleure interprétation. De son côté, Caroline papote d’intelligence artificielle avec notre nouvelle compatriote Céline à l’arrière de l’auto, déjà portées par le fun apparemment. Chloé tente tant bien que mal de faire la conversation aux deux jeunes hommes flamands, jusqu’ici peu réceptifs.

Chloé dans le taxi de Marc, photographiée par Caro

Une heure de trajet, c’est assez pour parler philosophie et Marc en a une assez originale. Parmi les dictons qu’il nous sort : « l’argent ne partira jamais donc il vaut mieux faire des amitiés avec l’argent ». Malgré cette punchline vénale, Marc est resté fidèle à sa parole et ne nous a facturé que 100 euros notre trajet. Ouf.

Nous arrivons finalement à destination, on salue Marc et direction le stand pour aller récupérer les bracelets. Nous en recevons deux, un tout joli en tissus et un autre en plastique orange parce que “nous sommes de la presse”. Lorsque nous demandons à un bénévole à quoi peut-il bien nous servir, on nous répond que c’est “pour aller dans des endroits sombres”. Traduisez : les backstages et des toilettes chimiques extrêmement embourbées.

Zoé, Diego et Caroline, dégustant une focaccia crue pour l’apéro (on recommande pas)

Car oui, de la boue, ce n’est pas cela qui manquait, mais est-ce vraiment étonnant au final. En nous voyant nous diriger vers le camping, une autre bénévole nous lance “bonne chance”. A présent notre trio du taxi arrivé au camping, ou plutôt, à la piste de ski, Chloé commence à défaire notre tente de six personnes sur un terrain qui lui semblait relativement plat. Spoiler alert : il n’y a pas de terrain “relativement plat” lorsqu’on campe sur une piste de ski. De plus, les collègues déjà installé·es nous font signe de les rejoindre “tout en bas, à gauche”. La pluie des derniers jours a rendu le terrain extrêmement glissant, des espèces de zombies boueux, probablement là depuis quelques jours déjà, défilent devant nous, tacheté·es de brun, on s’attend au pire. On avait vu qu’un sauna était accessible depuis le camping, mais on avait pas pour autant prévu de se faire des bains d’argiles.

Mais Gus, Hélène et Charlie semblent avoir trouvé le spot parfait pour installer notre campement, alors on monte la tente en vitesse, et on ouvre finalement la première bière, bien méritée après tous ces efforts. Car comme dirait Charlie, “même le meilleur des moteurs ne fonctionne pas sans carburant”.

Gus, Chloé et Zoé dégustant une première bière

Après cette première bière, la team arrivée le samedi découvre donc le site du festival pour la première fois et c’est franchement super. On découvre la déco sur le thème mycellium, le lineup et les différentes scènes. Il y a autant de bonnes vibes que de boue et c’est dire. On regrette quand même d’avoir laissé nos bottes à la tente, surtout quand un festivalier marche sur les chaussures jadis blanches de Zoé, bien qu’il fut sympa, en proposant de les lécher en guise de nettoyage approximatif. En réalité, les nuages gris ne nous font pas vraiment peur tant la bonne humeur et la bienveillance règnent dans la forêt wallonne. On ne peut pas rêver mieux pour un teambuilding !

La décoration aérienne de la Clairière, réalisée par le collectif Søma

Enfin toustes réuni·es, on peut passer la seconde et on part recta explorer le site à la lumière du jour. Pour celleux déjà arrivé·es la veille, c’est un tout nouveau lieu qui s’offre à notre regard, et on comprend vite qu’on n’avait pas réalisé la moitié du quart des merveilles que La Nature nous réservait. Tout est mignon, onirique et rappelle les champignons, dans toutes leurs formes – en même temps, c’est le thème hein.

Décoration dans la forêt intitulée “Mycélium Bloom” par l’artiste Vagaram Choudhary

 

Décoration dans la forêt intitulée “Mycélium Bloom” par l’artiste Vagaram Choudhary

Vers 17h, on s’en va écouter le set de Laura BCR à La Clairière, autour d’une bière fraîche. Gus et Zoé repèrent la machine à fumigènes et s’empressèrent d’aller jouer dans la fumée. C’est fun la fumée, moins fun de perdre son téléphone dedans. Vingt minutes plus tard, Zoé se rend compte que toutes ses affaires ont disparu. Mais après le coup de stress, coup de bol : elle retrouve son téléphone intact, il n’est pas parti en fumée (badum tsss).

Zoé qui danse dans les fumigènes

Que serait un festival sans un premier passage aux toilettes quand même. On nous dit que ce matin, une personne passait pour rafraîchir après chaque passage. « Ça fait plaisir pour le caca du matin » selon Hélène. Bravo le collectif La taupe au guichet, “créé dans le but de participer activement à l’écologie des toilettes en milieu événementiel”. C’est un grand 9/10 pour du pipi de festival, grand luxe finalement. 

On enchaîne avec Heling qui nous sert un set très terrestre. Lorsqu’on en parle avec notre expert en électro qui décrit toujours la musique de club avec brio, il nous dit que les pieds des gens bougent pas du sol, “alors qu’avec la techno, les pieds se lèvent”. A quand une analyse des mouvements de pied en fonction du type de musique électronique ? Après un petit verre offert par La Vague Parallèle en l’honneur de ce teambuilding, notre découverte des scènes et des artistes continue. L’ambiance bat son plein, alors que le soleil n’est même pas couché, on a hâte de voir ce que la nuit dans la forêt nous réserve.

De retour près de l’entrée du festival et sa scène en forme de dôme vers 19h. On croise des ami·es qui nous renseignent sur leur expérience de la ‘rando champignon’ comme iels l’appellent. Iels font référence à la Randonnée Mycellium qui a lieu en début d’après midi le vendredi et le samedi. Le pitch : “guidé par un mycologue passionné, vous apprendrez à identifier les différentes espèces, à comprendre leur rôle essentiel dans l’écosystème et peut-être même à dénicher quelques variétés comestibles !”.  Il parait qu’on y apprend plein de choses, dument notées par notre ami Martin, à qui on ne manquera pas de demander des infos au prochain repas mondain.

Après ce set, Chloé, Caro et Zoé décident de repasser rapidement au camping, pour manger et boire un coup. Sur le chemin, on voit deux inconnues s’ambiancer seules sur une musique. Caro, diggueuse invétérée, leur demande le titre, c’est Mambo Lupita, “directement shazamé du Guatemala”. On se regarde et on se sourit, c’est pour ce genre d’anecdotes complètement random qu’on aime l’ambiance de ce festival. Toujours en descendant le camping (oui, on a le temps de voir des choses, on est tout en bas de la piste), Chloé et Caro captent des bribes de discussion dans une tente : “- classe nous du plus woke au moins woke… – Moi, je suis pas woke ?Si, mais t’es la moins woke des wokes”. Il y a du niveau dans les conversations à La Nature.

Finalement, après ce passage rapide fait de chips et de Martini, on se décide à retourner vers le site du festival. Le soleil s’est couché et nos voisin·es de tentes ont l’air bien occupé·es à en croire les tremblements rythmé de leur 2 secondes Quechua… De retour sur le site, on hésite un peu entre les différentes options de nourriture proposées au festival : burger, pâtes, curry… Avec des options végés partout. Finalement, on opte pour le kebab au tofu et on se met de la sauce sriracha plein la face (surtout Chloé, comme vous pouvez le remarquer).

Chloé qui mange un kebab végé avec de la sauce sur le nez

Pour digérer, on retourne voir quelques concerts. A 21h30, Alizarina enflamme la scène Moojo avec sa musique manouche avec une flûte traversière, le tout en version électronique avec des accents dub. Le musicien est plein d’énergie et la transmet à son public qui frôle la folie dès que le ton monte. Et du haut de la colline de la Baraque de Fraiture, point culminant de La Nature, entre tous ces bras en l’air, on devine le ciel rose et les derniers rayons du soleil. En fin de soirée, c’est le set du Motel à La Chapelle. Il nous fait danser, sauter, vibrer, dans le cadre magnifique de la forêt embrumée. L’ambiance est électrique, la scénographie incroyable.

Le bar qui donne sur la scène Chapelle

La scène “La Chappelle” de nuit. Architecte : Théo Piquard

Spectateur·rices de Le Motel

Après le Motel c’est Kawtar Sadik, une DJ incroyable qui aura fait festoyer le Dojo. Malheureusement, une partie de l’équipe ne réussit pas (ou plutôt, ne s’essaye pas) à braver la boue de la montée qui les sépare de la scène pour en témoigner (on ne dira pas qui). On croise ensuite Guillaume Scheunders, attaché de presse du festival qui nous dira de façon spontanée : “il faut que nature se fasse”, un argument percutant et simple pour nous convaincre de la pertinence du festival. Ou peut-être qu’il parlait d’autre chose, mais on a oublié, c’est l’euphorie.

https://youtu.be/x4sBj0p1cHM?si=yg3HBZb2AcBy6z8-

Après minuit, de retour à La Chapelle, première scène quand on arrive dans la forêt, c’est Cashu, une des belles découvertes de ce festival. Sa techno break percussive balaye tout l’hémisphère sud, avec des rythmes afro et latino. On reconnait d’ailleurs un son de Toma Kami, qui représente bien l’ensemble du set.

Zoé et Hélène au set du Motel

La soirée bat son plein dans la forêt, jusqu’aux petites heures. Chloé, Caro et Zoé rentrent au camping. Aller aux toilettes pendant la nuit s’avère digne d’une épreuve de Koh Lanta : il faut malheureusement remonter la piste escarpée pendant dix minutes en évitant les tendeurs. En tout cas, c’est quand on est pas observateur·ices et qu’on ne voit pas les toilettes à deux minutes de sa tente. Même quand on se prend des tendeurs dans les bottes en descendant, on constate la gentillesse des festivalières : “Oula, ça va?” et là, on se rappelle qu’on est dans un festival à petite échelle à Liège et ça nous fait chaud au cœur.

Dimanche 23/06 – crêpes, sauna & sun

Après une nuit passée à glisser le long de nos matelas (on n’oublie pas qu’on a dormi sur une piste de ski), on est réveillé·es par la chaleur des rayons du soleil qui viennent réchauffer la toile de nos tentes. La journée s’annonce ensoleillée, il fait même très chaud. Heureusement, on a pensé à prendre de la crème solaire à badigeonner sur nos tatouages (esprit sain, corps sain, vous voyez quoi).

Le camping sur une piste de ski (et de luge)

On découvre un camping un peu plus sec, après un petit cappucino au stand de café et une crêpe du stand voisin, on est prêt·es à affronter cette journée. L’ambiance du camping est sympa, comme en vacances. Tout le monde a l’air encore crevé de la nuit passée, qui fut plus courte pour certain·es que d’autres. Pendant qu’on fait la file pour les toilettes sèches, les bénévoles qui s’occupent de les rafraichir après chaque passage dansent sur du Dolly Parton. C’est divertissant, le temps d’attente passe plus vite. Heureusement qu’il y a Dolly quand on passe la journée dans ces odeurs.

Le camping

Le camping

Le camping

C’est déjà le temps de ranger, déjà le moment de retourner à la vie normale le lundi. Après avoir replié nos sacs de couchages et matelas, s’être maquillées au soleil, nous entamons la tâche ardue de virer tous les insectes de la tente. Spoiler alert : on n’a pas réussi et il y a surement toujours des cadavres de mouchettes repliées dans la tente de Chloé. Après l’effort, le réconfort : la team se regroupe autour d’un méga-apéro. “L’entre deux a été sacrifié sur l’autel du capitalisme” annonce Gus en pointant toute cette nourriture divine – y compris un met rare appelé “brie fondu au soleil sandwich mou” qu’il convient de se passer de bras en bras. On nous apprend également que Charlie dort encore et nous raconte son choix tactique : après avoir fait une sieste stratégique jusque 23h qui lui a permis de garder son énergie, elle s’est réveillée comme une fleur pour faire la fête jusqu’au lendemain.

Caro qui prend l’apéro

Alors que l’apéro bat son plein, une nuée d’hirondelles sort de nulle part et tourne autour du camping pendant une dizaine de minute. C’est impressionnant, bruyant, “hitchcockien”, toujours selon Gus. Cette scène apocalyptique annonce pourtant le beau temps (qu’on attend toujours).

Les hirondelles qui annoncent le beau temps

Zoé (capricorne), Chloé (verseau) et Noémie (taureau) qui discutent astrologie

Voici un reportage photos de nos derniers moments à La Nature Festival, commenté de façon concise parce qu’on a le seum de partir et nos notes sont devenues approximatives. On repasse faire un dernier tour sur le site et dans la foret, avec nos vêtements boueux de la veille et des Club Maté, symptomatiques d’une bonne fin de festival.

Les docs crasseuses de Chloé

Chloé et son club Maté adoré

On revoit notre pente préférée, clin d’oeil à Zoé qui aura réussi à ne pas la dévaler malgré ses efforts. Bravo à toustes les festivalier·ères qui ont donné leur sueur dans cette rivière d’argile et de bière, jamais vaincu·es par les intempéries, parce qu’après tout, on est belges – il s’agirait de ne pas l’oublier.

La pente sur laquelle on a toustes failli se viander

La scène “La Chappelle” de jour. Architecte : Théo Piquard

Zoé et son club Maté adoré

Dernier petit tour sur le site du festival, on essaye tout de même les hamacs. Tâche difficile pour personnes motivées. On découvre même des œuvres qu’on n’avait pas vu la veille. On y croise Coline Cornélis, DJ aux talents célestes, notamment instigatrice des sessions Lay qui consistent à se coucher et écouter de la musique ambiante avec un plaid et qui nous partage sa pépite de festival : Maki Soundsystem. Et si Coline Cornélis dit que c’est super, gentes personnes, sachez qu’il faut la croire.

“Loss of Shape” de l’artiste Asal Mirahmadian

Plateforme donnant sur la scène “La Clairière”

Décorations par le collectif Søma

Enfin, si vous vous êtes toujours demandé·es quel était le meilleur moyen pour purger les excès de votre weekend, La Nature a offert la réponse sur un plateau d’argent à quelques chanceux·euses : un sauna portable perché au beau milieu du camping. Pas si simple, à en croire les heureux propriétaires qui nous expliquent avec un mélange d’amusement et de traumatisme la galère que ça a été pour le monter jusque là, mais diablement efficace – selon Gus qui a pu se relaxer avant de porter des kilos jusqu’à la voiture !

Le sauna, testé et approuvé par Gus

C’est donc réellement fini et c’était bien sur trop court. Sur le retour à quatre roues, vaquant sur les autoroutes wallonnes, on s’endort dans la voiture d’Hélène et de Gus, bien bercé·es par un podcast de Donjon et Dragons. Le retour à Bruxelles nous fait sentir la fatigue et avec un énorme coup de soleil (enfin, seulement pour Gus et Zoé) mais ça en valait clairement la peine. Merci La Nature Festival de nous donner des espaces intimistes alternatifs et artistiques. Les mélomanes gauchos que nous sommes sont ravi·es et repartent le cœur rempli de love de Liège et un super souvenir de team !


Vert: