Crédit : Alex Waugh
Avec la sortie de Parcels en 2018, la bande de jeunes dandys australiens est instantanément devenue un des groupes les plus cools du globe. Cette ascension fulgurante, on peut l’attribuer à la participation des Daft Punk à la production de leur premier disque, ou encore au regain d’intérêt (le mot est faible) pour une certaine esthétique 80s qui rend le groupe irrésistiblement bankable. Mais limiter le succès de Parcels à ces seuls critères serait une insulte au talent indéniable des 5 compères. D’ailleurs, sans ce dernier, tout le monde serait déjà passé au phénomène de mode suivant. Mais non, il y a quelque chose chez les natifs de Byron Bay qui nous donne envie de croire en leur longévité.
En toute logique, c’est donc à bras ouverts que nous nous apprêtons à accueillir un second album qui, à en croire la récente activité du groupe, ne devrait plus trop tarder. En effet, après le groovy Free, c’est Comingback qui a donc été choisi pour nous teaser le futur projet. Une ode au voyage, enjouée et euphorique, dans la droite lignée des précédentes productions des Australiens. Résultat, une seule envie : tracer la route avec ses potes, direction le soleil couchant. Bon, si on voulait vraiment être tatillon·ne·s (mais ce n’est pas notre genre), on pourrait émettre quelques craintes quant à la possibilité qu’aurait le groupe de se complaire petit à petit dans une voie qui les mènerait inexorablement vers un style guimauve et indigeste.
Enfin, on chipote et on spécule, mais, pour l’instant, Parcels ne nous a donné que très peu de raisons de douter, surtout dès qu’il s’agit de porter leur musique sur scène, où se déploie pleinement toute leur virtuosité. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce titre est si rafraîchissant, puisqu’il s’en dégage une sensation organique qui avait parfois tendance à manquer dans leurs précédentes performances studio. Parce que, qu’on se le dise, si on attend l’album de pied ferme, c’est bel et bien la tournée qui l’accompagnera qui nous fait trépigner d’impatience.
Biberonné au rock de Pink Floyd et Led Zeppelin puis reconverti au hip-hop, j’aime ma musique comme j’aime mon café : dès le réveil et sans édulcorant !
