Pierō : “la musique (…) est un peu comme une sorte de feu qu’on essaie d’allumer”
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Auteur·ice : Coralie Lacôte
18/05/2023

Pierō : “la musique (…) est un peu comme une sorte de feu qu’on essaie d’allumer”

“On ne vit qu’une seule fois.” Derrière cette évidence portée par l’acronyme Yolo, qui donne son nom au disque, Pierō nous livre une véritable matrice, une façon d’être et de vivre. Sorti le 31 mars, son premier EP, prometteur et réconfortant, s’apparente à une bulle de douceur, un refuge dans ce monde où tout va vite.

En juin dernier, nous nous réjouissions des prémices de l’été et vous présentions Sans le son, le premier single de Pierō, qui tenait alors lieu de manifeste. Suivant son désir de création, le musicien sillonne son chemin par-delà l’émulation collective qu’il partage avec ses complices de Catastrophe. Ici, il développe un monde en cinq chansons. Un quart d’heure qui change tout, suspendu entre la fugue et l’investigation. “Du signe infini dessiné sur la buée d’un carreau, à la vision de deux adolescents juchés sur une trottinette”, Pierō met en exergue la beauté et la poésie d’un quotidien auquel on oublie quelquefois de prêter attention. Tel un funambule, il vogue sur le fil d’une pop aérienne, et nous laisse ému·es et fragiles, entre la quête du vertige et la fébrilité de l’équilibre trouvé.

Pour en parler, nous sommes allé·es à sa rencontre sur les hauteurs de la ville capitale. Un moment doux, sensible et profond, que nous avons tenté de saisir sur la pellicule argentique d’un photomaton.

La Vague Parallèle : Salut Pierō, on se rencontre juste après ton passage à l’Hyper Week-End Festival et quelques semaines avant la sortie de ton premier EP. Comment vas-tu ?

Pierō : Je me sens très heureux d’avoir des premiers retours sur la musique que j’ai commencé à publier. C’est toujours joyeux de diffuser de la musique dans le monde et d’avoir des retours de gens qui sont émus et touchés. Ça me fait hyper plaisir et ça justifie tout le travail qui a été fait avant. C’est donc une très bonne période pour moi.

La Vague Parallèle : On te connaît notamment comme membre du groupe Catastrophe que tu as co-fondé. On a ensuite pu découvrir tes premières déambulations en solitaire sur ton compte Instagram avec des reprises comme Accross The Universe. À quel moment est venue l’envie d’explorer cette voie parallèle, de créer ton side project ?

Pierō : C‘est venu de manière assez progressive. J’ai commencé par des petits fragments de 30 secondes, une minute sur Instagram. Ça correspondait juste à un besoin d’exprimer des choses que je ne pouvais pas matérialiser dans le cadre du groupe. Peut-être des choses plus intimes, plus personnelles. Et grâce aux réseaux sociaux, j’ai trouvé un certain écho. Ça a donné comme une caisse de résonance à ce que je faisais. J’ai reçu des retours enthousiastes et bienveillants, ce qui m’a permis d’aller plus loin et de développer ce que je faisais pour aboutir à de vraies chansons entre guillemets, et non seulement à des posts Instagram. 

La Vague Parallèle : En parlant d’Instagram, est-ce que les réseaux sociaux ont une place importante dans ton travail ?

Pierō : Totalement. Ça a vraiment été décisif, que ce soit à la naissance du projet ou pour l’avenir. Je crois beaucoup à cette nouvelle manière de créer qui est, pour reprendre un petit peu un vocabulaire économique, moins en stock qu’en flux. Je pense qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux, on n’est plus dans une logique de créer quelque chose et de le stocker quelque part avant de le montrer aux gens. On est davantage dans une logique d’allers-retours permanents et de créativité continuelle. Ça m’inspire profondément et m’évoque des artistes du passé comme Daniel Johnston qui était dans une relation de longue distance avec son public, dans laquelle justement il y avait beaucoup de flux de musique et de créativité. Il avait le support des cassettes qu’il distribuait au McDonalds. Je pense qu’aujourd’hui c’est un peu la même chose avec les réseaux sociaux. Enfin, j’aimerais vraiment aller vers ça. Je pense que ça offre quand même beaucoup de liberté et peut-être moins de stress paradoxalement parce que le fait d’avoir une idée, de la réaliser et de pouvoir la proposer aux gens sans intermédiaire, sans avoir de latence, dans une sorte de fluidité, de pureté entre guillemets ça permet de faire les choses plus simplement, avec plus d’évidence, de joie et moins de prise de tête. Donc je ne sais pas si je vais y parvenir, mais pour l’avenir de Pierō, j’aimerais continuer à solidifier cette relation avec le public, en entretenant ce foyer. Quand on fait de la musique, c’est un peu comme une sorte de feu qu’on essaie d’allumer et pour ça, il faut nourrir ce qu’on fait avec des idées, des chansons. J’aimerais développer et prolonger ça. Je ne sais pas encore quelle forme ça va prendre mais j’aimerais faire mieux et plus.

La Vague Parallèle : Ce que tu dis évoque le temps de création, qui sur ce projet semble être continu. Or, dans un post Instagram datant du 18 décembre, tu dis “Pour espérer faire quelque chose de bien, il faut être disposé à perdre énormément de temps”. Quand et dans quelles conditions as-tu créé ces morceaux ? 

Pierō : J’essaie de prendre un temps tous les jours. Je n’y arrive pas systématiquement, mais j’essaie quotidiennement d’avoir un temps créatif, de sanctuariser une partie de la journée pour la créativité. C’est assez simple en réalité, ça veut juste dire que ce n’est pas un temps dédié à une fin, que ce n’est pas un temps utile. C’est juste un moment de vide, où je peux me concentrer sans Internet, sans réseaux sociaux, sans écrans. Et où je peux laisser venir les choses telles qu’elles viennent. Et d’ailleurs c’est de ce temps-là que surgissent à mon avis toutes les idées les plus intéressantes. Des idées viennent et ensuite il faut savoir les travailler, les développer. On ne sait pas d’où ça provient, comment ça se passe mais en tout cas, j’essaie de garder au moins deux heures pour ça dans la journée. Même si en ce moment, je n’y arrive pas. 

La Vague Parallèle : Même pendant la tournée de Catastrophe qu’on imagine intense, tu arrivais à prendre ce temps ?

Pierō : Non. Je trouve que la tournée n’est pas un temps très créatif. Paradoxalement, c’est difficile de préserver ce temps dans un contexte de tournée, parce qu’il y a beaucoup de bruits et qu’on est entouré de gens en permanence, alors que ce temps-là est justement solitaire. À certains moments, la tournée c’est dur. Même si j’adore jouer sur scène et partager des instants de joie avec mes ami·es de Catastrophe, que ça me fait énormément de bien, au bout d’un moment, ça peut devenir usant parce que j’ai besoin de solitude, de ce moment de création. Si je n’ai pas ce temps-là, je me sens un peu dépérir.

© Antoine Hénault

La Vague Parallèle : En parlant de création, de composition, lorsqu’on écoute ton EP, on est marqué par le côté épuré de l’instrumentation. On retrouve continuellement le piano, comme un fil sur lequel tu fais le funambule, tu cherches l’équilibre. Puis, tu l’agrémentes de quelques autres éléments comme d’une boîte à rythmes, ta voix, des chœurs. Il y a un véritable lien entre quelque chose de très organique et de plus synthétique. Comment composes-tu tes morceaux ?

Pierō : C’est vrai que le piano est assez central dans ce que je fais. C’est un peu la colonne vertébrale. Après, il n’y a pas de recette universelle. Chaque morceau a son histoire et sa trajectoire. Par exemple, il y a des chansons qui sont, si je me souviens bien, composées entièrement en piano-voix puis arrangées par la suite. Il y en a aussi qui partent d’un son de drum, d’un point de détail, du pre-set d’un plugin, etc. J’ai l’impression que la musique peut venir de petits détails qui vont ensuite vers l’ensemble. Parfois, c’est un tout petit fragment qui va contenir le reste. Mais ça peut également être l’inverse : avoir l’ensemble et aller vers les détails. De toute façon, ça reste très aléatoire et mystérieux. Pour moi, il n’y a pas de procédure classique. 

La Vague Parallèle : Même dans le choix des instruments ou des éléments qui vont composer tes morceaux ?

Pierō : En fait, il y a toujours une idée à l’origine qui se transforme dans le processus. Par exemple, j’ai beaucoup travaillé avec Clément Roussel, qui est producteur et mixeur. Il m’a aidé à définir le son de Pierō. On a fait des playlists avec des inspirations que je trouvais Pierō-compatibles. Il y a ce qu’on peut penser a priori avant de s’être jeté dans le travail, puis le travail réel. Ça prend cette direction et ça l’infléchit toujours. Il faut se laisser porter. Mais le hasard a beaucoup de place aussi là-dedans. Par exemple dans 5h17, il y a des sons de taiko, un tambour japonais traditionnel, imités par un synthé. Et ça, c’est juste parce que Clément avait trouvé ce son la veille et qu’on s’est dit qu’on allait l’utiliser. Finalement, ça a permis de donner de la singularité à un passage du morceau. Ce qui est bien, c’est de prendre les références et les inspirations mais de les mélanger. Sur la fin de 5H17, il y a un passage qui faisait beaucoup penser à certains moments de Sexuality de Sébastien Tellier. Il ne fallait pas non plus que ça fasse pastiche ou imitation puisque de toute façon ça existe déjà donc pourquoi le refaire ? Le fait d’avoir mis ce son un petit peu japonais twistait un peu ce moment et ça a permis de faire quelque chose de plus singulier, de plus intéressant. C’est beaucoup de concours de circonstances et de hasard. 

 

La Vague Parallèle : Dans ta biographie, on peut lire que la barre sur le “o” macron de ton nom symbolise notamment la ligne d’équilibriste de tes morceaux. Et à leur écoute, on sent cette recherche d’équilibre, ce travail très délicat. Est-ce que tu dirais qu’avec cet EP tu as trouvé l’équilibre que tu cherchais ?

Pierō : J’ai l’impression en tout cas d’avoir trouvé une sorte de chemin, de trajectoire qui me ressemble. En fait, j’ai surtout l’impression d’avoir découvert quelque chose que je peux faire et qui me ressemble. J’ai l’impression que le plus grand challenge quand on commence un projet, c’est de trouver quelque chose que personne d’autre ne pourrait faire. Enfin c’est un peu ce que je disais par rapport à Sexuality, si c’est pour faire des imitations ou des pastiches de ce qu’on aime ce n’est pas intéressant. Il faut trouver quelque chose qu’on a soi, qu’on peut dire en propre. Et j’ai l’impression d’avoir commencé à le trouver en chantant en français et en ayant en même temps toutes ces références anglo-saxonnes. Je suis vraiment content du résultat. Pour l’instant, j’aime vraiment les morceaux. Je suis très heureux.

La Vague Parallèle : Au-delà de la composition, tes chansons nous happent également par leurs paroles. À leur écoute, on a l’impression d’entendre se dérouler une bande son qui viendrait nous décrire ce qui autour de nous évolue. Dans quelles conditions écris-tu ? Est-ce que tu as un rituel d’écriture particulier ?

Pierō : L’écriture des textes est moins évidente pour moi que la musique. C’est plus douloureux comme processus. Il faut vraiment que je me creuse la tête pour trouver. C’est beaucoup plus dans l’effort. Ce que je fais, c’est que je note dès qu’il y a un petit mot intéressant, une image ou une idée que j’aime bien, et ce, même dans la journée à l’aide de mon iPhone. Je constitue une sorte de petite collection, un trésor de mots et de phrases que j’aime bien. En parallèle, j’ai aussi dans mes notes un onglet “Idées de chansons ou de thèmes”. Par exemple, je crois que pour 5H17 j’avais écrit quelque chose sur deux personnes qui étaient sur une trottinette parce que j’avais dû voir ça et le noter. Ensuite, tout le travail se fait à partir de ça : il faut développer ces notes pour en faire une vraie chanson. Si on prend le temps nécessaire, au bout d’un moment on y arrive. C’est juste qu’il faut savoir ce qu’on veut décrire précisément. Je pense que le problème de certaines chansons c’est qu’elles ne savent pas trop ce qu’elles décrivent. Une fois que l’on sait de quoi on parle, il suffit de trouver les bons mots et le meilleur agencement pour l’exprimer. Souvent, c’est juste une question de temps. Il faut rester longtemps et se prendre la tête. 

La Vague Parallèle : Ton écriture se caractérise par une certaine poésie. Par exemple dans 5H17, tu chantes : 

Le soleil et la mer

Le printemps et l’hiver

Comme une image venue d’un autre millénaire

Le ciel et la terre, 

Le silence et la guerre

Ils étaient l’ombre et la lumière

Est-ce que ça te semble juste de parler de poésie pour parler de tes textes ?

Pierō : Oui et non. J’ai l’impression que ce que j’essaie de faire c’est plutôt de trouver le mot juste. Je suis plus inspiré par le côté scientifique par exemple d’un spécialiste qui décrirait les animaux ou un élément de médecine. J’aime bien l’idée du mot exact, de trouver le mot juste et de ne pas être flou. J’imagine qu’il y a une certaine poésie qui s’exprime mais ce n’est pas ma préoccupation. Mon objectif c’est plus d’être exact et fidèle à ce que j’essaie de décrire.

La Vague Parallèle : Dans Ulysse, tu transposes le mythe à nos jours. Est-ce important pour toi de réactiver les mythes ? Penses-tu qu’ils nous parlent encore aujourd’hui, qu’ils gardent une fonction sociale ?

Pierō : Je crois beaucoup à la réactivation des mythes. Je pense qu’on a besoin de récits et de fiction. C’est un des grands problèmes aujourd’hui. J’ai l’impression qu’on manque d’histoires et de rêves, qu’on étouffe un peu sous le poids du réel. Je crois qu’on a besoin de respirer avec des histoires qui nous sortent de nous-mêmes, qui nous font voir les choses avec un peu de magie. Dans la musique, j’aime bien les artistes qui proposent un rêve, quelque chose qui ne soit pas juste “je suis un artiste qui fait de la musique”. Par exemple, j’aime beaucoup Christine & The Queens, notamment ce qu’il fait en ce moment. Je trouve qu’il y a une audace, un rapport à la mythologie aussi, à quelque chose de plus grand que la vie, qui essaie de s’élever un tout petit peu au-dessus et de voir les choses en plus grand. Je pense qu’il y a plein d’artistes aujourd’hui qui essaient de renouer avec cette fonction. Je crois qu’on a besoin de romantisme musicalement, et pas seulement de pouvoir passer un moment de réel et de quotidienneté.

 

La Vague Parallèle : Au-delà de la musique, tu développes un véritable univers visuel que ce soit à travers les images, le choix de tes vêtements ou la grammaire de tes gestes. Tu cites parmi les personnes qui t’inspirent Claude Cahun, Klaus Nomi, Hugo Ball, Cocteau. Comment as-tu pensé la dimension esthétique de ton projet ?

Pierō : C’est encore une fois un processus qui se fait en se faisant. Il s’agit de tirer un fil et de regarder des indices qui sont là mais aussi d’être ouvert aux changements. Je pense qu’il ne faut pas être trop rigide et rester souple. Après, comme avec les mots, je fais des captures d’écran sur mon ordi et sur mon iPhone, que je rassemble dans des dossiers. J’essaie d’avoir une petite diode dans mon cerveau qui s’allume quand j’aime quelque chose ou que ça me touche. Lorsque je reconnais cette sensation, je fais une capture d’écran ou je le note dans mon carnet, puis je reviens dessus et j’essaie de voir comment je peux m’inspirer de tout ça pour en faire une chose qui me soit propre. C’est une sorte de cuisine très aléatoire, très concrète. En tout cas, ce n’est pas un plan a priori. La direction artistique du projet, ce n’est pas un mot d’ordre.

 

La Vague Parallèle : Tu incarnes un personnage bien défini, qui se détache des modèles de masculinité attendus et affirme sa sensibilité, jusque dans l’interprétation. C’est une chose à laquelle tu n’as également pas réfléchi ?

Pierō : Non. Par exemple, je me suis rendu compte après coup que le nom Pierō faisait un peu référence au Pierrot lunaire. Ce n’est pas conscient. J’aspire d’ailleurs à croire que les choses les plus intéressantes sont celles qui sont inconscientes, qui naissent d’elles-mêmes. J’ai l’impression qu’il faut faire confiance à son inconscient et surtout à son goût, à ce qu’on aime spontanément, sans se poser de questions. Aller vers ce qu’on aime. C’est ce que j’essaie de faire.

La Vague Parallèle : Lors de tes concerts, comme celui aux Trois Baudets ou à l’Hyper Weekend Festival, tu as déposé en amont des mots adressés au public sur les sièges. Tu sembles envisager les représentations dans un ensemble plutôt que dans un moment de jeu délimité. Est-ce exact ?

Pierō : Je crois. J’aime bien l’idée de créer un moment spécial, que les gens ne viennent pas forcément écouter des chansons mais plutôt qu’ils pénètrent dans un monde. Du moins, c’est ce que j’aimerais faire. Dans l’idéal, si un jour j’ai les moyens, j’aimerais que les gens rentrent dans le concert comme si c’était, même visuellement, quelque chose d’immersif.

La Vague Parallèle : Un moment hétérochronique à l’image du photomaton que tu as pris tout à l’heure finalement…

Pierō : Oui, c’est ça. Un moment en-dehors du temps. Je pense que c’est aussi un instant ininterrompu qui guérit d’un temps très morcelé qu’on a aujourd’hui. Le temps est tout le temps interrompu par des notifications, des stimulations. On a tou·tes des vies très morcelées et le temps du concert, qu’on soit sur scène ou dans le public, peut être un moment qui se déploie de A jusqu’à Z sans interruption. Ça fait du bien à tout le monde d’avoir cette espèce de bulle.

La Vague Parallèle : Quand cette interview sortira, l’EP sera publié. Quelles sont selon toi les conditions idéales pour l’écouter ? 

Pierō : Forcément en marchant. Je pense que ça fonctionne très bien dans la rue par exemple. Je n’écoute pas beaucoup la musique en vase clos, seul chez moi. J’ai toujours besoin de faire quelque chose d’autre en même temps. Je préfère écouter de la musique en marchant. Je n’ai pas du tout ce côté ritualisé de l’écoute de la musique de manière sacrée. Donc je pense qu’on peut l’écouter partout. Il n’y a pas vraiment de mode d’emploi. Déjà l’écouter c’est bien. 

© Antoine Hénault

La Vague Parallèle : Pour finir cette interview, peux-tu nous partager ce que tu écoutes en ce moment ? 

Pierō : En ce moment, j’écoute beaucoup de musique classique, notamment Scarlatti. C’est un compositeur italien qui fait des sonates de piano. Je conseille aux lecteurs·rices de le découvrir. J’écoute beaucoup de musique en ce moment parce que je n’ai plus vraiment le temps d’en faire comme je suis dans la phase de promo et de concerts. Quand j’en fais moins, j’en écoute plus forcément.

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