Fin des années 80. Détroit. Underground Resistance débarque pour nous faire découvrir les prémices de la techno telle qu’on la connaît aujourd’hui. Parmi les fondateurs du collectif hyper-productif, Mad Mike, Darwin Hall, Robert Hood et un sorcier. Non pas Harry Potter, on parle de Jeff Mills.
25 ans plus tard, les mecs qui ont participé à ce collectif sont littéralement devenus les intouchables du monde de la musique électronique et peuvent se permettre à peu près n’importe quoi dans leurs choix artistiques (et le pire c’est qu’à chaque fois c’est excellent). Vendredi 27 novembre, Jeff Mills viendra nous le prouver une nouvelle fois à travers son nouveau projet au Nouveau Siècle.
C’est une version électro-symphonique de “The Planets” de Gustav Holst. Pour faire court, Jeff Mills s’est associé avec des orchestres de part le monde pour réinterpréter à sa manière l’œuvre découpée en 7 parties (nombre de planètes de notre système solaire si on enlève la Terre) et c’est au tour de l’Orchestre National de Lille de s’y frotter. Jeff Mills vous explique son amour astral dans la vidéo ci-dessous:
On aura droit à 2 représentations au Nouveau Siècle, le 27 novembre et le 2 décembre auxquelles s’ajoutent 2 autres réservées aux étudiants des universités de Lille (30 nov/1er dec). Classe !
Pour ceux intrigués par l’expérience et intéressés par la musique classique épique, on a la version originale, c’est cadeau :
A découvert ses premières addictions sur les lignes des Libertines ou encore des Strokes. Lâche temporairement et périodiquement les médiators pour les nappes électroniques.
