Qu’est-ce qui vous ramène au Dour Festival chaque année ?
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Auteur·ice : Flavio Sillitti
07/07/2022

Qu’est-ce qui vous ramène au Dour Festival chaque année ?

| Photo : Aurélien Debiz – Gagnant de notre concours Dour x Mori Film Lab

C’est la question toute simple qu’on a posée à des habitué·es du mythique festival dourois qui revient du 11 au 17 juillet prochains avec une édition XXL fidèle à sa réputation. Véritable machine musicale aux 45 000 visiteur·euses quotidien·nes, Dour est une référence en matière de rendez-vous grande échelle de musiques alternatives. Mais c’est quoi son secret ? On a posé la question à certain·es d’entre vous.

Collectant les slogans communautaires tels que “Dour c’est l’amour” ou le plus barbare “DOUREUUUUH”, c’est l’un des rares événements estivaux belges a s’être créé une véritable communauté d’aficionados en tout genre, pour qui la musique n’est finalement qu’un prétexte parmi tant d’autres pour se rendre chaque juillet sur le parc éolien dourois. Mais qu’est-ce qui vous ramène à Dour chaque année ?


“C’est le temps des retrouvailles mais aussi des découvertes”

 Laetitia, 46 ans

Mon tout premier Dour, c’était en 1991. Depuis, j’y suis retournée chaque année et je l’ai vu évoluer au fil du temps. L’ambiance est incroyable. Chaque année on retrouve des ami·es de longue date qu’on ne voit que dans le cadre du festival, et on découvre également de nouveaux·elles artistes, de nouveaux sons, de nouvelles personnes aussi. C’est le temps des retrouvailles mais aussi des découvertes. Et les deux sont essentielles.

“C’est une grande famille où tout le monde kiffe ensemble” 

Candice, 17 ans

Je vais à Dour depuis que je suis toute petite grâce à mes parents, c’est presque une tradition d’y aller. Plus j’y vais, plus je rencontre des gens géniaux, et j’ai rapidement eu cette impression de voir se développer autour de moi une grande famille où tout le monde kiffe ensemble. On peut être qui on a envie d’être sans prise de tête.

| Photos :  Aurélien Debiz (1-2) et Manon Wattiez (3) – Gagnant·es de notre concours Dour x Mori Film Lab

 

“Parfois tu rates des concerts tellement t’es bien au camping ”

Louise, 21 ans

J’y vais souvent avec un grand groupe, et ce qui m’a marquée, c’est que t’as aucun temps mort : t’as de l’ambiance tout le temps en fait. Le soir t’as l’ambiance du festival, le matin t’as l’ambiance de celles et ceux qui sont en after dans le camping. Le camping est vraiment pratique pour ça, c’est plus qu’un endroit où tu dors entre chaque jour, tu t’y sens vraiment bien. Parfois tu rates même des concerts tellement tu profites entre potes là-bas. Aussi, rien n’est trop éloigné : t’as des douches et des toilettes un peu partout – même si, on se l’accorde, ce ne sont pas les plus propres. Mais oui, le camping est vraiment bien mis en place et ça joue beaucoup pour un festival étiré sur autant de jours.

 

“Line-up qualitatif tous styles confondus ”

Alex, 32 ans

Je suis séduit par la diversité du line-up. Pour moi qui écoute principalement beaucoup de metal et dérivés, j’adorais aussi le fait de pouvoir enchaîner un concert de Converge ou Amenra et puis d’aller voir du hip-hop US, du reggae et de finir sur de la techno toute la nuit. Dour a toujours réussi à proposer quelque chose de très qualitatif au niveau du line-up et ce, dans tous les styles confondus, ce qui est finalement plutôt rare. Cette année, je prends l’absence de guitares et de groupes plus “lourds” à l’affiche comme une petite trahison vis-à-vis de l’idée originelle du fest qui, j’imagine, souhaitait ratisser plusieurs publics de niche.

 

“Toujours du bon gros local” 

Alicia, 25 ans

La programmation est toujours chouette, et c’est surtout cool en tant que Belges de voir des noms noir-jaune-rouge évoluer au fil des éditions. Je pense notamment au collectif Bruxelles Arrive, à Charlotte Adigéry qui a fait plusieurs fois Dour avec son projet WWWater ou encore Angèle qui est tête d’affiche cette année. Des gros noms du pays comme Jacidorex et Amélie Lens sont aussi souvent au rendez-vous, tandis que des nouveaux noms qui ont fait parler d’eux pendant le confinement comme ECHT!Ascendant Vierge ou Promis3 seront à découvrir cette année. Toujours du bon gros local, qui prouve que la programmation sait comment et avec qui toucher son public belge. 

 

| Photos : Aurélien Debiz – Gagnant de notre concours Dour x Mori Film Lab

“Dimension archi festive et tolérante”

Loïs, 30 ans
Disons que pour moi, l’histoire a surtout commencé grâce à la réputation du festival. Mon premier Dour correspond à l’âge où j’ai commencé à sortir et à expérimenter le monde de la nuit – avec tout ce que cela comprend. Et c’est vrai qu’à l’époque, on en parlait un peu comme l’Eldorado. Aujourd’hui, c’est un aspect qui m’intéresse moins mais la dimension archi festive et tolérante du festival sur la question m’a donné envie d’y revenir plusieurs fois à une époque où je commençais à découvrir “la teuf”.

“L’Elektropedia fait vraiment honneur à la culture électro”

Paola, 24 ans

Je pense qu’on peut être fier·ères d’avoir un festival de cette ampleur en Belgique. Notamment pour la culture électro qui est vraiment valorisée avec l’Elektropedia. Le fait que le festival soit réputé pour son côté festif et un peu hardcore entraîne une bienveillance supplémentaire. Surtout à l’Elektropedia, qui est le lieu propice pour témoigner de ce côté “no limit”. Je n’ai jamais eu de mauvais bails, de vols, d’agressions ou quoi que ce soit là bas, au contraire : les gens sont bonne ambi, souriants, à demander si tout le monde va bien. Je m’y sens hyper safe pour expérimenter, me lâcher et passer un bon moment.

| Photos : Aurélien Debiz – Gagnant de notre concours Dour x Mori Film Lab

 

Derniers tickets et infos : https://www.dourfestival.eu/fr/


Tags: Dour
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