EDGE poursuit son ascension. Après quelques titres en solo et surtout un album en commun avec Esso Luxueux et Jazzy Bazz, le rappeur refait surface aujourd’hui avec un texte poignant. Dans Schémas Monotones, le Parisien est vulnérable et dévoile ses maux les plus sombres, qui hantent ses pensées.
Cette année, EDGE et son mélodieux timbre de voix ont fait forte impression. D’abord au sein du trio qu’il forme avec Jazzy Bazz et Esso Luxueux, le Private Club. Une fusion artistique qui donne naissance à un projet éponyme le 23 avril, où « l’alchimie présente entre les trois MC est évidente », écrivait notre journaliste Paul-Louis Godier. Le rappeur s’est ensuite illustré en solo cet été avec deux nouveaux singles : LBMLB et La Noyade. Après son apparition sur Zone 19 de Jazzy Bazz au début du mois, EDGE reprend du service. Moins d’un an après la sortie de sa première mixtape OFF, l’artiste du XIXe arrondissement dévoile un titre inédit accompagné de son clip : Schémas Monotones.
EDGE hanté par ses maux
L’ambiance est morose. Alors que les premières notes retentissent à peine, le spleen prend déjà possession du morceau. Sur Schémas monotones, EDGE se met à nu et dévoile les maux qui le hantent. Un texte plus que poignant, où il évoque ses addictions (« J’bois des litres quand mon cœur pleure des larmes, mes addictions m’entraînent vers le bas ») et ses pensées les plus sombres (« Est-ce que prendre la large calmerait tous mes maux ? Et la vue d’en haut rendrait mon ciel plus beau ? »). Dans le visuel réalisé par Loic Ougier, EDGE interprète son single au cœur d’un théâtre en extérieur. Devant lui, les sièges sont vides, puis se remplissent par des clones de lui-même. Une magnifique performance où la mélancolie des paroles est renforcée par le travail de Johnny Ola et Loubenski, grâce à une instrumentale lancinante qui procure mille émotions.