Dans Session Numérique, La Vague Parallèle sillonne la toile à la recherche de ce qu’Internet nous réserve de plus fort, de plus doux, de plus coloré. Aujourd’hui, on clique sur la prestation XXL du rappeur bruxellois Frenetik qui s’inscrit sur la longue liste de talents belges en devenir.
Frenetik est un rappeur que l’on aime beaucoup. Il avait eu l’occasion de prouver toute l’étendue de son talent sur son premier EP Brouillon sorti le 22 mai dernier (voir chronique). Un premier projet réussi, en collaboration avec Jeune Boss, qui lui aura permis de laisser une belle carte de visite et de s’ouvrir des portes… notamment celle des studios de COLORS à Berlin.
Frenetik, c’est l’incarnation d’un artiste qui a la dalle et qui le fait comprendre. Cela se ressent dans tout ce qu’il entreprend et particulièrement dans cette interprétation de son nouveau morceau Infrarouge. Doté d’une plume plus qu’intéressante et d’une belle énergie, le rappeur de la capitale arrive à imposer un rap brut et virulent qui s’inscrit dans la continuité de ce que l’on a pu entendre sur son premier EP. Les textes forts et engagés qu’il communique peuvent parler à tout le monde et doivent parler à tout le monde. Accompagné par Chuki Beats à la prod, Frenetik sait se vêtir pour les grandes occasions. La doudoune de chez Arte Antwerp lui colle parfaitement à la peau et cela démontre une fois de plus qu’en Belgique, les créateurs savent se soutenir les uns les autres.
Avec ce nouveau morceau Infrarouge, Frenetik annonce la sortie d’un nouveau projet : Jeu de couleurs. Un projet qui s’annonce bouillant et même si ce ne sera pas l’avis de tout le monde, il nous l’aura rappelé plusieurs fois, on ne critique pas les goûts et les couleurs… et encore moins à Berlin.
Culture musicale inexistante car, pour certains, le rap n’en fait pas partie.
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