Début février, SHENG s’est offert la Boule Noire pour sa première scène en solo. Plongée dans le grand bain d’une salle complète, l’artiste nous présente son univers mi-sombre mi-flashy et entraîne la salle dans une ambiance de fête sans limite.
L’artiste franco-chinoise s’est révélée début février sur la mythique scène de La Boule Noire. Le concert annonçait complet des semaines à l’avance. Pour une artiste qui n’avait encore jamais fait de scène en tant que tête d’affiche, c’est l’émotion assurée. Venue nous présenter son premier album J’SUIS PAS CELLE, sorti le même jour que son concert, on y retrouve la personnalité de l’artiste avec des textes alternants entre français et mandarin. Une double identité sublimée sur des prods d’hyperpop, tout en nous montrant ses talents de kickeuse entre rap et chant.
© Tiphaine Mercier
© Tiphaine Mercier
Avec un public qui s’arrache les places de devant, on assiste à une heure et demie de communion entre SHENG et celleux qui la soutiennent depuis le début. Jeune prodige atypique, la jeune parisienne ne passe pas inaperçue et propose des textes poignants allant de l’amour maternel et l’amitié, à sa double culture ou la société.
Vrai électron libre, l’artiste prend position de toute la scène, voire de toute la salle en allant chanter au milieu de son public juste après nous avoir ému aux larmes avec une session piano-voix.
© Tiphaine Mercier
J’aime de tout, y’a rien que j’aime pas
