On se dépêche, on est à la bourre et pour un concert de Soko en plus! On arrive dans la cour de l’Aéronef, on composte les billets, on se faufile dans le Club et on aperçoit les cheveux courts et décolorés de Jeanne Added, ça va, on a seulement manqué deux morceaux apparemment.
Jeanne Added, c’est une sorte de mix de pop électronique aux accents dark très saccadés qui recale sa mèche à la même cadence qu’Alex Turner, le peigne en moins. C’est surprenant, assez bon, très pop new wave 80’s : bonne découverte même si le public ne semble pas accrocher des masses, le public est à Soko ce soir.
Justement, Soko, elle arrive. À peine le temps d’une pause clope que le concert reprend. Les 4 musiciens débarquent suivis de près par la jeune chanteuse. Ça commence vite, très vite, on peine à déchiffrer ses premières paroles vu le débit hallucinant, et ça part directement sur “My Dreams Dictate My Reality” qui est aussi le titre de son dernier album.
Les morceaux s’enchaînent, “Destruction Of The Disgusting Ugly Hate”, “My Precious”, “I Just Want To Make It New With You”, puis une courte pause pour nous expliquer les raisons de l’absence d’Ariel Pink sur le prochain titre “Lovetrap”, dommage mais ce n’est pas grave parce qu’on a droit à deux aliens sortis tout droit du fond de la salle sur scène pour le morceau suivant.
C’est donc le tour de “I Tought I Was An Alien”. Le concert continue avec “Ocean Of Tears”, nouvelle pause, Soko demande au public de venir réciter un poème sur scène, intro parfaite pour “Bad Poetry”.
Une partie du groupe quitte la scène pour laisser Soko interpréter “For Marlon”, seules les filles restent pour les choeurs. C’est la fin mais on a tout de même droit aux magnifiques “First Love Never Dies” et “Keaton’s Song” pour clôturer ce beau moment !
A découvert ses premières addictions sur les lignes des Libertines ou encore des Strokes. Lâche temporairement et périodiquement les médiators pour les nappes électroniques.