The Blaze enchante les toits du monde pour Cercle
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Auteur·ice : Flavio Sillitti
28/05/2020

The Blaze enchante les toits du monde pour Cercle

“Oh, come with me, we’re gonna burn a sunset.” Vous souvenez-vous de ces mots qui électrisaient Virile, la première œuvre de The Blaze, qui introduisait en 2016 toute leur maestria électronique ? Eh bien, les deux cousins Alric ont décidé de les mettre en image, en équipe avec l’incroyable tribune musicale Cercle, pour une prestation de haut vol au sommet du Mont Blanc avec, comme invité d’honneur, un coucher de soleil flamboyant. Au menu : l’entièreté de leur album Dancehall, un monument de l’électronique rêveuse et sentimentale, qui unissait en 2018 la technicité du monde électro et la poésie d’une musique cinématographique évocatrice d’émotions palpables.  À savourer les yeux fermés et les cœurs ouverts. 

C’est plus précisément au pied de l’Aiguille du Midi que les deux artistes nous ont donné rendez-vous, pour un set mémorable. Orchestré par les esprits visionnaires de chez Cercle, le livestream retransmis en direct sur leur page Facebook repousse, comme souvent chez eux, les limites de l’imaginable. Par un froid polaire, au sommet du point culminant français, les difficultés techniques causées par les conditions extrêmes se voient camouflées par la beauté et la grâce de cette démonstration de spectacle vivant. Quand la nature et la culture ne font qu’un. C’est d’ailleurs dans le cadre d’une récolte de fonds via le lien donate.cercle.io que leur est venue l’idée ingénieuse de mêler les forces de cette nature enneigée et la puissance de la musique de The Blaze.

Et pour les plus chanceux·ses d’entre vous, qui ont déjà eu l’occasion de croiser leur route au cours de leurs tournées mondiales, ce n’est pas un véritable secret : leurs prestations sont magistrales. S’ils peuvent compter sur une scénographie hautement visuelle lors de leurs lives, avec notamment des écrans mobiles faisant défiler des archives vidéo captivantes, c’est ici la blancheur virginale des Alpes qui colore le décor. Le contre-jour permet d’alimenter le mystère cultivé par les deux producteurs, en ne dévoilant que leurs deux silhouettes, de part et d’autre de cette machine à rêves qu’ils manipulent et tambourinent pour donner lieu à des effusions instrumentales mesmérisantes. À l’image comme au son, le set est un condensé de poésie et d’intensité. Une belle manière d’honorer ce premier album, qui aura su cristalliser leur statut de nouvelle sensation de la musique électronique. S’ils ont dévoilé il y a peu un nouvel extrait en compagnie du rappeur Octavian, on ne peut qu’espérer que la suite arrivera prochainement. En attendant, on se repasse en boucle ce live d’exception, en rêvant déjà du futur prometteur de ce duo que rien n’arrête.

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