| Photos : Lauren Luxenberg
Avec ses notes de synthétiseurs à la Simple Minds des années 80, Rhys Lewis nous revient l’esprit léger sur To Be Alive. À quelques semaines de la sortie de son deuxième album, le singer-songwriter britannique nous balance cette invitation au lâcher prise aussi dynamique que purifiant. De quoi nous mettre un premier coup de boost bien mérité en ce début d’année grisonnant.
Soyons honnête, la sortie d’un cinquième single issu d’un album composé de treize titres peut sembler « de trop » vis-à-vis de ce qu’il nous restera à découvrir ce 20 janvier prochain, jour de sortie de Corner Of The Sky. Pourtant, si la moitié de l’album nous est ainsi déjà présentée, c’est comblées que se retrouvent nos oreilles impatientes avec ce dernier aperçu.
Véritable appel à sortir de notre zone de confort, sortir voir le monde pour y faire des expériences en tous genres, To Be Alive se veut à la fois rassurant et libérateur. Oser se lancer sans avoir peur de la chute n’est pas donné à tout le monde, c’est clair. Il est humain d’avoir peur de l’inconnu. Mais qu’en est-il lorsqu’on laisse de côté nos anxiétés, se demande alors l’artiste britannique. Certaines de nos décisions nous amènent à travers certains chemins que l’on aurait jamais cru prendre. Et pourtant, c’est potentiellement ce qui est le plus excitant dans tout ça. Ne vaut-il pas mieux essayer pour se planter plutôt que de ne pas essayer du tout ?
Entre le stimulant Midnight, le contemplatif Simple ou le mélancolique The Middle, ce deuxième album s’annonce être un véritable recueil de souvenirs et de moments de vie à travers lesquels Rhys Lewis trouve les réponses à toutes ses questions. Un éventail de sonorités que l’on a non seulement hâte de découvrir dans leur globalité tout autant que dans nos belles salles tantôt bruxelloises, tantôt françaises. Plus que quelques dodos donc avant la sortie de Corner Of The Sky. Une chose est sûre : nous, on ne tient plus.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.